Tests pour diagnostiquer un mal de dos ou un mal de dos : sang, examens radiologiques

Le coût du traitement des maux de dos et la durée de vie ont augmenté au cours des cinq dernières décennies. Les maux de dos sont plus fréquents chez les patients âgés. Le coût du traitement comprend le coût des investigations visant à évaluer et diagnostiquer l’étiologie des maux de dos. Le mal de dos est le plus souvent lié àaccident du travail,accident de voitureet les maladies dégénératives. Les investigations sont précises et utiles pour diagnostiquer la cause, un traitement approprié est donc proposé. Tous les maux de dos peuvent ne pas nécessiter d’investigations très coûteuses ni une répétition fréquente de telles investigations. La plupart des investigations sont envisagées lorsque les symptômes sont exagérés ou que la zone des symptômes a changé. Le diagnostic clinique est considéré comme une conclusion subjective d’expert et non comme une conclusion objective. Le diagnostic clinique subjectif est différent lorsque deux médecins examinent le même patient. On peut diagnostiquer une douleur dans le bas du dos comme un renflement discal lombaire et un autre médecin peut diagnostiquer les mêmes symptômes qu’une hernie discale lombaire. La différence de diagnostic subjectif est éliminée lorsqu’un test objectif est disponible comme l’IRM. Les deux médecins concluront au même diagnostic sur la base des résultats de l’image IRM.

Pourquoi les médecins préfèrent-ils souvent répéter l’IRM ou toute autre investigation lorsque les symptômes sont modifiés ? La question a plusieurs réponses, mais la raison la plus courante est de voir des preuves objectives. Les médecins sont interrogés par les patients, les assureurs et les communautés juridiques concernant les preuves objectives du diagnostic. Le patient veut la vérité, les assureurs veulent éliminer les coûts supplémentaires d’enquête et la communauté juridique veut utiliser les preuves pour protéger les intérêts du patient ou d’un tiers. L’enquête est la principale source de débat et d’argumentation sur les questions juridiques. Les enquêtes doivent être fournies comme preuve objective pour protéger le patient et le prestataire de services comme le médecin. Le coût des traitements médicaux augmente chaque année, tout comme la qualité des traitements et le mode de vie.

Comment maîtriser le coût des investigations et des traitements ? Empêcher la duplication d’une même enquête et éviter des traitements inutiles peut contenir les coûts. De même, le coût peut rester faible si l’investigation n’est pas répétée lorsque le caractère des symptômes ou le diagnostic n’est pas modifié. Les investigations sont répétées lorsque le patient décide de prendre un deuxième ou un troisième avis. Les médecins consultants ont souvent du mal à obtenir une copie des investigations antérieures. Les difficultés sont créées par les directives gouvernementales telles que les violations de la HIPPA, les directives des hôpitaux ou des laboratoires en raison de la crainte d’une violation de la HIPPA et des directives des assureurs. L’assureur préfère laisser les investigations être accessibles au médecin employé par l’assureur. L’hôpital ou le laboratoire préfère partager les investigations avec un médecin qui bénéficie des privilèges de l’hôpital ou du laboratoire. Le médecin ne traiterait pas le patient si des preuves objectives n’étaient pas disponibles.

Le mal de dos est causé par des anomalies de la colonne vertébrale, du nerf de pincement etmaladies auto-immunes. Le diagnostic est important pour conclure un traitement approprié. Les études de laboratoire et radiologiques réalisées pour diagnostiquer les maux de dos sont les suivantes.

Tests pour diagnostiquer les maux de dos ou les maux de dos

Examen sanguin :

