Commotion cérébrale : causes, symptômes – légers, modérés, graves, traitement, retour au sport

La commotion cérébrale est un type courant de lésion cérébrale traumatique, qui survient en raison d’un impact ou d’un traumatisme à la tête. Ce n’est pas une blessure mortelle, mais elle peut causer des problèmes à court et à long terme. Une commotion cérébrale est due à une blessure de type tête fermée et n’implique pas de blessures où il y a des saignements sous le crâne ou dans le cerveau. Une commotion cérébrale peut affecter temporairement le fonctionnement du cerveau, provoquant des maux de tête , des changements ou une perte de conscience, des acouphènes, des étourdissements, etc. Une commotion cérébrale peut être légère, modérée ou grave.

Causes de commotion cérébrale

La cause d’une commotion cérébrale peut être un traumatisme contondant violent résultant d’une chute, d’activités sportives, d’accidents de voiture , d’un coup sur la tête avec un objet contondant. Un choc du cerveau dans n’importe quelle direction peut entraîner une perte de conscience. La durée de la perte de conscience peut indiquer la gravité de la commotion cérébrale. Les commotions cérébrales n’impliquent pas toujours une perte de conscience. De nombreux patients souffrant d’une commotion cérébrale ne perdent pas connaissance, mais peuvent voir complètement voir des couleurs noires ou blanches ou des étoiles. Parfois, les patients peuvent ne pas être conscients qu’ils ont une commotion cérébrale.

Symptômes d’une légère commotion cérébrale

  • Changements dans la vigilance mentale ou sentiment de confusion ou d’espacement.
  • Il peut y avoir une perte de mémoire.
  • Il peut y avoir de légers acouphènes (bourdonnement dans les oreilles).
  • Certains étourdissements peuvent être présents.
  • Des maux de tête peuvent être présents.
  • La douleur et l’enflure sont ressenties là où le patient s’est cogné la tête ou au point de traumatisme/d’impact.
  • Le patient, cependant, aura un équilibre normal et ne perd pas connaissance en cas de commotion cérébrale légère.

Symptômes d’une commotion cérébrale modérée

  • Il y a confusion mentale.
  • Il y a bien une perte de mémoire post-traumatique.
  • Quantité modérée d’acouphènes.
  • Étourdissements ou maux de tête modérés.
  • Il y a une perturbation modérée de l’équilibre.
  • Il peut y avoir des nausées et des vomissements.
  • Le patient souffrira de perte de conscience pendant environ ou moins de 5 minutes.

Symptômes d’une commotion cérébrale grave

  • Confusion mentale pendant plus de 5 minutes.
  • Le patient souffre d’acouphènes sévères, de vertiges ou de maux de tête.
  • Amnésie rétrograde persistante où le patient a une perte de mémoire des événements avant la commotion cérébrale.
  • Le patient perd connaissance pendant plus de 5 minutes.
  • Il peut y avoir une augmentation de la pression artérielle (hypertension) avec une diminution de la fréquence cardiaque.
  • Le patient peut voir des lumières clignotantes.
  • Saisies.
  • Une faiblesse musculaire peut être présente d’un ou des deux côtés.
  • Les pupilles peuvent être de taille inégale avec des mouvements oculaires étranges.
  • Troubles de l’élocution.

Enquêtes pour commotion cérébrale

  • Examen physique.
  • Examen neurologique pour rechercher des changements dans la taille de la pupille, la coordination, la capacité de réflexion, la coordination et les réflexes.
  • EEG (en cas de crises persistantes).
  • Scanner de la tête.
  • IRM de la tête.

Traitement de la commotion cérébrale

  • L’athlète doit se retirer immédiatement des activités sportives.
  • L’athlète/patient doit être surveillé et ne pas être laissé seul.
  • L’athlète/patient doit rechercher des soins médicaux professionnels.
  • L’athlète/patient doit éviter les sports de contact pendant au moins 3 semaines.
  • Si le patient souffre de commotions cérébrales répétées, cela peut être une indication de l’abandon total des sports de contact.
  • Le traitement d’auto-soin implique l’application de glace pendant 20 à 30 minutes et doit être répété toutes les 2 à 3 heures. La glace ne doit pas être appliquée directement sur la peau, mais doit être appliquée à l’aide d’un gant de toilette. L’application de glace aide à réduire la taille de l’enflure.
  • Le repos doit être pris.
  • Le patient doit prendre suffisamment de liquides.
  • Des analgésiques légers tels que l’acétaminophène (Tylenol) peuvent être administrés.
  • S’il y a des coupures présentes, elles sont engourdies avec de la lidocaïne, soit par injection, soit par application topique. Le médecin nettoie ensuite la coupure avec une solution saline ou une solution iodée et recherche d’éventuels corps étrangers et blessures cachées. La plaie est ensuite fermée avec des points de suture, des agrafes cutanées ou parfois à l’aide de colle cutanée connue sous le nom de cyanoacrylate (Dermabond).
  • Après le traitement, le patient doit consulter régulièrement son médecin traitant ou un spécialiste, tel qu’un neurologue. Ces suivis sont importants pour diagnostiquer des problèmes plus subtils de commotion cérébrale tels que des déficits de mémoire, des changements de personnalité et de cognition, car ceux-ci peuvent ne pas être évidents au moment de la blessure réelle.

Retour au sport

  • L’athlète doit effectuer un retour progressif à l’entraînement et aux activités sportives sous la supervision d’un spécialiste des blessures sportives.
  • Si l’athlète ne présente aucun symptôme, on peut commencer des exercices légers, de la marche ou du vélo stationnaire.
  • Après cela, l’athlète peut commencer des activités sportives spécifiques qui n’impliquent pas de contact comme la course. En cas de retour des symptômes, l’athlète doit interrompre ou arrêter les activités sportives.
  • À l’étape suivante, l’athlète peut commencer l’entraînement sur le terrain, mais encore une fois, cela ne devrait impliquer aucun contact. Si l’athlète éprouve des symptômes, il faut revenir à l’étape précédente.
  • Après l’accord du spécialiste du sport, l’athlète peut commencer la pratique sur le terrain avec contact. La gravité de la commotion cérébrale est le facteur décisif pour le temps nécessaire pour arriver à ce stade.