Le trouble obsessionnel-compulsif fait référence à un type de trouble anxieux dans lequel les personnes éprouvent des pensées, des sensations ou des idées indésirables et récurrentes, c’est-à-dire des obsessions. Ces obsessions les obligent à se sentir poussés à accomplir quelque chose de manière répétitive, c’est-à-dire par des compulsions. Ici, les comportements répétitifs incluent la vérification de différentes choses, le lavage fréquent des mains et le nettoyage fréquent. Chacun de ces comportements interfère avec les activités quotidiennes effectuées par une personne et les interactions sociales.
La plupart des gens ont des comportements répétés ou des pensées ciblées. Cependant, de telles pensées et comportements ne perturbent pas la vie quotidienne et peuvent inclure des structures ou faciliter diverses tâches. Cependant, les patients atteints de TOC ont des routines indésirables ainsi que des comportements rigides et des pensées persistantes. De plus, lorsque les patients ne parviennent pas à accomplir de telles tâches, ils éprouvent un énorme niveau de détresse.(1)
Le TOC est-il un handicap ?
Maintenant, la principale question qui nous vient à l’esprit est de savoir pourquoi et quand les médecins considèrent le TOC, c’est-à-dire le trouble obsessionnel-compulsif, comme un handicap. La réponse est très simple : lorsque votre problème de trouble obsessionnel-compulsif entraîne une perturbation de votre capacité à effectuer des activités, vous devenez éligible aux prestations d’invalidité de la SSA, c’est-à-dire de l’Administration de la sécurité sociale.
La Social Security Administration considère le TOC comme un type de trouble anxieux. Si vous souhaitez bénéficier de bénéfices pour votre TOC, vos symptômes doivent essentiellement être excessivement graves et ils ne peuvent pas être guéris même en suivant un traitement.
En particulier, vous pouvez bénéficier d’avantages si vous présentez une forme grave de comportement perturbateur et d’anxiété, qui interfèrent avec votre capacité ou votre endurance à effectuer tout type de travail. Vous devez cependant le justifier selon les exigences liées aux TOC mentionnées dans la liste des troubles anxieux.
Pour répondre à vos exigences mentionnées dans la liste, vous devez subir un diagnostic de TOC, qui caractérise une préoccupation longue et involontaire de pensées indésirables et intrusives ou de comportements répétitifs visant à réduire les niveaux d’anxiété. En outre, vous devez montrer que vous avez perdu votre capacité à vous impliquer dans une activité. Ici, la limitation peut être extrême dans l’un des domaines mentionnés ou une limitation marquée dans deux des domaines suivants :
- Comprendre, apprendre et se souvenir ou mémoriser l’ensemble d’instructions ou d’informations précieuses
- Interaction avec d’autres personnes à l’aide de comportements socialement appropriés
- Concentration et réalisation des tâches
- Réguler ses émotions, gérer son comportement, faire preuve d’attention envers soi et s’adapter à certains changements
Cependant, dans certains cas, vous ne démontrez pas votre forme grave de limitations fonctionnelles conformément aux exigences susmentionnées. La raison en est que vous restez dans une situation protégée ou très structurée ou que vous suivez une thérapie intensive. Dans cette situation, vous pouvez obtenir des avantages en démontrant simplement que vous souffrez de TOC depuis au moins 2 ans gérés par un traitement. De plus, vous devez laisser entendre que vous avez le minimum de capacité possible pour vous adapter aux exigences qui ne font pas partie de votre vie et pour obtenir des changements dans l’environnement.(2)
Quelle est la relation entre le TOC et la mort ou le suicide ?
Selon les dernières études sur le trouble obsessionnel-compulsif, les patients atteints de TOC courent un risque environ 10 fois plus élevé de mourir par suicide que la population générale. En outre, la pensée active de se suicider, c’est-à-dire les idées suicidaires, est courante dans l’esprit des personnes touchées par le TOC.
Les facteurs qui permettent de prédire si un patient atteint de TOC se suicidera comprennent la gravité de ses symptômes de TOC, ses sentiments de désespoir, la cooccurrence de dépression, un trouble de la personnalité TOC ou la présence de tout autre trouble de la personnalité et antécédents liés à l’automutilation, comme par exemple se couper les mains. Le risque lié au suicide augmente lorsqu’un patient atteint de TOC consomme activement de l’alcool ou des drogues et est socialement isolé ou au chômage.(3)
Conclusion
Pour conclure, il faut dire que le TOC est classé dans la catégorie des invalidités de la sécurité sociale si les patients perdent leur capacité à effectuer tout type de travail. De plus, en raison de leurs symptômes, de nombreux patients atteints de TOC ont l’intention de se suicider.
Références :
- https://www.psychiatry.org/patients-families/ocd/what-is-obsessive-compulsive-disorder
- https://www.disabilitysecrets.com/win-can-you-get-disability-for-ocd.html
- https://www.verywellmind.com/ocd-and-suicide-2510556
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