Le priapisme est une maladie rare avec une incidence globale de 1,5 cas pour 100 000 personnes-années. Chez les hommes de plus de 40 ans, l’incidence passe à 2,9 cas pour 100 000 personnes-années.
Le priapisme a été décrit chez les adultes, la cause principale est l’utilisation de médicaments contre la dysfonction érectile et d’autres médicaments, mais dans certaines populations comme les Africains, les Américains et les Africains, la cause principale est la drépanocytose. Dans la population pédiatrique, la cause principale est la drépanocytose.
Le pronostic du priapisme dépend de plusieurs facteurs et les facteurs et chiffres de pronostic suivants ont été rapportés à partir d’études de recherche clinique.
Durée des symptômes
Le pronostic est très bon si le patient présente des symptômes dans les 4 à 6 heures. La plupart de ces patients sont restés puissants.
Lorsque le traitement a été initié dans les 24 heures suivant les symptômes, 92 % des patients sont restés puissants.
Le pronostic a tendance à s’aggraver lorsque le patient se présente tardivement.
Une étude a montré que seulement 22% des hommes étaient puissants avec une attaque de priapisme qui a duré plus de 7 jours.
Pathologie sous-jacente
Le pronostic du priapisme ischémique dépend principalement du temps nécessaire pour rétablir un flux sanguin normal vers le pénis.
Le pronostic du priapisme non ischémique est généralement bon car l’approvisionnement en sang n’est pas compromis, seulement dérangé. Habituellement, le priapisme non ischémique ne provoque pas de dysfonction érectile.
Un priapisme ischémique aigu incurable, résistant à la thérapie ou des épisodes durant plus de 48 à 72 heures entraînent généralement une dysfonction érectile complète avec une éventuelle déformation majeure du pénis.
Interventions précoces
Les interventions précoces effectuées pour le priapisme préserveront la fonction érectile normale du pénis ; cependant, aucun essai clinique n’a été réalisé pour déterminer si le type de traitement (conservateur/interventions médicales et chirurgicales) fait une différence significative dans le pronostic. D’après les études réalisées, les traitements conservateurs/médicaux et chirurgicaux se sont avérés bénéfiques et les interventions précoces ont donné un bon pronostic.
Épisodes précédents de priapisme
Ceux qui avaient des antécédents de priapisme présentaient une incidence plus élevée de complications (60 %) par rapport à 40 % chez ceux qui se présentaient pour la première fois.
Épisodes de bégaiement précédents
Dans une étude, 78,9 % des patients avaient un priapisme de bégaiement et ces patients ont développé plus de complications encore plus que les patients qui avaient déjà eu un priapisme. Cela pourrait être dû au fait que ces patients atteints de priapisme bégaiement doivent avoir négligé les symptômes alors que lorsque le patient a déjà eu un épisode majeur de priapisme, il a tendance à consulter un médecin plus tôt avec le deuxième épisode.
Présence de drépanocytose
La drépanocytose est identifiée comme l’une des principales causes de priapisme dans certaines populations comme les Africains, les Américano-Africains. C’est aussi la principale cause de priapisme chez les enfants. Le taux de priapisme chez les adultes atteints de drépanocytose atteint 89 %. Le taux de priapisme chez les enfants atteints de SCD est d’environ 27%. La présence de la drépanocytose augmentait également le risque de contracter un priapisme de bégaiement.
infections
Si une infection se développe après une crise de priapisme, le pronostic peut s’aggraver. La source de l’infection peut provenir du traumatisme qui a causé le priapisme non ischémique ou pendant l’intervention chirurgicale, l’infection pourrait s’être propagée.
Résumé
Le priapisme est une maladie rare avec une incidence globale de 1,5 cas pour 100 000 personnes-années. Chez les hommes de plus de 40 ans, l’incidence passe à 2,9 cas pour 100 000 personnes-années. Le pronostic du priapisme dépend de la durée des symptômes, de la pathologie sous-jacente, des interventions précoces, des épisodes de priapisme antérieurs, des épisodes de bégaiement antérieurs, de la présence de drépanocytose et de la présence d’infections dans le pénis.