Il n’y a pas de données spécifiques sur les raisons pour lesquelles Status Epilepticus attaque un individu. Il survient à la fois chez les personnes ayant des antécédents d’épilepsie et chez celles sans antécédents. Dans les cas de personnes épileptiques, la raison pourrait être due au problème sous-jacent dans le cerveau. Les autres causes comprennent les infections, les accidents vasculaires cérébraux, les tumeurs et les traumatismes.
L’état de mal épileptique est une crise d’épilepsie qui dure plus de 5 minutes ou peut produire 2 crises épileptiques ou plus au cours de la période spécifiée de 5 minutes. Les définitions précédentes définissaient l’état de mal épileptique avec une limite de temps de 30 minutes ou plus. Les crises sont similaires à celles du format tonico-clonique, qui affiche le schéma de contraction des jambes et des bras. Il peut également montrer des symptômes qui n’impliquent pas de contractions comme les crises d’absence. L’état de mal épileptique peut se transformer en une attaque potentiellement mortelle s’il y a un retard dans le traitement.
Diagnostic
Le diagnostic de l’état de mal épileptique implique l’imagerie de la tête, la vérification de la glycémie, la réalisation d’un certain nombre de tests sanguins et l’électroencéphalogramme. D’autres conditions qui fournissent des informations sur la présence d’un état de mal épileptique sont l’hypoglycémie, le délire, les troubles du mouvement et la méningite. Il est également possible pour la présence de crises non épileptiques psychogènes.
Types d’état de mal épileptique
- Convulsive Status Epilepticus: Dans Convulsive Status Epilepticus, l’individu affiche une contraction et une extension des jambes et des bras. L’épilepsie partielle continue est l’une des différentes variantes qui peuvent impliquer des minutes, des heures, des jours ou des semaines de mouvements saccadés. La survenue est due à une tumeur cérébrale, une maladie vasculaire et une encéphalite. Tous ceux-ci sont résistants aux médicaments.
- État de mal épileptique non convulsif : L’état de mal épileptique non convulsif se produit sans extension agressive des membres en raison de cette activité épileptique. De plus, il montre également une longue durée du niveau de conscience de la personne. Elle peut survenir sous la forme de crises d’absence ou de crises partielles complexes. La crise partielle complexe n’attaque qu’une partie spécifique ou une petite partie du cerveau. En cas d’absence, la personne souffre d’une crise convulsive généralisée qui affecte tout le cerveau.
Comment traite-t-on l’état de mal épileptique ?
Les benzodiazépines sont les premiers médicaments privilégiés pour traiter l’état de mal épileptique. Selon les consignes de premiers secours, il est indispensable d’appeler immédiatement les services d’urgence si cette crise dure plus de 5 minutes.
Lorsqu’il est administré par voie intraveineuse, le lorazépam agit comme un traitement supérieur au diazépam, ce qui aide à mettre fin à la crise d’épilepsie. L’utilisation du midazolam comme médicament intramusculaire est d’une aide immense et constitue la meilleure option disponible pour ceux qui ne sont pas hospitalisés.
En cas d’absence à la fois de lorazépam et IV, il est préférable d’opter pour le diazépam comme solution. En dehors de l’Amérique du Nord, le clonazépam par voie intraveineuse est le premier choix de médicament que la plupart choisissent pour soulager la personne qui subit l’attaque de Status Epilepticus. Par exemple, les Pays-Bas recommandent l’utilisation du clonazépam en raison des avantages qu’il offre. Lorsqu’il est induit chez l’individu, l’effet dure plus longtemps que celui du diazépam.
Phénytoïne et fosphénytoïne
La phénytoïne est un autre médicament utile dans le traitement de l’état de mal épileptique. Si le médecin décide d’utiliser le médicament ou tout autre dérivé d’hydantoïne, il est essentiel de surveiller en permanence l’activité du cœur. La raison en est que les hydantoïnes prennent environ 30 minutes pour commencer à agir et faire baisser la crise d’épilepsie chez l’individu. Comme le diazépam agit pendant une courte durée, le médecin administre à la fois du diazépam et de la phénytoïne par voie intraveineuse au patient.
Carbamazépine et Valproate
Le valproate est utile dans le traitement de l’état de mal épileptique et est disponible sous forme de formule intraveineuse. La carbamazépine n’est pas disponible sous forme de formule intraveineuse et n’a donc aucun rôle important à jouer dans l’état de mal épileptique.