Le syndrome paranéoplasique est un ensemble de signes et de symptômes dus à divers facteurs qui sont généralement liés de loin à la maladie cancéreuse sous-jacente dans le corps, mais dont le voisinage immédiat de l’organe impliqué dans le cancer n’en est pas responsable.[1]. Il est probable que le syndrome paranéoplasique survienne loin du site du cancer et n’y est généralement pas directement lié.
Que manger quand on souffre du syndrome paranéoplasique ?
Tout d’abord, procurez-vous les médicaments auprès d’un médecin agréé et prenez-les en conséquence et à temps. Informez-le si un changement est ressenti ou si les symptômes semblent avoir progressé.
Certains syndromes paranéoplasiques entraînent des complications endocriniennes telles qu’une diminution de l’urée, des acides aminés comme l’alanine, etc. dans le corps. Ces composants dans le sang peuvent être reconstitués en suivant un régime riche en protéines, généralement présent dans les légumineuses, les légumineuses, la viande, le foie, les noix, etc.
Dans le syndrome paranéoplasique rénal, on retrouve une hypoalbuminémie due à une filtration excessive de l’albumine et qui peut être reconstituée par un régime riche en protéines, notamment en teneur en albumine. Les aliments riches en albumine comprennent le poulet, le fromage cottage, les œufs à la diable, l’omelette, le poisson,yaourt, etc.
Les syndromes paranéoplasiques gastro-intestinaux sont généralement associés à un syndrome de malabsorption entraînant une diminution de l’absorption de la vitamine B12 et du cholestérol ; la vitamine B12 doit donc être apportée dans l’alimentation, que l’on trouve généralement dans la viande, le foie, le poisson et d’autres produits non végétariens.[2]. Régime riche en acides gras, il est important avec le cholestérol afin de maintenir des niveaux minimaux de ces composants dans le sang. Il peut être pris dans le cadre d’un régime alimentaire avec des produits riches en graisses comme le ghee, le beurre, etc.
Dans les syndromes hématologiques paranéoplasiques, il existe différents types d’anémies comme l’anémie chronique, l’anémie aplasique, l’anémie hémolytique auto-immune, etc. et d’autres troubles comme la coagulation intravasculaire diffuse, où la concentration d’hémoglobine dans le sang diminue jusqu’à des valeurs très faibles pour lesquelles l’acide folique et le fer sont très importants pour reconstituer les réserves d’hémoglobine. Les aliments riches en acide folique comprennent les noix comme les amandes, les noix de cajou ; les légumes à feuilles vertes, le foie, etc. Les aliments riches en fer comprennent les légumes à feuilles vertes, les céréales,jaggery, guar etc.
Une quantité adéquate d’eau doit être prise chaque jour afin de réduire la toxicité et l’excrétion efficace des médicaments par les reins.
Que faut-il éviter en cas de syndrome paranéoplasique ?
Tous les médicaments supplémentaires, les médicaments ayurvédiques doivent tous être évités et seuls les médicaments sur ordonnance doivent être pris sous la direction d’un professionnel.
Le syndrome paranéoplasique le plus couramment rencontré est l’hypercalcémie qui est observée dans de nombreuses tumeurs. Le régime alimentaire suivi doit donc être pauvre en calcium. Les aliments riches en calcium sont généralement des produits laitiers comme le lait, le fromage et le yaourt. Les autres aliments riches en calcium sont les fruits de mer, les légumes verts à feuilles, les légumineuses, les fruits secs, le tofu et les aliments enrichis en calcium.[3]. Tout cela est à éviter dans le syndrome paranéoplasique ayant pour caractéristique principale l’hypercalcémie.
Certains syndromes paranéoplasiques entraînent des complications endocriniennes telles que l’hyperglycémie, dans laquelle les aliments riches en glucides doivent être évités afin de diminuer la quantité de glucose formé dans le sang, qui est généralement utilisé de manière excessive par les cellules cancéreuses, peut provoquer un diabète sucré ainsi qu’une insuffisance rénale après un certain temps. Ainsi, les aliments riches en glucides comme les céréales,bananes, patates douces, betteraves, etc. sont à proscrire.
Nourriture épicéedoit être évité car cela peut conduire àdouleur abdominalece qui peut masquer la douleur due au syndrome paranéoplasique gastrique.
Conclusion
En raison de l’implication généralisée de parties du corps et d’organes dans la tumeur et dans les syndromes paranéoplasiques associés, le régime alimentaire du patient doit être bien planifié et organisé spécifiquement pour chaque patient. Tous les facteurs alimentaires associés au syndrome paranéoplasique du patient doivent être gardés à l’esprit avant d’établir un tableau alimentaire pour le patient. Un soin particulier est nécessaire dans les constituants de l’alimentation afin d’éviter les complications et d’aider la tumeur à guérir rapidement et à éliminer le syndrome paranéoplasique.
Références :
- https://emedicine.medscape.com/article/280744-overview?src=android&devicetype=android&osversion=9&appversion=6.1.1&src=medscapeapp-android&ref=share
- https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminB12-HealthProfessional/
- https://www.healthline.com/nutrition/15-calcium-rich-foods
Lire aussi :
- Syndrome paranéoplasique : causes, symptômes, traitement, pathogenèse, types
