Hypertension pulmonaire du groupe II due à une cardiopathie gauche

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Hypertension pulmonaire du groupe II due à une cardiopathie gauche

Selon l’OMS, l’hypertension pulmonaire (HTP) est classée en cinq groupes principaux. L’hypertension pulmonaire due à une cardiopathie gauche est classée dans le groupe II. C’est l’une des maladies dévastatrices et complexes associées à un taux élevé de mortalité. Il affecte le côté gauche du cœur, provoquant un dysfonctionnement du myocarde, une maladie valvulaire et une faible fraction d’éjection (insuffisance cardiaque systolique). La caractéristique hémodynamique la plus importante (dynamique du flux sanguin) qui distingue l’hypertension pulmonaire de groupe II des autres est la pression capillaire pulmonaire élevée, c’est-à-dire supérieure à 15 mmHg (le niveau normal est inférieur ou égal à 15 mmHg).

Physiopathologie

Les personnes atteintes d’hypertension pulmonaire du groupe II présenteront peut-être un niveau élevé de pression artérielle pulmonaire (PAP). Parfois, les patients peuvent évoluer vers un stade d’HTP sensible, avec une augmentation du gradient transpulmonaire et de la résistance vasculaire pulmonaire. Ceci est souvent décrit comme un groupe précapillaire ou mixte. Le mécanisme précis de la cause de cette maladie du groupe II chez le patient n’est pas complètement élucidé. Mais l’expert a identifié que les pressions augmentent ou que l’œdème pulmonaire est la raison de la déficience localisée. L’activation de la métalloprotéinase, de l’endothéline et de l’angiotensine II provoque des modifications tissulaires et une vasoconstriction. Cela médie également la prolifération des fibroblastes, ce qui entraîne une altération vasculaire permanente.

Groupe II associé à des conditions comorbides

L’HTP due à une cardiopathie gauche est souvent associée à d’autres maladies. Cette condition médicalement appelée état comorbide, qui peut augmenter les symptômes de dysfonctionnements du myocarde et de maladie rénale chronique. La cardiopathie ischémique, l’hypertension artérielle, le syndrome pulmonaire obstructif, l’apnée du sommeil et le diabète sucré sont tous associés au groupe II et peuvent augmenter le risque de mortalité.

Importance des mesures diagnostiques

La mesure de la pression pulmonaire est la procédure idéale pour l’évaluation. De plus, les anomalies myocardiques ou valvulaires peuvent être mesurées sans effort par l’échocardiogramme. La fonction diastolique ventriculaire gauche est souvent laissée de côté chez les patients du groupe II. C’est la principale cause de l’insuffisance cardiaque dans de nombreux cas. Le diagnostic précoce du dysfonctionnement diastolique est souvent capable d’inverser les troubles de la valve mitrale.

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Le cathétérisme cardiaque droit est la méthode standard pour identifier l’HTP et l’HTP précapillaire en raison des PVD de l’insuffisance cardiaque gauche. L’HTP liée à l’insuffisance cardiaque systolique se termine plus fréquemment par la mort. C’est le principal obstacle à la transplantation cardiaque chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque terminale, sauf si les cas d’HTP sont réversibles.

L’une des approches les plus intéressantes pour mesurer le PH consiste à utiliser un test d’effort. L’ergométrie à bicyclette couchée est une forme d’exercice vigoureux qui aide à évaluer les modifications des pressions de remplissage ventriculaire gauche et pulmonaire. Il est également utile pour évaluer l’augmentation du débit cardiaque. Les données obtenues à partir du test d’effort permettent aux experts d’identifier l’hypertension pulmonaire au cours des étapes initiales et de différencier la maladie ventriculaire gauche de la PVD.

Traitements pour le groupe II

Le diagnostic initial et le traitement des symptômes peuvent réduire la morbidité comme les maladies valvulaires ou myocardiques. La gestion de la pression artérielle, le traitement de l’apnée du sommeil, le maintien d’un poids optimal, le traitement des cardiopathies valvulaires et le traitement de la coronaropathie conformément aux directives de l’American College of Cardiology (ACC) et de l’American Heart Association doivent être pris en compte avant de traiter l’HTP. L’HTP peut disparaître de manière significative dans de nombreux cas une fois que le volume du patient s’est normalisé. L’HTP peut élever le niveau de blessure locale, en particulier chez les patients atteints de cardiopathie valvulaire. Dans de tels cas, si le traitement vasodilatateur est initié avant le début de la maladie valvulaire, en raison du risque d’effets indésirables liés à l’administration du médicament, il peut entraîner une insuffisance cardiaque.

L’insuffisance cardiaque systolique doit être traitée par des blocages neurohormonaux tels que les bêta-bloquants, les inhibiteurs de l’ECA, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine et les antagonistes de l’aldostérone.

Un inhibiteur de la néprilysine appelé sacubitril est un moyen assez efficace de réduire le risque de décès dû à une insuffisance cardiaque lorsqu’il est utilisé en association avec des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine. C’est un traitement prometteur pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque systolique. De même, la prise en charge par l’utilisation de médicaments à base de sildénafil est efficace pour améliorer le flux sanguin (hémodynamique) en plus d’une réduction des symptômes liés à l’insuffisance cardiaque. La prostaglandine et la milrinone sont également identifiées comme efficaces pour l’HTP.

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