Les changements de mode de vie jouent un rôle majeur dans la gestion des symptômes de la douleur myofasciale. Les médicaments et autres traitements invasifs peuvent prévenir la douleur dans une certaine mesure et pour obtenir un traitement complet, le patient doit également modifier son mode de vie.
Changements de mode de vie pour le syndrome de douleur myofasciale
Exercice. Presque dans tous les schémas thérapeutiques décidés pour la gestion de la douleur myofasciale, l’exercice apparaît essentiellement. L’exercice est une option importante de prise en charge de la douleur et de la raideur musculaire dues au syndrome de douleur myofasciale.1Il est à noter que l’exercice doit être effectué selon les instructions du physiothérapeute, sinon cela pourrait aggraver les symptômes.Exercices aquatiquesfonctionnent bien en raison de leur faible impact, tandis que les exercices avec des rouleaux en mousse aident à relâcher la raideur.
Méditation. Le pouvoir de l’esprit est crucial dans la gestion des symptômes de la douleur myofasciale.2Diverses techniques utilisées pour améliorer la santé mentale comprennent la relaxation, l’imagerie, l’hypnose, le biofeedback et la méditation. Comme le cerveau est également impliqué dans la progression de la douleur, les patients mentalement aptes sont plus capables de gérer la douleur. De plus, non seulement la douleur du patient est gérée grâce à ces techniques, mais les facteurs de stress émotionnels tels que l’anxiété et la dépression sont également maîtrisés.
Régime. Le syndrome de douleur myofasciale survient généralement chez les personnes physiquement inactives ou obèses.3Ainsi, le régime alimentaire doit être tel qu’il ne doit pas augmenter le poids du patient. La réduction de poids a un effet positif sur les symptômes myofasciaux. Le régime alimentaire doit contenir des aliments nutritifs et doit contenir une quantité optimale d’antioxydants. De plus, les aliments ayant des propriétés inflammatoires doivent être évités. La plupart des médecins recommandent un régime végétarien à ces patients.
Rechargez-vous. Le patient doit se ressourcer en buvant des boissons nutritives et en suivant une alimentation saine. Un symptôme courant du syndrome de douleur myofasciale est la fatigue et cela ne peut être géré qu’en fournissant de l’énergie au corps et en le rechargeant.
Socialiser. Les amis et les membres de la famille jouent un rôle important pour garder le patient heureux en s’adaptant à son mode de vie. Les douleurs chroniques et la mobilité réduite ont un impact négatif sur le patient et il commence progressivement à vivre en isolement. Cela aggrave encore la situation. La famille doit soutenir le patient avec une alimentation saine, un sommeil réparateur et maintenir une relation saine.
Complément alimentaire. Il a été constaté que la carence en diverses vitamines et minéraux entraîne des maladies myofasciales. Compléter le corps avec ces substances aide à soulager les symptômes. Les acides gras oméga 3 sont des compléments alimentaires utilisés pour réduire la douleur et améliorer la santé mentale. Une carence en vitamine D provoque des douleurs musculo-squelettiques, son ajout à l’alimentation aide donc à soulager la douleur. D’autres compléments alimentaires comprennent le magnésium, le calcium et la S-adénosylméthionine.
Gestion des maladies chroniques. Les maladies chroniques mal prises en charge constituent également un facteur de risque de développement du syndrome douloureux myofascial. Ces maladies comprennent les maladies cardiovasculaires. Ainsi, ces maladies doivent être correctement gérées soit par des médicaments, soit par des changements de mode de vie, soit par une combinaison des deux.
Évitez l’activation du point de déclenchement. Le patient doit veiller à éviter les activités qui activent le point déclencheur. Le syndrome de douleur myofasciale est également causé par une action musculaire répétitive. Ainsi, tout travail nécessitant des mouvements musculaires répétitifs doit être évité.
Sommeil sonore. Outre une alimentation saine, des boissons santé et des suppléments nutritionnels, un sommeil réparateur est également une condition préalable pour soulager la fatigue et recharger le corps. Le patient doit maintenir un horaire de sommeil approprié pour se soulager de la fatigue.
Loisirs. Le patient doit s’adonner à ses activités préférées. Ces activités devraient aider à détourner l’attention de la douleur et de la maladie.
Bonne posture. Une mauvaise posture est également un facteur de risque d’activation du facteur déclencheur. Ainsi, le patient doit maintenir une bonne posture assise et endormie.
Conclusion
Divers changements de mode de vie aident à gérer les symptômes de la maladie. Ces changements de mode de vie comprennent l’exercice, une alimentation saine, des suppléments alimentaires, la méditation, un sommeil réparateur, une bonne posture et l’évitement de l’activation des points déclencheurs.
Références :
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6323330/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5412127/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5068745/
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