Le port d’un stimulateur cardiaque est-il considéré comme un handicap ?
Il n’est pas nécessaire qu’une personne possédant un stimulateur cardiaque ou un défibrillateur cardiaque implanté (DCI) reçoive automatiquement des prestations d’invalidité de la sécurité sociale. La Social Security Administration (SSA) surveillera les performances de l’individu pendant au moins trois mois après la mise en place de l’appareil.
Une personne ne recevra l’approbation de la SSA que lorsque son état de santé est si grave qu’il n’existe aucun emploi que le patient puisse effectuer en toute sécurité. L’administration examine la situation de deux manières différentes – en considérant les symptômes du demandeur et s’il répond aux critères du Livre Bleu de la Sécurité Sociale et en mesurant les limitations en fonction des exigences de plusieurs emplois pour vérifier s’il existe une possibilité pour l’individu de travailler.
Si l’individu ne présente aucun effet secondaire ou symptôme qui le rende éligible au programme d’invalidité de la sécurité sociale, la SSA rejette la demande du demandeur. Cependant, si la personne a au moins 50 ans et que le médecin a imposé certaines restrictions qui conduisent à un mode de vie sédentaire, il y a de fortes chances que la SSA approuve la demande de prestations.
Répondre à la liste des personnes handicapées
Les deux listes cruciales qui permettent à une personne portant un stimulateur cardiaque d’obtenir des prestations dans le cadre du programme SSA sont l’insuffisance cardiaque chronique et les arythmies.
Arythmies –si la personne souffre de battements cardiaques irréguliers ou d’arythmies même après l’installation du stimulateur cardiaque, elle peut s’adresser à l’administration pour vérifier si elle est éligible aux prestations. Si une personne présente trois épisodes d’évanouissement et de perte de conscience après la pose du stimulateur cardiaque, elle deviendra alors éligible au programme SSA.
Insuffisance cardiaque chronique –si une personne souffre de systolique ou diastoliqueinsuffisance cardiaque congestive, la personne est alors admissible au programme de prestations de sécurité sociale. Si, après avoir placé le stimulateur cardiaque, la personne présente les mêmes symptômes devertiges, la fatigue et la perte de conscience, alors les chances d’approbation sont élevées. Cependant, il est essentiel que l’individu montre à l’administration que les symptômes interfèrent avec les routines quotidiennes. On peut le faire en soumettant les dossiers médicaux montrant que le patient a échoué au test d’effort et a eu au moins trois épisodes ou plus d’insuffisance cardiaque congestive ayant nécessité une hospitalisation.
Mesurer les limites
Pour obtenir la subvention de l’Administration de la sécurité sociale, une personne doit prouver qu’elle n’est pas capable de participer à un emploi à temps partiel ou à temps plein. L’individu doit en outre soumettre un rapport de restrictions du médecin. Par exemple, si le rapport indique que le patient a besoin de pauses fréquentes et ne peut pas rester debout plus d’une heure, l’administration considère que cela est vrai et accepte la demande. L’individu recevra alors les prestations du programme d’invalidité de la sécurité sociale.
Au contraire, si l’administration estime que l’état n’est pas grave et qu’il existe un emploi disponible correspondant aux symptômes du patient, elle rejettera la candidature. Par exemple, s’il est interdit de marcher sur des équipements dangereux, le nombre d’emplois diminue considérablement. Dans le même cas, des emplois assis sont disponibles pour le même. Par conséquent, l’administration considère tous ces aspects avant de décider d’accepter ou non la candidature de l’individu.
La dernière étape
Avant de soumettre la demande, les patients peuvent demander au médecin de remplir le formulaire de capacité fonctionnelle résiduelle (RFC). Le formulaire permettra au médecin d’indiquer que le patient a des restrictions qui l’empêchent de trouver un emploi convenable. Le SSA dépend de la réponse du médecin lorsqu’il existe des preuves substantielles d’un handicap pour le reste de la vie.
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