Généralement, les crises sont des modifications temporaires de l’activité cérébrale qui surviennent lorsqu’une personne souffre d’épilepsie. Les crises d’absence sont un de ces types qui impliquent une perte de conscience pendant une très courte période de temps. Les crises d’absence amènent une personne à regarder fixement dans l’espace pendant 10 à 30 secondes. Ainsi, les symptômes des crises d’absence sont à peine perceptibles. Les crises d’absence sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes.
Les crises d’absence sont connues pour avoir une association d’étiologie génétique chez de nombreux enfants. Cela signifie que les enfants peuvent contracter génétiquement des crises d’absence s’ils y sont prédisposés. Si la neurophysiologie des crises d’absence doit être mentionnée, il faut savoir que les crises, en général, surviennent lorsque l’activité électrique générale du cerveau est altérée. En cas d’absence, les signaux électriques du cerveau se répètent encore et encore. Les niveaux de neurotransmetteurs sont également connus pour être modifiés en cas de crises. Les recherches révèlent également que l’hyperventilation ou le clignotement de la lumière peuvent également déclencher un épisode d’absence. Il faut noter que le facteur causal spécifique des crises d’absence pour différents patients est difficile à trouver.
Quels sont certains des facteurs de risque des crises d’absence ?
- L’âge du patient est un facteur de risque important. Ces cas de convulsions sont plus fréquents chez les enfants âgés de 4 à 14 ans.
- Le sexe est un autre facteur de risque pour les crises d’absence. On constate que les filles sont plus sujettes aux crises d’absence que les garçons.
- L’hérédité est également un facteur de risque pour les crises d’absence. La recherche montre que la moitié des enfants souffrant de crises d’absence ont un parent proche souffrant de la crise.
Comment diagnostiquer les crises d’absence ?
Le patient doit être amené chez un neurologue dès que le moindre symptôme de crise d’absence est remarqué. Il s’agit notamment de regarder fixement l’espace sans aucune raison et dans des situations intempestives. Le médecin peut demander de passer une IRM du cerveau. Cela donne une vue détaillée des vaisseaux cérébraux. Le médecin peut également demander de passer un test EEG pour vérifier l’activité électrique du cerveau.
Quel est le meilleur traitement pour les crises d’absence ?
- Des médicaments antiépileptiques sont administrés pour contrôler les crises d’absence chez les enfants. Il est à noter que très peu d’enfants répondent à un seul médicament. Ainsi, les médecins utilisent une combinaison de deux médicaments ou plus comme protocole de traitement pour de telles crises.
- En cas de crises d’absence juvénile, bien qu’une combinaison de médicaments soit administrée, l’étape la plus importante est de les éduquer sur leur trouble afin qu’ils puissent assumer la responsabilité de leur traitement.
- En dehors des médicaments, il convient de s’assurer que le patient dort suffisamment et ne se livre pas à fumer ou à boire.
- Les recherches montrent que les crises d’absence de l’enfance disparaissent généralement deux à cinq ans après le début de ces crises ou lorsqu’elles atteignent l’adolescence.
- Plus l’intervention pour crise d’absence est précoce, mieux c’est. En effet, il a été constaté que si un enfant répond correctement au traitement, les crises disparaissent de façon permanente.
- Dès lors que l’enfant ne rencontre plus d’épisodes convulsifs pendant deux à trois ans au cours du traitement, le médecin diminue progressivement la dose et peut éventuellement demander de les arrêter.
- Ainsi, le meilleur traitement possible pour les crises d’absence consiste à comprendre le trouble et à apporter de petits changements au mode de vie pour aider à réduire les épisodes de ces crises.
- Il faut veiller au développement normal de l’enfant. Dans le cas où les capacités d’adaptation sociale de l’enfant sont altérées pour de tels épisodes, cela doit être porté à l’attention du médecin.
- Un contrôle régulier du QI de l’enfant et un examen neurologique sont recommandés.