Que manger et éviter en cas d’incontinence nocturne ?

C’est une idée courante parmi les parents dont les enfants souffrent de cette maladie que la restriction de l’eau peut contrôler ce trouble qui peut avoir des résultats assez désastreux. Il convient de noter que la plupart des études réalisées jusqu’à présent sur l’incontinence nocturne ont montré qu’une thérapie d’hydratation adéquate est très importante pour son traitement. Lorsque l’enfant est soumis à une thérapie de restriction hydrique, il suit la psychologie inverse consistant à prendre moins de liquides pendant la journée et à prendre soudainement une grande quantité de liquides le soir ou la nuit, ce qui ne sert ni l’objectif ni la maladie. Cela peut également entraîner des effets néfastes sur le corps, commedéshydratation, déséquilibre électrolytique, etc. qui peuvent être plus nocifs que bénéfiques.

Que manger en cas d’incontinence nocturne ?

Une thérapie d’hydratation adéquate est nécessaire pour maintenir avec précision le débit urinaire et l’activité mictionnelle. Les exercices d’entraînement de la vessie visant à développer la continence avec un volume élevé d’apport hydrique et sans miction d’urine ne doivent pas être suivis car ils ne sont pas utiles mais plutôt nocifs.

Des habitudes alimentaires appropriées doivent être développées, comme manger au moins deux heures avant de se coucher et s’abstenir de manger juste avant de se coucher. Des repas plus légers doivent être consommés au dîner et uniquement des fruits autres que les agrumes commepomme,banane, poire, etc. doivent être pris après le soir. Eau,Gingembreale, le jus naturel peut être donné sous forme de suppléments liquides lorsque l’enfant a soif.

Que faut-il éviter en cas d’incontinence nocturne ?

Il est toujours plus important de savoir ce qu’il faut éviter que de savoir quoi manger. Les liquides contenant de la caféine comme les boissons gazeuses doivent être évités pendant la nuit car ils sont de nature diurétique et peuvent précipiter l’incontinence nocturne. La consommation excessive de liquide pendant la nuit doit être minimisée. Les habitudes alimentaires anormales comme manger tard le soir, manger en regardant la télévision, consommer des aliments juste avant de se coucher doivent également être évitées.

Il est également recommandé de réduire peu d’aliments pendant la nuit car ils sont associés à une incidence plus élevée d’énurésie nocturne, dont certains sont le lait et les produits connexes comme le beurre, le fromage, les œufs, les agrumes ou les fruits contenant beaucoup d’eau comme la pastèque, le melon, l’orange, etc., les jus en conserve hypertoniques, les produits contenant de la caféine commechocolat, cacao, boissons gazeuses, etc.[1] D’autres mythes comme manger des dattes séchées, des abricots, du poivre noir, etc. peuvent être bénéfiques et doivent également être évités car il n’existe aucune preuve de ce type à l’appui de ces produits.

Dans les cas qui ne peuvent être traités par une restriction alimentaire et un maintien de l’hydratation, un traitement médical doit être recherché. Il s’agit d’une forme de traitement efficace avec un taux de guérison de près de 100 % et très peu de rechutes ou de récidives. Le groupe de médicaments recherché a été utilisé pour soigner l’incontinence nocturne. L’acétate de desmopressine, une forme recombinante d’hormone antidiurétique, constitue le pilier du traitement car il réduit la formation d’urine. Un autre groupe de médicaments comprend les antidépresseurs tricycliques comme l’imipramine, les médicaments anticholinergiques comme l’oxybutynine, la toltérodine, le flavoxate, etc.[2]a été utilisé avec succès dans le traitement et agit comme une alternative à la desmopressine pour réduire le facteur coût de la thérapie.

Conclusion

Une hydratation optimale reste la prise en charge de l’incontinence nocturne contenant de la caféine, comme le prouvent la plupart des études de recherche. Habituellement, aucune recommandation alimentaire spécifique n’a été proposée pour sa consommation pendant son état. Il est recommandé d’éviter les produits riches en caféine, les jus hypertoniques, les boissons gazeuses, le lait et les produits connexes, etc. avant le coucher. Les habitudes alimentaires et buvantes doivent être corrigées.

Il est préférable d’éviter les mythes non prouvés ou sans conséquence pour sauver votre enfant d’effets secondaires inconnus. Les médicaments ayurvédiques et les traitements à base de plantes ne doivent être suivis que s’ils fournissent des preuves adéquates de taux de réussite et des études de recherche valides, car ils ont des effets secondaires dangereux dont l’ampleur est inconnue. L’initiation d’un traitement médical ne doit être effectuée que sur prescription d’un médecin agréé, car ces médicaments sont hautement toxiques s’ils sont consommés à une dose supérieure à la dose stipulée.

Références : 

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK62715/
  2. https://emedicine.medscape.com/article/1014762-overview?src=android&devicetype=android&osversion=9&appversion=6.2.2&src=medscapeapp-android&ref=share

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