Qu’est-ce que la mélioïdose ?
La mélioïdose est uneinfection bactériennecela peut être observé chez les personnes qui entrent en contact direct avec du sol ou de l’eau contaminés. Elle est également connue sous le nom de maladie de Whitmore. La mélioïdose est couramment observée en Asie du Sud-Est et dans certaines régions d’Australie. Sa prévalence aux États-Unis est assez rare selon le Center for Disease Control.[1,2]
La bactérie responsable de la mélioïdose est connue sous le nom de Burkholderia pseudomallei et a tendance à être présente à la fois dans le sol et dans l’eau. Aux États-Unis, les cas de mélioïdose surviennent chez des personnes qui ont voyagé dans des pays où cette maladie est répandue, comme la Malaisie, l’Australie du Nord, la Thaïlande et Singapour.[1,2]
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou qui sont plus âgées sont les plus vulnérables à la mélioïdose. De plus, les personnes souffrant de problèmes médicaux sous-jacents tels que le diabète, un dysfonctionnement hépatique, un dysfonctionnement rénal, un cancer et des problèmes pulmonaires courent également un risque accru de développer une mélioïdose.[1,2]
Quel est le mode de transmission de la mélioïdose ?
Comme indiqué, le principal mode de transmission de la mélioïdose à l’homme est le contact direct avec du sol et de l’eau contaminés. Les bactéries peuvent s’infiltrer à la surface de la peau en pénétrant par des coupures et des contusions sur la peau ou une personne peut inhaler des gouttelettes d’eau contaminées présentes dans l’air par la bouche. Il n’y a pas de transmission interhumaine en cas de mélioïdose. Outre les humains, la mélioïdose peut également être observée chez certains animaux comme les moutons, les chèvres, les chevaux, les chats et les chiens.[2]
Quels sont les symptômes de la mélioïdose ?
La mélioïdose peut provoquer divers symptômes chez l’homme. En effet, la bactérie peut affecter divers organes du corps. Les symptômes commencent à apparaître dans les deux à quatre semaines suivant la transmission de l’exposition à la bactérie. Cependant, dans certains cas, une personne atteinte de mélioïdose peut rester asymptomatique pendant des années.[2]
Les symptômes de la mélioïdose dépendent de la partie du corps affectée. Si le sang est infecté, le patient peut éprouver des difficultés respiratoires, de la confusion, des maux de tête, de la fièvre, des douleurs dans les articulations et des douleurs à l’estomac. Si la peau est affectée par la mélioïdose, le patient aura de la fièvre, un écoulement de la plaie par laquelle la bactérie est entrée dans le corps, une douleur, un gonflement et un érythème autour de la zone touchée.[2]
La mélioïdose peut également affecter les poumons. Lorsque cela se produit, le patient commence à ressentir des douleurs thoraciques, des quintes de toux fréquentes, des maux de tête persistants, de la fièvre et une perte d’appétit. La mélioïdose devient extrêmement grave si plusieurs systèmes corporels sont affectés ou en cas d’infection septique. Dans de tels cas, le taux de mortalité d’une personne augmente jusqu’à 90 %. Certains des symptômes de la forme septique de la mélioïdose comprennent des douleurs thoraciques, des maux de tête, de la fièvre,convulsions, des douleurs articulaires et une perte de poids involontaire.[2]
Comment diagnostique-t-on la mélioïdose ?
Pour arriver au diagnostic de mélioïdose, le médecin s’enquiert d’abord auprès du patient sur les symptômes. Le médecin demandera également si le patient a voyagé hors du pays dans une région où la mélioïdose pourrait être répandue. Ceci sera suivi d’un examen physique détaillé.[2]
Puisque la mélioïdose est une infection qui ressemble à d’autres affections commetuberculoseou une pneumonie, il devient prudent d’exclure ces conditions avant de poser un diagnostic de mélioïdose. Cela se fait en effectuant une culture du sang, des crachats, du pus et de l’urine. Une observation attentive des échantillons pendant la culture révélera la croissance de la bactérie responsable de la mélioïdose, confirmant ainsi le diagnostic.[2]
Il est assez rare que les médecins demandent des examens d’imagerie pour poser un diagnostic de mélioïdose, mais cela peut être très utile pour déterminer l’étendue de la progression de la maladie et élaborer un plan de traitement pour le patient.[2]
Comment traite-t-on la mélioïdose ?
Les antibiotiques intraveineux constituent la première ligne de traitement de la mélioïdose. La ceftazidime ou le méropénème sont le choix des médicaments utilisés pour traiter cette maladie. Les médicaments sont administrés pendant une période d’environ deux semaines.[2]
Après le traitement par antibiotiques IV, le patient se verra prescrire un traitement antimicrobien oral comme l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole. Il est obligatoire que le patient suive le traitement médicamenteux contre la mélioïdose pour être complètement guéri et éviter la récidive de la maladie.[2]
La mélioïdose peut-elle être évitée ?
La mélioïdose est une maladie qui peut être évitée. Il existe certaines précautions qu’une personne peut prendre si elle visite une région où la mélioïdose est assez courante. Ces précautions incluent.[1,2]
- Couvrez toutes les plaies ou plaies ouvertes afin que les bactéries ne puissent pas pénétrer dans le corps par cette voie. C’est particulièrement vrai en cas de contact avec de l’eau ou du sol contaminé.
- Il est également essentiel de porter des bottes et des gants de protection lors de travaux dans des eaux stagnantes ou dans des sols contaminés.
- Dans les cas où une personne souffre d’une maladie préexistante comme le diabète ou d’un système immunitaire affaibli, il est préférable de consulter un médecin avant de se lancer dans un voyage dans un endroit où il peut y avoir des risques de contracter une maladie comme la mélioïdose.[2]
Références :
- https://www.cdc.gov/mélioïdose/transmission/index.html
- https://www.medicalnewstoday.com/articles/mélioïdose
