Les avocats contiennent-ils du latex ?

Les avocats sont riches en nutriments : la vitamine A, le complexe B, les vitamines E, C, K et H et les minéraux tels que le cuivre, le magnésium, le calcium, le fer et le potassium font également partie des éléments présents dans les avocats.

La teneur en eau de l’avocat en poids est en moyenne de 74%. Ils contiennent également de la lutéine et du bêta-carotène.

La fibre d’avocat représente 7%, ce qui est assez élevé par rapport aux autres aliments. 25 % de fibres solubles et 75 % de fibres insolubles. Les fibres solubles nourrissent la bonne flore intestinale.
Mais la quantité totale de nutriments n’est pas la seule chose qui compte. Il faut aussi que ces nutriments soient bien absorbés. Certaines vitamines comme la vitamine A, la vitamine D, la vitamine E et la vitamine K sont solubles dans les graisses, elles doivent donc être combinées avec des graisses pour être utilisées. L’avocat contient la combinaison parfaite de graisses et de vitamines.

Une étude a montré que l’ajout d’avocat à la salade augmentait l’absorption des antioxydants de 2,6 à 15 fois.

Les avocats contiennent-ils du latex ?

Quelle est la relation entre les avocats et l’allergie au latex ? – Au cours de la dernière décennie, l’allergie au latex médiée par les IgE a été reconnue comme un problème médical d’une importance énorme. Parallèlement, de nombreuses études ont porté sur la réactivité croisée entre aliments et aéroallergènes.

Récemment, il a été postulé l’existence d’un syndrome latex-fruit, lorsqu’il est mis en évidence une association clinique significative entre les deux réactions allergiques.

Plusieurs travaux ont montré qu’entre 20 et 60 % des patients allergiques au latex présentent des réactions mesurées par les IgE à une grande variété d’aliments, principalement des fruits comme la banane, l’avocat, la châtaigne et le kiwi. Les manifestations des réactions cliniques sont variables. Ils peuvent inclure le syndrome d’allergie orale ainsi que des réactions anaphylactiques graves. Ce dernier est une réaction tout à fait normale, ce qui signifie en outre à quel point le syndrome du latex-fruit est cliniquement pertinent.

Le diagnostic d’hypersensibilité alimentaire associée à une allergie au latex repose sur l’histoire clinique d’effets indésirables immédiats liés à son ingestion, évocateurs d’une médiation par les IgE.

Le test cutané par piqûre avec un échantillon d’aliments frais montre une concordance de 80% avec le diagnostic clinique, étant la meilleure preuve que nous ayons actuellement pour vérifier la sensibilisation aux aliments d’origine végétale. Une fois le diagnostic confirmé, il faut effectuer un régime sans aliments auxquels le patient est allergique.

Qu’est-ce qu’une réactivité croisée ?

La réactivité croisée est le phénomène qui se produit lorsqu’un même anticorps IgE est capable de reconnaître différents allergènes présents dans différentes espèces (plantes ou animaux), déclenchant la réponse allergique après contact avec l’une de ces espèces.

Un allergène est une substance qui, lorsqu’elle est introduite dans l’organisme, déclenche une réaction allergique. L’anticorps IgE présent dans le sang du patient réagit à cette molécule comme s’il s’agissait d’un ennemi, la rejoint et déclenche une série de phénomènes qui déterminent l’apparition des symptômes cliniques de l’allergie. L’anticorps IgE ne reconnaît aucune partie de la molécule d’allergène : seulement une certaine zone de celle-ci, dont la configuration permet à l’anticorps IgE de la reconnaître plus facilement et de la lier (elle est souvent utilisée pour expliquer cette union).

De manière simple, la métaphore d’une clé et d’une serrure, qui s’emboîtent parfaitement car elles ont des formes complémentaires. La partie de l’allergène à laquelle l’anticorps IgE se lie est appelée épitope. Pour qu’il y ait réactivité croisée, il faut qu’il y ait des molécules des deux espèces qui présentent des épitopes similaires. Ainsi, il n’est pas nécessaire que ce soient des molécules identiques, il suffit qu’elles aient une zone similaire, chaque fois que c’est précisément la zone qui se comporte comme un épitope : c’est-à-dire la partie de la molécule qui rejoint l’anticorps IgE de l’allergique patient. L’épitope des deux molécules peut être similaire, plus elles sont similaires, plus il est facile pour la réaction croisée de se produire ; et s’ils sont identiques (ce qui peut arriver), on peut toujours s’attendre à ce que la réaction croisée se produise.

Conclusion:

Comparées à un autre effet indésirable des allergies alimentaires, les allergies à l’avocat ne sont pas dangereuses. On peut observer des inconforts digestifs et des troubles cutanés après avoir mangé de l’avocat. D’autre part, les réactions allergiques doivent recevoir une attention immédiate pour prévenir le développement de complications.

En plus de cela, de rares cas d’allergie à l’avocat entraînent une maladie potentiellement mortelle appelée anaphylaxie.

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