Le syndrome de Stockholm, également connu sous le nom de syndrome d’Helsinki, est une maladie mentale développée par les otages pour faire face à la situation. L’état mental ou les sentiments surviennent en réalité en raison du lien qui se développe entre l’otage et le ravisseur lors de l’accomplissement d’actions intimes. En termes simples, nous pouvons dire que le syndrome de Stockholm est l’émotion qui se développe entre deux personnes où l’une harcèle physiquement et mentalement l’autre.
Comment est née la maladie du syndrome de Stockholm ?
Le terme syndrome de Stockholm a été inventé pour la première fois par le psychiatre et criminologue Nils Bejerot d’origine suédoise. Le nom a été inventé lorsqu’une police de Stockholm a demandé à Nils de l’aider à analyser et à comprendre la réaction d’une victime d’un braquage de banque, prise en otage pendant un certain temps. À cette époque également, le concept de lavage de cerveau n’était pas nouveau ; Nils affirme que le syndrome de Stockholm est aussi une forme de lavage de cerveau infligé par les ravisseurs à leurs otages.
En tant que tel, de nombreux éléments conduisent au syndrome de Stockholm, mais les quatre principaux éléments sont les suivants :
- Au fil du temps, l’otage commence à développer une attitude et des sentiments positifs envers le ravisseur.
- Il n’y a pas de relation entre ravisseur et otage dans le passé
- L’otage refuse soudainement de coopérer avec la police
- L’otage développe un sentiment d’humanité envers le ravisseur
Dans de nombreuses régions du monde, le syndrome de Stockholm est considéré comme une maladie contestée, mais de nombreuses autorités judiciaires le considèrent comme un faux trouble mental.
Certains des symptômes courants du syndrome de Stockholm sont les suivants :
- L’otage développe de la sympathie envers les ravisseurs
- Ils développent une attitude positive envers le but et les causes des ravisseurs
- Ils développent une attitude négative envers la police et les autres autorités judiciaires
- Ils présentent soudain des symptômes de manque envers la police.
Le syndrome de Stockholm survient en raison d’instincts de survie. Les otages survivent dans une situation très difficile qui finit par développer des instincts de survie. Les otages en état de survie développent souvent un lien émotionnel entre l’otage et le ravisseur, qui agit comme un mécanisme de défense entre les deux.
Au début, les émotions peuvent être juste pour le spectacle, mais avec le temps, les otages développent souvent la peur que si leurs fausses émotions sont inconsidérées, leur vie pourrait être en danger. Ainsi, au lieu de montrer de fausses émotions, ils finissent par développer de véritables sentiments.
Le syndrome de Stockholm ne se limite pas aux otages
La maladie du syndrome de Stockholm ne se limite pas aux seules victimes kidnappées ou prises en otages. Au contraire, de nombreuses autres personnes peuvent souffrir de ce problème. Le problème est extrêmement visible chez les personnes victimes de violence domestique ou de maltraitance sur enfants. En outre, les personnes qui ont été prisonnières, prostituées et esclaves font partie des personnes qui risquent également de souffrir du même problème à long terme. Bien que le ratio de patients atteints du syndrome de Stockholm puisse varier en fonction de la situation, une chose ne peut néanmoins être ignorée : même si les otages sont les principales personnes souffrant de ce problème, d’autres personnes peuvent également en être affectées compte tenu de la situation et de l’état.
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