Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut-il disparaître de lui-même et quels sont ses remèdes naturels ?

La FIV (fécondation in vitro) est souvent associée au syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Il s’agit d’une complication relativement rare qui survient en cas de stimulation hormonale par des gonadotrophines, comme cela est nécessaire lors de l’insémination artificielle.

La stimulation des ovaires par FIV est la première étape de l’insémination artificielle. Ceci est soigneusement planifié et également vérifié. On ne peut toutefois pas exclure qu’une surstimulation se produise. En effet, un nombre suffisant d’ovules doit être présent pour une FIV réussie et il est difficile d’estimer comment le corps de chaque patient réagira à la stimulation.

En règle générale, le syndrome d’hyperstimulation ovarienne est rare et peut être bien traité par des mesures pratiques ou médicales.(1)

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut-il disparaître de lui-même ?

Les symptômes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne dépendent de la gravité de la surstimulation. Au cours d’une stimulation normale, aux stades préliminaires, des sensations de tension dans le bas de l’abdomen, des malaises et de légères nausées peuvent apparaître. Ces plaintes ne nécessitent généralement pas de traitement particulier.

Si le syndrome de surstimulation se manifeste légèrement ou modérément, les plaintes mentionnées ci-dessus auront alors lieu. Il y a parfois une sensation de flatulence, de l’eau peut s’accumuler dans l’abdomen et des ovaires hypertrophiés peuvent être observés surultrason.

La forme légère ou modérée du syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut disparaître d’elle-même au bout de 1 à 2 semaines. La forme modérée peut nécessiter une intervention médicale comme des médicaments en vente libre et l’avis d’un médecin. Mais ce n’est pas vrai pour la forme grave qui peut également nécessiter une hospitalisation.

Syndrome d’hyperstimulation ovarienne sévère

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne sévère se manifeste initialement par une forte sensation denauséeetvomissementainsi quediarrhée. Il peut également y avoir une oligurie (modifications de l’excrétion urinaire, c’est-à-dire moins d’urine), des douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen, des difficultés respiratoires, une irritation du diaphragme, une accumulation importante d’eau dans l’abdomen avec des sensations de tension et, bien sûr, une hypertrophie des ovaires.

Toutefois, les symptômes n’apparaissent pas soudainement. Ceci peut parfois être évité si des contrôles réguliers et surtout précis sont effectués lors de la stimulation et lorsque la forme légère ou modérée du syndrome d’hyperstimulation ovarienne a été observée.

Environ 30 % des femmes subissant une FIV développent une légère forme de surstimulation. Une évolution sévère ne peut survenir que chez environ 0,5 à 5 % de tous les patients.(2)(3)

Quels sont les remèdes naturels contre le syndrome d’hyperstimulation ovarienne ?

Les thérapies naturelles fonctionnent bien dans des conditions légères à modérées et peuvent empêcher la maladie de s’aggraver. N’oubliez pas qu’il est important de suivre les conseils de votre médecin et le traitement suivi d’un mode de vie sain et de thérapies naturelles pour minimiser les conséquences et les symptômes du syndrome d’hyperstimulation ovarienne.

Certaines herbes comme le gingembre, la cannelle, le thym, le cumin, la camomille et le poivre noir font des merveilles dans le contrôle du syndrome d’hyperstimulation ovarienne, le SOPK, et aident à guérir l’infertilité.(6)

Options de traitement pour le syndrome d’hyperstimulation ovarienne

Le traitement thérapeutique du syndrome d’hyperstimulation ovarienne dépend de sa gravité.

Mesures pour les formes bénignes :Si vous souffrez d’une légère évolution du syndrome d’hyperstimulation ovarienne, des précautions physiques sont parfois suffisantes. Il est également important de boire au moins trois à quatre litres d’eau par jour. Il peut également être judicieux de refroidir le bas de votre abdomen, ce qui réduira le flux sanguin vers vos ovaires. Un régime riche en protéines ou des boissons protéinées peuvent également être utiles.

Votre médecin prendra également du sang pour vérifier régulièrement les valeurs. Un contrôle du poids peut également être nécessaire, et la progestérone peut également être utile.

Traitement pour les cours modérés à sévères :Si l’évolution est sévère, des soins ambulatoires étroitement surveillés ou une hospitalisation peuvent être nécessaires. Le repos au lit, le contrôle régulier du poids et la mesure de la circonférence abdominale sont particulièrement importants. Si l’évolution est sévère, des perfusions quotidiennes peuvent également être nécessaires. Si du liquide se forme dans la cavité abdominale, celui-ci doit être drainé par une ponction abdominale.

Soulager les symptômes et prévenir les complications :Les perfusions de calcium peuvent aider à soulager les symptômes du syndrome de surstimulation. Il est également important que la fonction rénale soit renforcée pour une meilleure excrétion d’eau. La collecte de sang mentionnée ci-dessus et la mesure de la circonférence abdominale permettent d’éviter des complications graves (par exemple thrombose,insuffisance rénale).(4)(5)

Comment prévenir le syndrome d’hyperstimulation ovarienne ?

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut survenir sans lien de causalité direct. Le traitement est donc toujours basé sur les symptômes. Ce n’est que pendant la phase de stimulation qu’il est possible d’éviter une surstimulation ovarienne. Il est donc important d’identifier à un stade précoce les facteurs de risque potentiels afin que des mesures puissent être prises pour les éviter directement. Pour les patients présentant un risque accru, de faibles doses d’hormones doivent être utilisées en premier.(2)

Références :

  1. Caretto A, Lanzi R, Piani C, Molgora M, Mortini P, Losa M. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne dû à des adénomes hypophysaires sécrétant une hormone folliculo-stimulante. Pituitaire. 2017;20(5):553-560.
  2. Nelson SM. Prévention et prise en charge du syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Recherche sur la thrombose. 2017;151 :S61-S64.
  3. Pellicer N, Galliano D, Pellicer A. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne. L’ovaire : Elsevier ; 2019 : 345-362.
  4. Dauod L, Schenker JG. Syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) : pathogenèse et prévention. Médecine de la reproduction pour la pratique clinique : Springer ; 2018 : 83-92.
  5. Abbara A, Islam R, Clarke S et al. Paramètres cliniques du syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) suite à différents déclencheurs hormonaux de la maturation ovocytaire dans le traitement de FIV ». 2018.
  6. Rasekhjahromi A, Hosseinpoor M, Alipour F, Maalhagh M, Sobhanian S. Médicaments à base de plantes et syndrome d’hyperstimulation ovarienne : une étude de cohorte rétrospective. Obstétrique et gynécologie internationale. 2016;2016.

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