Comment diagnostiquer la maladie de Hashimoto ?

La maladie de Hashimoto considérée comme une maladie auto-immunehypothyroïdie(thyroïde sous-active). On l’appelle également thyroïdite lymphocytaire chronique, thyroïdite de Hashimoto ou thyroïdite auto-immune. Dans cette maladie, le système immunitaire attaque sa propre glande thyroïde, entraînant des lésions thyroïdiennes ; ainsi, il y a moins de production d’hormones thyroïdiennes dans le corps. C’est la principale cause d’hypothyroïdie aux États-Unis. Elle est 8 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et est plus répandue chez les adultes d’âge moyen dans la tranche d’âge de 40 à 60 ans.

Symptômes de la maladie de Hashimoto ?

La maladie de Hashimoto est une maladie à évolution lente qui ne présente aucun symptôme au début, mais qui, au fil des années, provoque des lésions thyroïdiennes entraînant une diminution de la production d’hormones thyroïdiennes. Les hormones thyroïdiennes (triiodothyronine ou T3, tétraiodothyronine/thyroxine ou T4 et calcitonine) régulent le métabolisme de base de l’organisme, ainsi que sa croissance et sa maturation. Il peut également se manifester par un gonflement de la zone antérieure du cou et de la gorge, entraînant la formation d’un goitre. Les signes et symptômes de la maladie de Hashimoto comprennentfatigue,malaise, léthargie, sensibilité accrue au froid,constipation,peau sèche,ongles cassants,voix rauque,cheveux secs, chute/amincissement des cheveux, visage gonflé, hypertrophie de la langue, prise de poids, douleur/raideur/faiblesse musculaire,douleurs articulaires/Raideur, diminution de la fréquence cardiaque, saignements menstruels anormaux,problèmes de mémoireet/oudépression.

Facteurs de risque de la thyroïdite de Hashimoto.

La maladie de Hashimoto est une maladie auto-immune dans laquelle des auto-anticorps sont produits contre la glande thyroïde, dont la cause est inconnue, mais on pense qu’elle est déclenchée par une bactérie ou un virus. Une combinaison d’hérédité, de sexe et d’âge joue un rôle dans la détermination de la probabilité de développer la maladie. Les différents facteurs de risque de développer la maladie de Hashimoto comprennent :

Genre:On considère qu’elle est 8 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.

Âge:Elle est plus fréquente chez les personnes d’âge moyen, entre 40 et 60 ans.

Hérédité:Une personne ayant des antécédents familiaux de maladie de Hashimoto court un plus grand risque de développer la maladie.

Maladies auto-immunes :Il existe un risque accru de développer la maladie de Hashimoto si une personne souffre d’une autre maladie auto-immune telle queLa maladie d’Addison, hépatite auto-immune,lupus,maladie coeliaque,diabète de type 1,anémie pernicieuse,syndrome de Gougerot-Sjögren,vitiligooupolyarthrite rhumatoïde.

Exposition aux rayonnements :Les personnes exposées aux radiations de la tête et du cou courent un plus grand risque de développer la maladie de Hashimoto.

Comment diagnostiquer la maladie de Hashimoto ?

Il est important de consulter un médecin lorsqu’une personne remarque l’un des symptômes ci-dessus. Le médecin dressera un historique médical complet et procédera à un examen physique. Il demandera également des analyses de sang pour vérifier l’hypothyroïdie, qui montreront une augmentation de la production de TSH et une diminution du niveau d’hormones libres T3 et T4 libres. La TSH est augmentée en cas d’hypothyroïdie, car le niveau de production d’hormones thyroïdiennes est géré par l’hypophyse par la production d’hormone stimulant la thyroïde (TSH). Dans l’hypothyroïdie, la production d’hormones thyroïdiennes est diminuée pour diverses raisons, de sorte que l’hypophyse envoie des signaux répétitifs à la glande thyroïde pour augmenter la production d’hormones thyroïdiennes en produisant de la TSH. Il y a donc une TSH élevée dans le sang du patient hypothyroïdien. Les niveaux d’hormones T3 et T4 sont diminués dans le corps du patient hypothyroïdien pour diverses raisons, dont la thyroïdite de Hashimoto. En cas d’hypertrophie de la glande thyroïde, également connue sous le nom de goitre, le médecin prescrira également des tests sanguins pour détecter les anticorps antithyroïdiens, notamment les anticorps anti-peroxydase thyroïdienne (anti-TPO) et les anticorps anti-thyroglobuline (anti-Tg). Ces anticorps sont présents chez environ 90 % des personnes atteintes de la maladie de Hashimoto.

Généralement, aucun autre test n’est nécessaire pour confirmer la maladie de Hashimoto, mais si un médecin soupçonne la maladie de Hashimoto et que le test d’anticorps est négatif, il peut alors prescrire une échographie de la thyroïde. L’échographie montrera la taille de la thyroïde et d’autres caractéristiques confirmant la maladie de Hashimoto. L’échographie éliminera également d’autres causes d’hypertrophie de la thyroïde, notamment les nodules thyroïdiens.

Le traitement de la maladie de Hashimoto provoquant une hypothyroïdie est simple avec le remplacement par une hormone thyroïdienne synthétique sous forme de lévothyroxine. Le patient doit suivre régulièrement son médecin avec des tests thyroïdiens et pour ajuster la posologie du médicament.

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