Le syndrome de Horner est-il une maladie grave et peut-il être inversé ?

Le syndrome de Claude Bernard-Horner est un trouble qui peut survenir à tout âge à la suite d’une maladie de la section ophtalmique des nerfs sympathiques cervicothoraciques. Ses origines varient des tumeurs cancéreuses aux affronts traumatiques. La tétrade traditionnelle comprend le ptosis, l’anhidrose, l’énophtalmie et le myosis.

Le trouble congénital de Horner, malgré son nom, résulte de dommages à la fois congénitaux et acquis précocement aux structures de la voie sympathique ophtalmique. Cette variation est rare et ne concerne pas plus de 6 % des incidents de syndrome de Horner.

Le syndrome de Horner est-il une maladie grave ?

Les médecins peuvent étayer un cas présumé de syndrome de Horner grâce à des tests pharmacologiques effectués en cabinet, de manière simple, mais distinguer les sources bénignes des sources potentiellement mortelles peut créer un défi de taille.

Les symptômes et les signes, ainsi qu’un dossier complet du patient et une analyse des procédures, peuvent aider le clinicien à identifier une éventuelle lésion et, éventuellement, aider à superviser les investigations de neuroimagerie et le rendez-vous suivant avec un professionnel approprié.

Le syndrome de Horner altère les yeux et les nerfs adjacents en raison de la paralysie de certains nerfs. Les symptômes typiques sont un affaissement des paupières dans la partie affectée, qui se manifeste souvent par une taille de pupille disproportionnée. En plus de cela, les yeux injectés de sang et l’enfoncement de l’œil dans l’énophtalmie sont un signe de la maladie de Horner.

Le syndrome de Claude Bernard-Horner peut survenir chez les personnes de tout âge et des deux sexes.1,2

Les enfants qui acquièrent cette condition avant l’âge de 3 ans peuvent également avoir une décoloration de l’iris par rapport aux autres. Leur apparence peut ne pas être claire d’un côté les jours ensoleillés ou après avoir joué.

Les déformations de la région oculaire associées à la maladie de Horner n’affectent généralement pas la vue ou la condition physique. Cependant, les lésions nerveuses à l’origine du syndrome de Horner peuvent résulter d’autres problèmes de santé, dont certains peuvent mettre la vie en danger, comme unaccident vasculaire cérébralouanévrisme. Il est essentiel d’obtenir un traitement urgent si vous présentez d’autres complications, telles qu’une tête oudouleur au cou.3

Le syndrome de Horner peut-il être inversé ?

La survenue d’un phénomène opposé à ceux de la maladie de Horner implique une distillation pupillaire et une hyperhidrose qui ont été identifiées et connues pour présenter des symptômes irritants. Plusieurs études ont été menées auprès de nombreux patients atteints du syndrome de Claude Bernard-Horner, mais la plupart d’entre elles fournissent une brève analyse et il semble qu’il n’y ait aucun suivi des patients.

De même, une étude a été menée sur des rats concernant l’effet d’une section de la chaîne sympathique cervicale sur la muqueuse nasale. Il a été constaté que le syndrome de Horner s’est inversé lorsque les rats ont été mis sous sédation à plusieurs reprises après l’intervention chirurgicale précédente.4,5

Comme cette étude ne semble pas avoir été décrite plus tôt, il a été estimé qu’un bref compte rendu de la découverte devait être documenté. Au total, 26 rats albinos ont été opérés : six étaient des mâles de souche Wistar, pesant entre 315 g. et 387g. au moment de l’opération, et 20 étaient des femelles de la souche Sprague-Dawley, pesant entre 197 g. et 305g. Les opérations ont été réalisées avec des précautions aseptiques et sous anesthésie induite par l’éther et entretenue par un mélange éther-oxygène administré par une sonde intra-orale. Dans tous les cas, un microscope opératoire Zeiss a été utilisé.

Lorsque les rats ont été mis sous sédation pour l’élimination des points de suture une semaine après l’opération, il a été observé que le syndrome de Horner s’est inversé dès que les animaux sont devenus inconscients. Au lieu de l’œil du côté dénervé montrant une énophtalmie et un ptosis, le globe enfoncé a été proposé et dépassait désormais plus que l’œil du côté non opéré. Lorsque les rats ont repris conscience, le syndrome initial est réapparu.6

Références :

  1. Syndrome de Horner | Clinique de Clevelandhttps://my.clevelandclinic.org/health/diseases/17836-horners-syndrome
  2. Syndrome de Claude Bernard-Horner – Référence à la maison de génétique – NIHhttps://ghr.nlm.nih.gov/condition/horner-syndrome
  3. Syndrome de Claude Bernard-Horner | Informations sur la génétique et les maladies rareshttps://www.drugs.com/cg/horner-syndrome.html
  4. Syndrome de Horner chronique persistant dans les sous-types de céphalées trigéminales autonomes et soulagement par traitement : deux rapports de cashttps://jmedicalcasereports.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13256-019-1986-y
  5. Le syndrome de Horner inversé.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/5439369
  6. Inversion du syndrome de Horner Du Département d’oto-rhino-laryngologiehttps://jnnp.bmj.com/content/jnnp/26/3/241.full.pdf

Lire aussi :

  • Quelle est la gravité du syndrome de Horner ?
  • Quels sont les signes classiques du syndrome de Horner ?
  • Le syndrome de Horner peut-il disparaître ?