Qu’est-ce que le syndrome de Stockholm ?
Au cours des dernières années, de nombreuses recherches ont été menées sur le syndrome de Stockholm. Il s’agit d’un état psychologique dans lequel les otages développent un lien émotionnel avec leurs ravisseurs. L’émotion et l’affection sont des éléments essentiels du fonctionnement humain qui contribuent au développement personnel et à l’estime de soi. Cela contribue à développer un sentiment d’attention des individus les uns envers les autres, ce qui conduit à la survie de l’espèce. Lorsque deux individus sont piégés dans une situation où ils n’ont aucun contrôle sur leur sort et se sentent très susceptibles de subir des dommages physiques, alors dans cet état, la façon dont ils reflètent leur réponse psychologique est connue sous le nom de syndrome de Stockholm. La réponse inclut une sympathie émotionnelle envers les ravisseurs.
Que faire si vous êtes retenu en otage (syndrome de Stockholm) pendant un certain temps ?
Les experts estiment que si une personne est retenue en otage pendant un certain temps et s’avère souffrir du syndrome de Stockholm, elle doit être emmenée au plus tôt chez un psychothérapeute expérimenté. En effet, les psychothérapeutes sont des professionnels qualifiés qui savent comment traiter le syndrome de Stockholm de la manière la plus efficace possible. En outre, ils ont une approche constante et stratégique du problème du syndrome de Stockholm. Un expérimenté psychothérapeutesavoir comment les patients atteints du syndrome de Stockholm se comportent dans différentes situations, donc ; en conséquence, ils élaborent un plan de traitement. Il existe de nombreux psychothérapeutes, mais il faut rechercher celui qui a l’expérience du traitement des cas du syndrome de Stockholm.
Dans le cas du syndrome de Stockholm où les patients présentent une réaction étrange, c’est l’attachement émotionnel et l’affection qui contribuent au processus de guérison. Il est très important que le médecin gagne d’abord la confiance du patient et qu’il se sente en sécurité avec lui. Il existe de nombreuses thérapies qui aident à cet égard, mais la TCC, c’est-à-dire la thérapie cognitivo-comportementale, est considérée comme la thérapie la plus populaire et la plus efficace pour tout type de traumatisme tel que le syndrome de Stockholm. Il s’agit essentiellement d’une thérapie par la parole qui aide les patients à gérer leur problème et à changer leur façon de penser. La plupart des gens croient que la thérapie CBT est utile dans le traitement de la dépression et de l’anxiété, mais elle est également utile dans le traitement de tout type de problème. santé mentaledes problèmes tels que le syndrome de Stockholm.
La méthode de thérapie cognitivo-comportementale pour le syndrome de Stockholm repose sur le concept selon lequel les sentiments, les pensées, les actions et les sensations sont tous interconnectés. Les pensées négatives et le sentiment d’insécurité piègent la capacité de réflexion d’une personne. Le concept de thérapie cognitivo-comportementale aide les patients à gérer leurs problèmes de manière positive en les divisant en petites parties. Les experts aident à détourner les sentiments négatifs vers un travail constructif. L’un des facteurs distinctifs du concept de thérapie cognitivo-comportementale est qu’elle traite des problèmes actuels et ne prend pas en considération les problèmes passés. Outre le syndrome de Stockholm, la TCC est également très efficace pour traiter les problèmes suivants :
- TOC –Trouble obsessionnel compulsif
- Différents types de phobies
- Crises de panique
- Différents troubles de l’alimentation comme la boulimie et l’anorexie
- Insomnieou problème de sommeil
- Problème lié à une consommation excessive d’alcool
- SSPT, c’est-à-direTrouble de stress post-traumatique
Il est suggéré d’avoir au moins deux séances de TCC avec des psychothérapeutes chaque semaine pour traiter le syndrome de Stockholm. Au total, près de 20 séances sont recommandées pour une récupération complète, chaque séance durant entre 45 et 60 minutes selon la gravité du syndrome de Stockholm. Avant de commencer la séance, les psychothérapeutes se familiarisent d’abord avec le problème en détail, puis préparent une stratégie pour diviser le problème en plusieurs petites parties et, à chaque séance, ils travaillent sur chaque partie. Au début, il faut du temps pour établir la confiance entre les psychothérapeutes et le patient, mais au fil du temps, au fur et à mesure des séances, le patient commence à s’ouvrir aux psychothérapeutes. Cela aide en effet à éliminer toutes les barrières qui empêchent de convertir les émotions négatives en émotions positives. Une chose qui est très importante pour que la TCC pour le syndrome de Stockholm devienne un succès est que le patient soit également impliqué dans le processus. En termes simples, nous pouvons dire qu’il s’agit d’un processus à double sens dans lequel le patient et le psychothérapeute doivent travailler ensemble. Le détachement de l’un des deux peut rendre la thérapie du syndrome de Stockholm moins ou inefficace.
Conclusion
Les chercheurs ont révélé que la meilleure façon de faire face au syndrome de Stockholm est de garder l’esprit alerte et de comprendre la réalité. Habituellement, les patients atteints du syndrome de Stockholm vivent constamment avec un sentiment d’insécurité, pensant qu’ils seront physiquement blessés à tout moment par n’importe qui. Ils perdent donc leur foi face à tout le monde ; il est très important que les amis et les membres de la famille du patient fassent en sorte qu’ils se sentent en sécurité et aimés.
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