Encéphalite de Saint-Louis : transmission, symptômes, traitement, causes, prévention, facteurs de risque

Une personne qui vit dans une zone où le virus circule et où des moustiques sont présents est plus à risque d’être infectée par l’encéphalite de Saint-Louis (SLEV). Les personnes âgées courent un risque plus élevé de contracter un type plus grave d’encéphalite de Saint-Louis (EVSL). Le risque de développer cette infection est très élevé pour les personnes qui travaillent à l’extérieur et celles qui vivent dans des zones à faible revenu.

La cause de l’encéphalite de Saint-Louis (SLEV) est un virus transmis par le moustique Mansonia pseudotitillans qui est également associé au virus de l’encéphalite japonaise. Ce virus fait partie du sous-groupe des Flaviviridae. La transmission de l’encéphalite de Saint-Louis se fait par la piqûre d’un moustique infecté. L’encéphalite de Saint-Louis ne se transmet pas directement d’une personne à une autre.

Signes et symptômes de l’encéphalite de Saint-Louis

Le patient commence à ressentir les symptômes de l’encéphalite de Saint-Louis environ 5 à 15 jours (période d’incubation) après avoir été piqué par un moustique infecté. De nombreux patients atteints de cette infection virale ne présentent aucun symptôme ou ne présentent que des symptômes bénins, qui ressemblent à la grippe, tels que fièvre et maux de tête. Cependant, certains patients, en particulier les patients âgés, ont tendance à souffrir d’une infection plus grave qui affecte le système nerveux central et produit des symptômes tels que maux de tête, fièvre, nausées, raideur de la nuque, étourdissements, altération du niveau de conscience, fatigue et désorientation. Dans les cas graves, les patients peuvent également avoir des convulsions, une paralysie et un coma.

La gravité des signes et des symptômes augmente sur une période de plusieurs jours à une semaine. Dans certains cas, il y a récupération spontanée des patients après le passage de cette phase. Alors que certains patients développeront des signes d’infection du système nerveux central, notamment une raideur de la nuque, une confusion, des étourdissements, une désorientation, une instabilité, des tremblements et un coma.

Diagnostic de l’encéphalite de Saint-Louis

Le diagnostic principal est généralement posé en fonction des symptômes, des activités, des dates et des lieux de voyage du patient et des antécédents épidémiologiques de la région où l’infection s’est produite. Le diagnostic est également effectué en effectuant certains tests, notamment des tests de liquide céphalo-rachidien (LCR) qui révèlent une pléocytose modérée. Il peut également y avoir une augmentation de la protéine CSF. Le LCR et les tests sanguins aident également à détecter les IgM spécifiques du virus et les anticorps neutralisants produits par l’organisme pour lutter contre cette infection virale. Le scanner est souvent normal. Les tests électroencéphalographiques (EEG) montrent un ralentissement généralisé sans aucune activité focale. Dans les cas graves de cette infection, l’histopathologie avec immunohistochimie, l’amplification des acides nucléiques peut être utile. Ces tests ne sont effectués que dans certains laboratoires spécialisés.

Traitement de l’encéphalite de Saint-Louis

Comme mentionné précédemment, aucun traitement spécifique n’est disponible pour l’encéphalite de Saint-Louis. Il n’existe pas non plus de vaccin contre l’encéphalite de Saint-Louis. Le traitement comprend une thérapie de soutien dans les cas graves, qui comprend l’hospitalisation, des fluides IV, une assistance respiratoire et la prévention d’autres infections. Comme il s’agit d’une infection virale, les antibiotiques seront inefficaces et aucun médicament antiviral spécifique n’est disponible. Selon une étude, l’utilisation de l’interféron-alpha2b peut aider à réduire la gravité des complications.

Prévention de l’encéphalite de Saint-Louis

Comme il n’y a pas de médicament préventif ou de vaccin disponible pour ce virus, la prévention de l’encéphalite de Saint-Louis et d’autres infections transmises par les moustiques peut être obtenue en empêchant les piqûres de moustiques par lesquelles ce virus est transmis aux humains. Certaines des méthodes par lesquelles les piqûres de moustiques peuvent être évitées sont :

  • Porter des manches longues et des pantalons à l’extérieur.
  • Utiliser des insectifuges contenant du DEET, de l’IR3535, de la picaridine ou de l’huile d’eucalyptus citronné.
  • Il devrait y avoir des écrans sécurisés placés sur les portes et les fenêtres pour empêcher les moustiques d’entrer dans la maison.
  • Évitez de sortir lorsque les moustiques sont les plus actifs, c’est-à-dire entre le crépuscule et l’aube.
  • Les zones de reproduction des moustiques doivent être évacuées en éliminant l’eau stagnante des seaux, barils, pots de fleurs, etc.
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