La stadification d’une tumeur dépend d’une série de facteurs tels que l’examen physique, les études d’images et les caractéristiques pathologiques de la tumeur elle-même. Et c’est très important car les spécialistes traitent les patients en fonction de leur stade.
Quel est le taux de survie d’une tumeur orbitaire ?
Les taux de survie existent pour indiquer le nombre de personnes atteintes du même type et du même stade de cancer qui restent en vie pendant une certaine période (généralement 5 ans) après le diagnostic. Parfois, certaines personnes vivent beaucoup plus longtemps. Ces taux ne peuvent pas indiquer combien de temps les patients vont vivre, mais ils peuvent donner une idée des probabilités de réussite du traitement. Certaines personnes préféreraient le savoir, d’autres non.
Les taux de survie relative constituent un moyen plus précis d’estimer l’effet du cancer sur la survie. Les taux de survie sont parfois basés sur des résultats antérieurs chez un grand nombre de personnes atteintes de la maladie. Néanmoins, il ne peut pas prédire ce qui se passera dans chaque cas particulier.
Le pronostic de la tumeur orbitaire et le taux de survie dépendent essentiellement du diagnostic pathologique. Voici un aperçu des taux de survie selon l’origine de la tumeur orbitaire :
Taux de survie pour les tumeurs orbitaires primaires
Hémangiome :Cette tumeur particulière présente un schéma de croissance prédéterminé entraînant une lente involution durant 1 à 8 ans. À l’âge de 9 mois, la croissance est dans la plupart des cas terminée.
La plupart des hémangiomes restent stables tout au long de la vie du patient et peuvent ne pas entraîner de compromission visuelle.
Si une intervention chirurgicale est nécessaire, les patients peuvent avoir un bon pronostic et entraîner une faible morbidité.
Lymphome non hodgkinien :Le taux de survie relative moyen à 5 ans pour les patients atteints de cette maladie est de 70 %. En revanche, le taux de survie relative à 10 ans est de 60 %. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que ces taux peuvent être différents selon les différents types et stades de lymphome.
Méningiome :Les taux de survie dépendent de nombreux facteurs, tels que l’âge du patient et la nature de la tumeur (elle est pire dans les tumeurs cancéreuses).
Selon des études, le taux de survie à 10 ans pour les tumeurs malignesméningiomese situe autour de 57 %, il est de près de 78 % pour les personnes âgées de 20 à 44 ans et d’environ 40 % pour les personnes de 75 ans et plus.
Gliome du nerf optique :Cette condition apparaît dans environ 5 % de toutes les tumeurs cérébrales chez les patients pédiatriques. Son évolution ne peut être prédite. Selon certaines recherches, il a un taux de survie moyen à 5 ans de plus de 90 % mais un taux de survie sans progression diminué de 40 %.
Taux de survie pour les tumeurs orbitaires secondaires
Carcinome:Un carcinome est un type de cancer qui se développe à partir de cellules épithéliales. C’est un cancer qui prend son origine dans un tissu qui recouvre les surfaces internes ou externes du corps. C’est le plus couranttype de cancer. Les sites courants de carcinomes sont la peau, la bouche, les poumons, le sein, le tube digestif et l’utérus. Ainsi, les taux de survie dépendent exclusivement de la localisation du carcinome.
Malformations vasculaires :Selon les études, le pronostic et le taux de survie pourraient ne pas être concluants.
Carcinome basocellulaire :Il s’agit d’un type de cancer de la peau très courant. Il est assez rare qu’elle s’étende à d’autres parties du corps. Néanmoins, si le carcinome basocellulaire n’est pas traité, il peut se propager aux zones voisines et envahir d’autres tissus.
Taux de survie pour les tumeurs orbitaires métastatiques
Les cancers du sein et du poumon sont les plus courants. Chez les femmes, le taux de survie à 5 ans au stade 0 ou I est presque de 100 %, au stade II il est d’environ 93 %, au stade III il est d’environ 72 % tandis qu’au stade IV il n’est que de 22 %.
Chez l’homme, les tumeurs sont majoritairement localisées au niveau des poumons : Son taux de survie dépend du stade : IA (49 %), IB (45 %), 2A (30 %), 2B (31 %), 3A (14 %), 3B (5 %) et IV (1 %).
Conclusion
L’invasion orbitaire influence de manière très importante la survie et le taux de récidive locale (qui dépend de nombreux facteurs). La survie n’est pas affectée lorsque l’invasion est limitée à la zone périorbitaire ; néanmoins, les experts ne se sont pas mis d’accord sur le degré d’invasion tumorale sans danger en termes oncologiques lorsque l’orbite est préservée.
Références :
- Institut National du Cancer. Faits statistiques sur le cancer : Lymphome non hodgkinien.https://seer.cancer.gov/statfacts/html/nhl.html
- Association américaine des tumeurs cérébrales. Méningiome.https://www.abta.org/tumor_types/meningioma/
- Société américaine du cancer. Qu’est-ce que le cancer basocellulaire et épidermoïde de la peau ?https://www.cancer.org/cancer/basal-and-squamous-cell-skin-cancer/about.html
- Recherche sur le cancer au Royaume-Uni. Statistiques de survie au cancer du sein.https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/breast-cancer/survival
- Société américaine du cancer. Statistiques clés sur le cancer du poumon.https://www.cancer.org/cancer/lung-cancer/about/key-statistics.html
Lire aussi :
- Quel type de cancer la moisissure provoque-t-elle ?
- Quel type de cancer entraîne une perte de poids ?
- Quel type de cancer est le cancer neuroendocrinien ?
