Les procédures mini-invasives pour la sciatique réfractaire et la douleur discale causée par une hernie discale comprennent des thérapies percutanées sous anesthésie locale. Ces procédures attirent l’attention. L’un de ces traitements est la décompression percutanée du disque laser (PLDD).
La décompression percutanée du disque laser (PLDD) peut être effectuée en ambulatoire et une récupération rapide et un retour à la routine quotidienne sont suggérés. Si vous souffrez de douleurs douloureuses au dos ou au cou à la suite d’une hernie discale, la décompression percutanée du disque laser (PLDD) offre un soulagement rapide sans chirurgie.
Approuvée par la FDA et reconnue par l’AMA, la décompression percutanée du disque laser (PLDD) est un traitement au laser peu invasif effectué en ambulatoire sous anesthésie locale uniquement. Au cours de la procédure, un faisceau laser vaporise une infime partie du disque, le décompressant. Les patients quittent généralement la table et rentrent chez eux. Il n’y a pas de séjour à l’hôpital, pas de longue période de récupération, et la décompression percutanée du disque laser (PLDD) coûte plusieurs milliers de dollars de moins que la chirurgie.
Une hernie discale est l’une des principales causes de douleurs lombaires . La hernie discale est une affection dans laquelle les disques intervertébraux de la colonne vertébrale sont dénaturés par le vieillissement et les forces externes et compriment les racines nerveuses ou la moelle épinière, provoquant des douleurs et un engourdissement des jambes.
Qui devrait envisager la décompression percutanée du disque laser (PLDD) ?
La décompression percutanée du disque au laser (PLDD) est spécialement conçue pour les patients souffrant de problèmes de disque accompagnés des éléments suivants :
Douleur intense au bras, au cou, à la jambe ou au bas du dos.
Douleur qui n’a pas répondu à six semaines de traitements conservateurs comme le repos, les médicaments ou la physiothérapie.
Hernie discale lombaire confirmée par des examens radiologiques pouvant inclure un ou plusieurs des éléments suivants : imagerie par résonance magnétique (IRM), tomodensitométrie, myélographie, discographie.
D’autres conditions, qui font de vous un bon candidat pour la décompression percutanée du disque laser (PLDD), sont la sténose spinale discogène, le syndrome douloureux discogène, le syndrome chronique des facettes et des articulations sacro-iliaques, etc.
Détails de la procédure de décompression percutanée du disque laser (PLDD) : PLDD vs discectomie ouverte
Discectomie ouverte | PLDD |
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Cette chirurgie sera réalisée sous anesthésie générale ou rachidienne selon les préférences du chirurgien ou du patient. Les patients seront positionnés sur le ventre et le niveau du disque affecté est vérifié par fluoroscopie. Une petite incision médiane (2–3 cm) sera pratiquée et les muscles paravertébraux seront disséqués unilatéralement. Une laminotomie sera pratiquée si nécessaire. Afin de décompresser la racine nerveuse, la hernie discale sera retirée autant que possible par voie transflaval unilatérale. La plaie sera fermée en couches avec un drain aspiratif si nécessaire. Les patients seront opérés avec un grossissement à la loupe ou au microscope selon la préférence du chirurgien. Les chirurgiens participants ont une grande expérience de la technique. Un formulaire d’enregistrement de cas standardisé (CRF) enregistrera les résultats du chirurgien et sera envoyé au centre de données. Les patients seront hospitalisés pendant 2 à 7 jours en fonction des soins habituels. | Le patient sera invité à prendre une position couchée sur la table du CT-scan. Après avoir placé des champs stériles, le niveau de traitement est identifié par un scan. Le point d’entrée de l’aiguille est anesthésié par une injection locale de lidocaïne pas plus profondément que l’articulation facettaire. Ensuite, l’aiguille 18G est placée au centre du nucleus pulposus et parallèlement aux plateaux vertébraux par voie postéro-latérale. A travers l’aiguille, une fibre de verre est placée dans le disque, permettant l’application d’énergie laser (980 nm, 7 W, impulsions de 0,6 s, intervalle 1 seconde). Après avoir délivré une énergie totale de 1500 J (2000 J pour le niveau L4-5), la procédure PLDD est terminée. Une tomodensitométrie de contrôle est effectuée pour évaluer la formation de gaz dans l’espace discal. Après le traitement, le patient est autorisé à boire du thé ou du café et est observé pendant 15 minutes avant de pouvoir rentrer chez lui. |
Période de récupération après la décompression percutanée du disque laser (PLDD)
La période de récupération pour la décompression percutanée du disque laser (PLDD) est beaucoup plus courte que les procédures de hernie discale à colonne vertébrale ouverte. Cette récupération raccourcie est en grande partie due au fait que les procédures peu invasives ne nécessitent pas les grandes incisions et les perturbations musculaires requises par les chirurgies de la colonne vertébrale ouverte.
Avantages de la chirurgie de décompression percutanée du disque laser (PLDD)
- Aucune lésion des tissus mous
- Aucun risque de fibrose péridurale ou de cicatrisation
- Pas d’hospitalisation prolongée (en ambulatoire possible)
- Pas d’anesthésie générale, anesthésie locale avec sédation légère
- Temps de récupération minimal
- Réduction des coûts
Conclusion
La décompression percutanée au disque laser (PLDD) est un traitement attrayant en raison de sa nature peu invasive et donc de la diminution supposée du risque de dommages structurels aux muscles, aux os, aux ligaments et aux nerfs. De plus, les patients subissant une décompression percutanée du disque laser (PLDD) devraient avoir moins de maux de dos, une hospitalisation plus courte et une période de reconvalescence plus courte qu’avec la chirurgie conventionnelle. Cependant, la récupération réelle de la sciatique peut prendre plus de temps qu’après une chirurgie conventionnelle, bien qu’une résolution immédiate des symptômes se produise.
En conclusion, la décompression percutanée du disque laser (PLDD) s’est avérée sûre et efficace. Il est peu invasif, est réalisé en ambulatoire, ne nécessite aucune anesthésie générale, n’entraîne aucune cicatrice ni instabilité vertébrale, réduit le temps de rééducation, est reproductible et n’empêche pas la chirurgie ouverte si cela s’avérait nécessaire.