Qu’est-ce que l’infarctus pulmonaire ou infarctus du poumon ?
La mort d’un ou plusieurs segments du tissu pulmonaire due à un déficit d’apport sanguin est connue sous le nom d’infarctus pulmonaire ou d’infarctus du poumon. Le segment de tissu mort est appelé infarctus. La cause d’un déficit ou d’une diminution du flux sanguin est généralement une obstruction d’un vaisseau sanguin qui dessert les poumons. L’obstruction peut prendre la forme d’un caillot sanguin ou de bulles d’air dans la circulation sanguine (embolie). Le blocage pourrait également provenir d’un caillot qui s’est formé dans le vaisseau sanguin lui-même et continue de rester à l’endroit où il s’est formé. Ce type de caillot est appelé thrombus. Normalement, dans les poumons sains, ces blocages n’entraînent pas la mort des tissus puisque le sang atteint sa destination par des voies alternatives. Si les poumons ne sont pas sains, c’est-à-dire s’ils sont infectés, congestionnés ou ne disposent pas d’un apport d’air insuffisant, des infarctus pulmonaires peuvent survenir suite au blocage d’un vaisseau sanguin. Les infarctus peuvent prendre jusqu’à deux à trois semaines pour guérir, les tissus morts étant remplacés par du tissu cicatriciel.
Causes de l’infarctus pulmonaire ou de l’infarctus du poumon
Déficience ou diminution du flux sanguin due à l’obstruction d’un vaisseau sanguin alimentant les poumons. L’obstruction peut être un caillot sanguin, des bulles d’air dans la circulation sanguine (embolie), un caillot qui s’est formé dans le vaisseau sanguin lui-même et qui continue de rester à l’endroit où il s’est formé (thrombus). Normalement, dans les poumons sains, ces blocages n’entraînent pas la mort des tissus puisque le sang atteint sa destination par des voies alternatives. Si les poumons ne sont pas sains, c’est-à-dire s’ils sont infectés, congestionnés ou ne disposent pas d’un apport d’air insuffisant, des infarctus pulmonaires peuvent survenir suite au blocage d’un vaisseau sanguin.
Signes et symptômes de l’infarctus pulmonaire ou de l’infarctus du poumon
- Douleur aiguë dans la poitrine qui irradie jusqu’à l’épaule.
- Du sang dans les crachats.
- Toux.
- Fièvre.
- Difficulté à respirer.
- Augmentation du rythme cardiaque (tachycardie).
- Frottement pleural.
- Diminution des bruits respiratoires.
- Un hoquet constant.
- Transpiration abondante.
- Son sourd entendu lors d’une percussion thoracique.
- Parfois, le patient peut se trouver en état de choc.
- L’analyse sanguine révèle une augmentation du nombre de globules blancs et du taux de sédimentation.
Tests pour diagnostiquer un infarctus pulmonaire ou un infarctus du poumon
- Gaz du sang artériel ou capillaire.
- Test des D-dimères.
- Des analyses de sang qui révèlent une augmentation du nombre de globules blancs et du taux de sédimentation.
- Radiographie pulmonaire.
- Scanner de la poitrine.
- Angiographie pulmonaire CT.
- Scan de ventilation/perfusion.
- IRM.
- Échocardiographie.
Traitement de l’infarctus pulmonaire ou de l’infarctus du poumon
Le traitement consiste à fournir un soutien cardio-pulmonaire initial. Des anticoagulants sont administrés afin d’empêcher la croissance du caillot et doivent être instaurés chez les patients ne présentant aucun risque de saignement actif. La thrombolyse est réalisée en cas d’embolie pulmonaire (EP), si l’embolie est volumineuse. Une ventilation mécanique peut être administrée pour fournir une assistance respiratoire et également pour agir comme traitement d’appoint en cas de défaillance du système circulatoire. La transfusion de globules rouges concentrés contribue grandement à améliorer l’oxygénation. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire dans certains cas et comprend une embolectomie et la mise en place chirurgicale de filtres pour veine cave (filtres Greenfield).