  • Taux de sédimentation des érythrocytes (ESR)– La VS est augmentée lorsque le mal de dos est provoqué par une polyarthrite rhumatoïde (maladie auto-immune) et une infection (abcès péridural, discite ou ostéomyélite).1
  • Protéine C-réactive (CRP)– La CRP est augmentée chez les patients ayant des antécédents d’arthrite (arthrose) ou d’inflammation d’une maladie articulaire (polyarthrite rhumatoïde). Les cytokines et les facteurs protéiques associés sont élevés aux premiers stades de la maladie rhumatoïde. Les facteurs cytokines sont utilisés comme marqueurs pour diagnostiquer le stade précoce de la polyarthrite rhumatoïde.1
  • Nombre de globules blancs: Augmentation chez les patients ayant des antécédents d’abcès péridural, d’arthrite, d’ostéomyélite ou d’infections.
  • Facteurs rhumatoïdes (RF)– Le RF est une molécule protéique appelée anticorps. Soixante-dix à quatre-vingt-dix pour cent des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde présentent la présence de RF. Le test RF est souvent un test non spécifique, car le RF est également présent chez les patients souffrant d’autres types de maladies auto-immunes. Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde sont moins graves lorsque le RF est absent.
  • Protéines modifiées à la citrulline (anti-CCP)-Les anticorps spécifiques produits dans la maladie rhumatoïde avant et pendant les symptômes se lient à la citrulline. Le test est spécifique. Le test est toujours positif dans l’arthrite rhumatoïde de l’épaule malgré l’absence de RF. L’anti-CCP prédit la gravité de la polyarthrite et de la maladie rhumatoïde (RD) ainsi que la DR subclinique.
  • Test sanguin ANA– ANA est un test d’anticorps non spécifiques. Les résultats sont positifs dans toutes les maladies auto-immunes.
  • Marqueur génétique HLA-B27– Le test est positif dans les maladies inflammatoires des articulations comme la maladie psoriasique de la hanche, la spondylarthrite ankylosante et le syndrome de Reiter.
  • Anticorps antineutrophiles cytoplasmiques (ANCA)– Les ANCA sont un anticorps anormal observé en milieu hospitalier ayant des antécédents de douleurs articulaires de la hanche causées par un granulome de Wegener. Un examen sanguin pour déterminer le taux d’ANCA est effectué pour exclure le granulome de Wegener comme cause de douleurs articulaires de la hanche.

Examen radiologique-

  • Radiographie: Aide au diagnostic de l’ostéoporose, des fractures, des luxations, de la sténose foraminale et des discopathies dégénératives.
  • Tomographie informatisée (TDM): Le scanner est un appareil important pour l’ostéoporose, les fractures, les luxations, la sténose foraminale, les discopathies dégénératives, les hernies discales et les lésions des tissus mous (tendon, déchirure musculaire).
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM): Il s’agit d’une investigation fréquemment utilisée dans le diagnostic des maux de dos. L’IRM est un outil d’investigation fiable pour diagnostiquer l’ostéoporose, les fractures, les luxations, la sténose foraminale, les discopathies dégénératives et les hernies discales. A noter : 40 % des IRM montrent des disques bombés chez les patients asymptomatiques. 20 % des cas de rupture discale n’ont jamais été retrouvés à l’IRM.
  • Myélogramme: Le myélogramme était l’étude la plus fréquente réalisée avant la chirurgie dans le passé. Le myélogramme a été réalisé moins souvent à mesure que les études IRM sont devenues plus fréquentes. Le myélogramme est une étude aux rayons X dans laquelle un colorant radio-opaque est injecté directement dans le canal rachidien. Le myélogramme fournit des informations plus fiables sur la sténose spinale et la sténose foraminale.
  • Ultrason: L’échographie fournit des informations sur un caillot sanguin ou des calculs calcifiés. L’échographie est souvent utilisée pour exclure la présence de caillots sanguins artériels et veineux dans le bas des jambes.
  • EMG: Des études d’électromyographie sont réalisées pour évaluer les lésions nerveuses et la radiculopathie.
  • Scan osseux: Mesure la concentration de calcium dans les os et aide au diagnostic des tumeurs osseuses, des fractures par compression et de l’ostéoporose.
  • Densitométrie osseuse: Pour détecter l’ostéoporose.
  • Analyse péridurale ou liquide céphalo-rachidien (LCR)– Le liquide péridural ou liquide céphalo-rachidien est analysé pour diagnostiquer un abcès péridural, une discite, une ostéomyélite ou une méningite comme cause de maux de dos.
  • Ultrason– Une échographie du dos est réalisée pour diagnostiquer un abcès péridural ou un hématome.2

Références : 

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4653962/
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4393543/

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