La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui entraîne un dysfonctionnement du cerveau et de la moelle épinière. Il s’agit d’un trouble du mouvement et d’un handicap dans lequel les patients affectés ne seront pas en mesure de marcher ni même de se tenir debout. La gaine de myéline, la couche protectrice présente sur les neurones, s’érode, exposant les fibres nerveuses. Comme il y a un espace entre les nerfs, la transmission des informations sera lente, voire inexistante. La coordination entre les neurones pour effectuer l’activité est retardée, ce qui entraîne un déficit de communication entre le cerveau et le reste du corps. La SEP peut entraîner des dommages permanents ou une détérioration des nerfs en fonction du nombre de nerfs touchés. Les signes et symptômes de la maladie dépendent de la zone nerveuse touchée. Il peut y avoir soit une invalidité permanente, soit une rémission des symptômes pendant de longues périodes sans développement d’autres symptômes. Il s’agit d’une forme cyclique de la maladie. Il n’existe aucun traitement contre la sclérose en plaques, le maintien d’un mode de vie sain peut être utile pour soulager les symptômes et la progression de la maladie. Le traitement de la SEP peut contribuer à un rétablissement précoce et modifier la progression de la maladie. Les options de traitement de la SEP comprennent des immunosuppresseurs tels que les corticostéroïdes (oraux et injectables).
Qui est à risque de SEP ?
Voici la liste des facteurs responsables du développement de la sclérose en plaques :
Facteurs démographiques(Âge, sexe et race). Les personnes âgées de 15 à 55 ans sont susceptibles de développer la SEP, même si le risque existe à tout âge. Les femmes sont plus susceptibles de développer la maladie en raison de variations génétiques et courent un double risque de développer la SEP. Elle est plus répandue chez les descendants asiatiques, africains ou amérindiens. Parmi toutes les races, les origines nord-européennes sont les plus à risque.
Fumeur. Selon une étude, les fumeurs courent un risque 1,5 fois plus élevé de développer la SEP que les non-fumeurs. Le tabagisme augmente le taux de progression de la maladie. Les fumeurs subissent rapidement la première crise de SEP, puis les deuxièmes événements se produisent plus tôt que les non-fumeurs, ce qui entraîne une SEP cyclique.
Histoire familiale. Bien que la SEP ne soit pas une maladie héréditaire, il a été établi que les parents ou les frères et sœurs souffrant de SEP sont susceptibles de développer la SEP. La présence de SEP chez l’un des membres de la famille augmente le risque de développer la SEP.
Infections. Le virus Epstein-Barr (EBV), la mononucléose infectieuse et l’herpèsvirus humain 6 (HHV-6) sont les facteurs de risque possibles de développement de la SEP. Ces infections augmentent également le taux de progression de la maladie. Les virus augmentent l’inflammation et provoquent une rupture de la gaine de myéline.
Indice de masse corporelle(IMC). Selon une étude canadienne, les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé courent un risque accru de développer la SEP. La gestion du poids est très importante pour un bien-être sain. L’obésité peut être un facteur contribuant à la SEP.
Facteurs environnementaux. Le nombre de personnes qui partent dans des climats tempérés, notamment au Canada, dans le nord des États-Unis, en Nouvelle-Zélande, dans certaines parties de l’Australie et en Europe, est en augmentation.
Maladies auto-immunes. Les personnes souffrant déjà de maladies auto-immunes (lupus érythémateux disséminé (LED), diabète de type 1, maladie thyroïdienne auto-immune,psoriasis,maladie inflammatoire de l’intestinetpolyarthrite rhumatoïde(PR) sont susceptibles de développer la SEP. Le système immunitaire est déjà affaibli et tout facteur déclenchant peut conduire à la SEP.
Vitamin D. Les personnes ayant de faibles niveaux de vitamine D en raison d’une faible exposition au soleil sont associées à un risque accru de SEP.
Le stress, le tabagisme, le manque de sommeil et la chaleur sont des facteurs déclenchants du développement de la SEP. Les facteurs de risque peuvent être modifiés par de simples changements de mode de vie, tels que le contrôle du poids corporel, la prévention du tabagisme et une exposition suffisante au soleil pour des niveaux optimaux de vitamine D dans le corps.
Quel est son pronostic ?
Le pronostic des formes non sévères de SEP est bon. La majorité des personnes atteintes de SEP vivent environ sept ans de moins que leur espérance de vie normale.
Conclusion
La sclérose en plaques, le trouble inflammatoire des nerfs, présente un certain nombre de facteurs de risque. Les personnes âgées (15 à 55 ans), les femmes, les fumeurs, certaines infections virales et maladies auto-immunes, les antécédents familiaux et les taux de vitamine D augmentent le risque de développement et de progression de la SEP.
Références :
- https.//www.mstrust.org.uk/a-z/risk-developing-ms
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