La pleine conscience convient-elle aux enfants et aux adolescents ?

 basées sur la pleine conscience, y compris la méditation de pleine conscience, réduisent également l’anxiété chez les enfants et les adolescents chez les jeunes avec et sans diagnostic clinique de trouble anxieux.

Une revue systématique et une méta-analyse de 2017 ont passé en revue la littérature sur les interventions basées sur la pleine conscience utilisées pour améliorer la santé et le bien-être des jeunes atteints de trouble anxieux cliniquement diagnostiqué. La méta-analyse comprenait 5 études portant sur un total de 188 jeunes souffrant de troubles anxieux âgés de 5 à 18 ans (âge moyen 13 ans). Les auteurs rapportent un effet modéré des interventions basées sur la pleine conscience dans l’amélioration de l’anxiété chez les jeunes souffrant de trouble anxieux.

Une méta-analyse plus récente de 2018 a cherché à savoir si les interventions basées sur la pleine conscience réduisaient l’anxiété chez les étudiants sans diagnostic clinique de trouble anxieux (25 études primaires avec 1492 étudiants). Dans l’ensemble, par rapport aux témoins, les chercheurs ont constaté que les interventions basées sur la pleine conscience avaient un effet important sur la réduction de l’anxiété chez les étudiants. De plus, l’étude a conclu que plus le nombre de séances d’intervention basées sur la pleine conscience est élevé, plus les effets sont importants.

La pleine conscience améliore le sommeil des enfants

Le raccourcissement de la durée du sommeil chez les enfants et les adolescents est un problème croissant dans le monde entier. Le sommeil est absolument vital pour notre santé physique, émotionnelle et mentale , encore plus chez les jeunes. La recherche montre qu’en plus des rituels réguliers du soir et d’une bonne hygiène de sommeil, la méditation et les pratiques basées sur la pleine conscience aident les jeunes à obtenir leur sommeil réparateur approprié la nuit.

Par exemple, une nouvelle étude de 2021 a révélé que les élèves du primaire qui pratiquaient la pleine conscience deux fois par semaine pendant deux ans dormaient en moyenne 74 minutes supplémentaires par nuit. L’amélioration du sommeil a commencé trois mois après le début de l’entraînement, et plus la pratique était active, plus le sommeil s’améliorait. Les enfants qui utilisaient des pratiques de pleine conscience non seulement en classe mais aussi après l’école à la maison dormaient encore plus longtemps.

La pleine conscience peut être bénéfique pour les enfants autistes

La recherche suggère également que les interventions basées sur la pleine conscience peuvent aider les enfants souffrant de troubles du développement tels que l’autisme. Par exemple, une méta-analyse de 2019 comprenant 10 études différentes et 233 enfants a montré que les enfants autistes qui pratiquaient la pleine conscience rapportaient une augmentation significative du bien-être subjectif immédiatement après l’intervention. Les données disponibles montrent que non seulement le bien-être des enfants s’est amélioré, mais aussi celui de leurs tuteurs.

Il est important de noter que l’effet des pratiques de pleine conscience sur le bien-être s’est maintenu même 3 mois après l’intervention. Les auteurs concluent que la pleine conscience est une stratégie d’intervention prometteuse dans les populations du spectre autistique, mais des études plus contrôlées sont nécessaires pour déterminer son efficacité précise dans les familles et les sous-groupes touchés.

Les pratiques de pleine conscience et de méditation présentent une voie très prometteuse pour améliorer la santé et le bien-être des enfants et des adolescents. Même si des études plus vastes et mieux contrôlées sont nécessaires, les premières observations montrent clairement que la pleine conscience et la méditation peuvent aider les jeunes à faire face au stress et à l’anxiété, à améliorer leurs capacités cognitives, telles que l’attention, la mémoire et la créativité, et à améliorer leur sentiment général de bien-être. -être.

Enfin, il est important de noter que dans les populations cliniques de jeunes présentant des troubles, les pratiques de pleine conscience et de méditation ne peuvent en aucun cas remplacer un traitement et une thérapie clinique ou médicale, mais peuvent être utilisées en complément d’un traitement médical.