L’hyperstimulation ovarienne affecte-t-elle la qualité des ovules et comment se débarrasser du SHO pendant la grossesse ?

L’implication d’une concentration élevée d’œstradiol et d’un grand nombre d’ovocytes dans le SHO sur les résultats de la procréation assistée n’est pas évidente dans les dossiers cliniques.

Dans une analyse de fécondation in vitro (FIV), comprenant des cycles de FIV conventionnelle, d’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes et de don d’ovocytes, montrent que, bien que le taux de fécondation moyen ressemble davantage à celui d’autres groupes, la proportion d’ovocytes récupérés ayant produit des embryons d’une qualité adaptée au transfert a diminué de manière significative avec l’augmentation du nombre d’ovocytes en récupération.1

L’hyperstimulation ovarienne affecte-t-elle la qualité des ovules ?

L’influence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne sur la qualité des embryons et le taux d’implantation et de grossesse :

Certaines recherches indiquent que l’hyperstimulation ovarienne peut entraîner des taux d’implantation dans les phases de soins de fécondation assistée. D’autres études estiment que le syndrome d’hyperstimulation ovarienne n’a pas d’impact sur les taux d’implantation ni sur la qualité des ovocytes et des embryons. Le but de cette étude était d’évaluer la qualité embryonnaire, l’implantation et les taux de grossesse des patientes atteintes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne en les comparant à un groupe témoin sans SHO.

Des médicaments à forte dose sont administrés aux patientes suivant un traitement de fertilité pour stimuler les ovaires. Cela peut parfois entraîner des anomalies chromosomiques dans leurs ovules, entraînant éventuellement des échecs de grossesse et des enfants atteints desyndrome de Down(une maladie génétique causée par une erreur dans la division cellulaire appelée « non-disjonction)
Une étude a été menée sur 1 900 patientes présentant une indication d’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, parmi lesquelles 150 cas présentaient un syndrome d’hyperstimulation ovarienne et les autres non. Les protocoles courts et longs ont été utilisés. L’hormone gonadotrophine chorionique humaine a été induite et un minimum de 3 follicules ont atteint 19 mm de diamètre. Des œufs M2 (l’œuf est dans la deuxième phase de la méiose et est mature) ont été injectés 4 heures après le prélèvement des ovocytes.

Ces médicaments hormonaux sont généralement induits pour encourager les ovaires à produire des ovules à haute énergie qui ont le potentiel de se féconder et de s’implanter dans l’utérus. Cependant, l’utilisation de cette thérapie hormonale présente également un inconvénient : c’est ce qu’on appelle l’hyperstimulation qui rend la femme gravement malade.

Pour les femmes de moins de 35 ans, le médecin recommande seulement une légère stimulation. Toutefois, lorsque ces femmes ne gestent pas dans ce délai et également chez les femmes de plus de 35 ans, des doses plus élevées d’hormones (hyperstimulation) sont administrées. L’hyperstimulation ovarienne entraîne souvent des anomalies chromosomiques et conduit à un échec de grossesse et à une mortinatalité.2,3

Comment se débarrasser du syndrome d’hyperstimulation ovarienne pendant la grossesse ?

Bien qu’aucun traitement ne puisse inverser le syndrome d’hyperstimulation ovarienne, celui-ci s’améliorera généralement avec le temps. Les médecins suggèrent un traitement pour améliorer les symptômes et prévenir les complications. Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne disparaît généralement de lui-même en une semaine ou deux ou de manière légèrement étendue si vous êtes au stade prénatal.

Le traitement vise à améliorer vos symptômes, à diminuer l’activité ovarienne et à prévenir les complications. Les légers symptômes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne, tels que la rétention d’eau et l’inconfort ovarien, peuvent être gérés en buvant beaucoup de liquides ainsi que des boissons riches en électrolytes pour prévenir la déshydratation. En plus de cela, il est recommandé à ces femmes de ne pas effectuer d’exercices intenses car certains exercices pourraient entraîner des lésions ovariennes.

Le diagnostic de l’hyperstimulation ovarienne repose souvent sur :

Examen physique :Les signes physiques du syndrome d’hyperstimulation ovarienne comprennent une douleur dans le quadrant inférieur droit ou gauche sous l’ombilic, ainsi qu’un œdème. L’examen physique quotidien doit consister à mesurer le poids du patient et l’accumulation de liquide.

Échographie – Ultrasonl’examen montrera généralement des ovaires de 10 à 12 cm de diamètre remplis de multiples kystes lutéaux. Cela se fait généralement par échographie vaginale.

Analyse de sang-Cela mesure les niveaux d’hormones pour détecter les signes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Des examens sanguins spécifiques permettent à votre médecin de vérifier s’il y a des anomalies dans votre plasma et si votre fonction rénale est endommagée à cause du SHO.4,5

Références :

  1. Des doses élevées de médicaments pour la FIV peuvent endommager les ovuleshttps://www.theguardian.com/science/2011/jul/04/ivf-drugs-women-chromosome-eggs
  2. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne – Faits sur la reproductionhttps://www.reproductivefacts.org/news-and-publications/patient-fact-sheets-and-booklets/documents/fact-sheets-and-info-booklets/ovarian-hyperstimulation-syndrome-ohss/
  3. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne – Diagnostic et traitementhttps://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/ovarian-hyperstimulation-syndrome-ohss/diagnosis-treatment/drc-20354703
  4. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) : comment y faire facehttps://theduff.co.uk/ovarian-hyperstimulation-syndrome-ohss-ivf/
  5. Traiter le syndrome d’hyperstimulation ovariennehttps://progyny.com/education/fertility-medication/treating-ovarian-hyperstimulation-syndrome/

Lire aussi :

  • Méthodes d’adaptation au syndrome d’hyperstimulation ovarienne
  • Comment diagnostiquer le syndrome d’hyperstimulation ovarienne et quel est le meilleur médicament pour cela ?
  • Quels sont les premiers symptômes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne ?
  • Quel est le meilleur traitement du syndrome d’hyperstimulation ovarienne ?
  • Qu’est-ce qui conduit au syndrome d’hyperstimulation ovarienne et peut-il être guéri ?