Qu’est-ce qu’un syndrome WAGR ?
Le syndrome WAGR est un syndrome affectant les enfants dans lequel ils deviennent extrêmement vulnérables à plusieurs complications et affections. Le syndrome est de nature génétique et se développe chez l’enfant avant la naissance. Le syndrome WAGR tire son nom de quatre de ses symptômes clés, où W représente la tumeur de Wilms, un cancer du rein que l’on retrouve principalement chez les enfants ; A signifie Aniridia, qui est principalement l’absence d’iris dans les yeux, ce qui entraîne plusieurs autres complications oculaires comme une vision floue ; G signifie Maladies génito-urinaires : si l’enfant affecté est un homme, son pénis n’est pas descendu et les voies urinaires sont anormalement placées, tandis que si l’enfant est une fille, les ovaires ne sont pas bien développés et d’autres complications surviennent. R signifie retard mental, qui fait référence aux retards de développement et aux déficiences intellectuelles que développe l’enfant concerné. Le syndrome WAGR serait causé principalement par des mutations sur les gènes adjacents situés sur une région du chromosome 11 (11p13).
À propos du facteur neurotrope dérivé du cerveau
Le facteur neurotrophique dérivé du cerveau agit principalement comme un modulateur des neurotransmetteurs. Ses actions et fonctions sont extrêmement essentielles à l’apprentissage et à la mémoire d’une personne. Il participe activement à la plasticité neuronale qui aide à l’apprentissage et à la mémoire. Sa fonction est également très importante dans la survie et la croissance neuronale. Présent en grand nombre dans le système nerveux central, l’intestin et d’autres tissus, il joue diverses autres fonctions importantes. le facteur neurotrophique dérivé du cerveau se lie à un récepteur de facteur de haute affinité TrkB (tyrosine kinase B). Cette action est alors responsable d’une autre action cruciale qui est l’activation des cascades de transduction de signaux (IRS1/2, PI3K, Akt). Tout cela s’avère encore une fois très important pour la production de CREB et de CBP qui codent ensemble pour des protéines présentes dans la survie des cellules bêta.
Le syndrome WAGR est dû à des délétions de gènes hétérozygotes contigus. Les deux gènes les plus affectés sont le WTI et le PAX6. Ce sont les deux gènes adjacents situés sur la région du chromosome 11p13. On dit que la position de ces gènes est centromérique de 4 Mo par rapport au locus du facteur neurotrophique dérivé du cerveau en 11p14. Diverses études ont été menées pour connaître le rôle qu’il joue chez l’homme. Les mutations du WTI et du PAX6 4 MB centromériques du facteur neurotrophique dérivé du cerveau sont principalement à l’origine de l’apparition du syndrome WAGR, qui donne lieu en outre à une tumeur de Wilms, à une aniridie, à des maladies génito-urinaires et à un retard mental chez les individus affectés.
Une étude menée pour comprendre le facteur neurotrophique d’origine cérébrale et l’obésité dans le syndrome WAGR
Une étude révèle que l’hyperphagie et l’obésité étaient présentes comme symptômes dans un sous-groupe du syndrome WAGR. Cette étude a été menée sur la base d’une hypothèse. L’hypothèse soutient que le sous-phénotype de l’obésité localisé chez les individus souffrant du syndrome WAGR est en réalité le résultat de délétions qui provoquent finalement une haploinsuffisance du facteur neurotrophique dérivé du cerveau.
La méthode utilisée pour mener à bien cette étude consistait en une recherche détaillée, un examen et une étude visant à comprendre la relation cruciale entre le génotype et l’indice de masse corporelle. L’Association internationale du syndrome WAGR a référé un total de 33 patients souffrant du syndrome WAGR. L’hybridation génomique comparative des oligonucléotides a été utilisée pour comprendre avec précision la véritable étendue et le potentiel réel de toutes les délétions.[1].
La gamme de délétions trouvées chez les patients concernés était très diversifiée. Il a commencé à partir de 1,0 Mo et s’est étendu à 26,5 Mo. L’indice de masse corporelle était élevé chez les patients chez lesquels des délétions hétérozygotes du facteur neurotrophique dérivé du cerveau ont été trouvées. Le pourcentage de patients présentant ces délétions était de 58. L’indice de masse corporelle était plus élevé tout au long de leur enfance chez ces patients. Il était plus élevé que chez les patients chez lesquels le facteur neurotrophique d’origine cérébrale s’est avéré intact et normal.
Obésités’est développé chez 100 pour cent des patients présentant le facteur neurotrophique dérivé du cerveau hétérozygote à l’âge de 10 ans. Bien que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau sérique soit moindre chez ces patients, les risques d’obésité étaient élevés et la région qui a donné lieu à cette obésité a été trouvée à moins de 80 kb de l’exon 1 du facteur neurotrophique dérivé du cerveau.
Conclusion
Le facteur neurotrophique d’origine cérébrale est associé à l’obésité chez de nombreuses personnes souffrant du syndrome WAGR, mais pas chez toutes.
Références :
- Kernie, S., Liebl, D. et Parada, L. (1999). La réduction du facteur neurotrophique d’origine cérébrale provoque l’obésité et l’hyperactivité : implications pour le syndrome WAGR. Recherche pédiatrique, 45(4, partie 2 de 2), 42A-42A. est ce que je: 10.1203/00006450-199904020-00253
