Le SRSE est une forme particulière d’état de mal épileptique. La forme complète de SRSE est Super Refractary Status Epilepticus. SRSE est une condition où un patient a une forme continue d’état de mal épileptique malgré tout type de médicaments et d’autres thérapies pour combattre les crises.
Qui sont à risque d’avoir SRSE?
Bien que la principale cause de SRSE pour différents patients puisse être différente, la recherche montre que certaines personnes sont plus sujettes à SRSE, par rapport à d’autres-
- Il a été constaté que les enfants et les adultes âgés sont plutôt plus sujets au SRSE que les adultes jeunes ou d’âge moyen.
- Si une personne reçoit un diagnostic d’encéphalite, elle est sensible au SRSE.
- Si la conscience d’un patient est gravement altérée, il risque d’avoir un SRSE.
Qu’arrive-t-il au patient qui souffre de SRSE ?
Lorsqu’un patient reçoit un diagnostic d’état de mal épileptique (SE), qui comprend des épisodes prolongés de convulsions (plus de 5 minutes), on lui administre des médicaments antiépileptiques. Parfois, il peut arriver que le patient ne réponde pas aux médicaments antiépileptiques de première et de deuxième ligne. Un tel cas est diagnostiqué comme état de mal épileptique réfractaire (RSE). En tant que procédure de traitement d’un tel cas, le patient reçoit des médicaments antiépileptiques après avoir induit médicalement le coma chez le patient. Plus tard, le médecin essaie de sevrer le patient des anesthésiques utilisés pour induire le coma afin de vérifier si les crises ont disparu. Lorsque le patient ne peut pas être sevré avec succès du coma sans autres crises, on dit qu’il souffre de SRSE.
Quelles sont les causes du SRSE ?
Il peut y avoir diverses causes sous-jacentes au SRSE, allant de l’infection cérébrale à l’hémorragie intracrânienne et à l’infection toxique. Certaines des causes comprennent-
- On constate que dans la plupart des cas, lorsqu’un patient souffre de plus d’un épisode d’état de mal épileptique, les procédés utilisés pour mettre fin aux crises ne s’avèrent pas adéquats.
- Du contexte neurophysiologique, une découverte récente révèle que les récepteurs à la surface des axones se déplacent dans différentes directions le long de la membrane axonale.
- Un tel mouvement irrégulier conduit à un trafic accru de récepteurs lorsque le patient rencontre un état de mal épileptique.
- Cela réduit le nombre d’un type de neurotransmetteur appelé les récepteurs GABA dans les cellules affectées en raison de la crise.
- Il convient de noter que les récepteurs GABA fonctionnent comme une forme de neurotransmetteurs inhibiteurs. C’est pourquoi leur réduction ne permet pas aux crises de cesser de les rendre persistantes et continues.
- Il a également été constaté que l’insuffisance mitochondriale peut être une des raisons contribuant à l’échec de l’arrêt des crises.
- Des recherches récentes montrent qu’il est important de comprendre le fait qu’une maladie inflammatoire peut également déclencher une SRSE. Il existe une barrière qui sépare le cerveau du sang qui joue un rôle majeur dans l’arrêt des crises. Si la barrière hémato-encéphalique fuit en raison d’une inflammation du cerveau, cela peut entraîner une augmentation des taux de potassium qui excitent les neurones et ainsi mettre fin aux crises devient une tâche difficile.
- Les études génétiques montrent que les gènes jouent un rôle important dans l’élaboration d’une personne dans son ensemble. Pour certaines personnes, en raison de la mutation génétique d’un gène particulier, les médicaments antiépileptiques ne fonctionnent pas bien. Un tel gène devient résistant aux médicaments et cela conduit à SRSE.
- Il convient également de noter que de nombreux changements se produisent au niveau génétique, dès le début de l’état de mal épileptique, ce qui peut contribuer à l’ERS.
- Certaines recherches soulignent que l’état de mal épileptique se produit en raison d’un échec de la synchronisation de l’activité épileptique. Cette activité inappropriée peut empêcher les saisies de se terminer menant à SRSE.