L’hépatite auto-immune est une maladie d’étiologie non identifiée, provoquant une maladie hépatique aiguë et chronique. Le taux de prévalence de ce trouble est de 16,9 pour 100 000 et sa fréquence annuelle de 1,9 à 3 pour 100 000. Cela affecte tous les âges et toutes les races, en particulier les patients noirs peuvent avoir de pires résultats. Elle se caractérise par une prépondérance féminine et les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes.
L’hépatite auto-immune n’est pas contagieuse. Il ne peut pas se propager d’une personne ou d’un organisme à un autre, généralement par contact direct. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire qu’elles surviennent lorsque les cellules immunitaires du corps produisent des anticorps contre leurs propres cellules et les attaquent. Ces anticorps sont appelés « auto-anticorps ». L’hépatite auto-immune à ses débuts ne produit aucun symptôme mais peut rapidement évoluer vers une hépatite chronique si elle n’est pas traitée à temps. La majorité des cas évoluent finalement vers une insuffisance hépatique via une cirrhose.
Comment cela se produit-il ?
L’hépatite auto-immune survient chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques telles que la vascularite, la thyroïdite auto-immune et la maladie cœliaque. Plus de la moitié des patients ont une forme chronique d’hépatite qui peut ressembler à une hépatite virale, mais ils ne présentent pas de preuves confirmant l’infection virale. On pense également que les auto-anticorps anti-muscles lisses sont associés à l’hépatite auto-immune, même s’il n’existe aucune preuve concrète de cela.
La maladie est causée par une hépatite d’interface riche en lymphocytes T qui contient des lymphocytes B et des plasmocytes qui sont associés à des affections telles que l’hypergammaglobulinémie et favorisent la production d’autoanticorps. Il existe des preuves solides que l’hépatite auto-immune est provoquée par des lymphocytes T spécifiques de l’antigène qui se développent en raison d’un échec de la tolérance immunitaire, en particulier dans l’hépatite auto-immune de type 2, où les autoantigènes des lymphocytes T et des lymphocytes B ont été définis comme des cytochromes hépatiques.
Types d’hépatite auto-immune
Deux types d’hépatites auto-immunes sont reconnues selon la séropositivité (résultats d’une prise de sang). Les anticorps des muscles lisses et/ou les anticorps antinucléaires définissent le type 1 et les anticorps dirigés contre le microsome foie-rein de type 1 et/ou le cytosol hépatique de type 1 définissent l’hépatite auto-immune de type 2. Le type 1 touche à la fois les adultes et les enfants, tandis que le type 2 est principalement une maladie pédiatrique, même s’il touche parfois de jeunes adultes.
Comment diagnostique-t-on une maladie auto-immune ?
Les critères de diagnostic de l’hépatite auto-immune ont été établis et révisés par l’International Autoimmune Hepatitis Group. Le diagnostic de maladie auto-immune repose sur la présence de taux élevés d’aspartate aminotransférase, d’alanine aminotransférase et de taux d’IgG. Un test est également effectué pour vérifier la positivité des auto-anticorps circulants et pour un diagnostic définitif. Des cas de cholestase ont également été observés chez certains patients. Dans de tels cas, les formes cholestatiques d’hépatite virale, l’obstruction extra-hépatique, la cirrhose biliaire primitive, les maladies d’origine médicamenteuse, les syndromes de chevauchement et la cholangite sclérosante primitive doivent être prises en compte.
Conclusion
L’hépatite auto-immune n’est pas transmissible. Il ne peut pas se propager d’une personne ou d’un organisme à un autre, généralement par contact direct. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire qu’elles surviennent lorsque les cellules immunitaires du corps produisent des anticorps (appelés autoanticorps) contre leurs propres cellules et les attaquent. Elle est généralement présente sans symptômes et peut conduire à une hépatite chronique si elle n’est pas traitée. L’hépatite chronique est un état de cirrhose pouvant évoluer vers une insuffisance hépatique. L’hépatite auto-immune est également observée chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques telles que la maladie coeliaque, la vascularite et la thyroïdite auto-immune. La pathogenèse de l’hépatite auto-immune n’est pas entièrement claire, bien qu’il existe des preuves dans la littérature sur la vulnérabilité génétique, la composition moléculaire et la dérégulation immunitaire qui jouent un rôle dans l’activation d’une attaque auto-immune.