L’alimentation a un rôle très important à jouer dans la santé et la forme physique globale d’un individu. La chimie entre l’alimentation et la santé globale a été largement étudiée et étudiée. La majorité des recherches se sont concentrées sur les micronutriments et les macronutriments et sur leur rôle dans la santé globale d’un individu. Parmi les différentes épices utilisées pour préparer différents types d’aliments, l’utilisation du poivre a été assez répandue. Cette épice est largement utilisée pour colorer et aromatiser les aliments. Il est également bien connu que les poivrons ont des propriétés qui aident réellement à garder un individu en bonne santé.[1]
C’est une croyance ancienne selon laquelle les épices aident à maintenir l’équilibre hormonal dans le corps et à prévenir de nombreuses conditions médicales causées par un déséquilibre de diverses hormones. Les piments sont également connus pour jouer un rôle dans le catabolisme des lipides et prévenirhypercholestérolémie,hypertension,diabète, et d’autres maladies cardiovasculaires. Des études suggèrent également que de nombreuses épices contiennent beaucoup deantioxydantset des effets anti-inflammatoires qui préviennent de nombreuses conditions médicales.[1]
Cependant, une dernière étude réalisée en Chine a identifié un lien intéressant entre la consommation de piment et un risque accru de démence chez les individus sensibles. L’étude suggère que les personnes qui consomment trop de piments courent un risque de déclin cognitif important à long terme. Si tel est réellement le cas, cela a été expliqué dans l’article ci-dessous.[1]
Les aliments épicés peuvent-ils augmenter le risque de démence ?
Des études suggèrent que l’un des piments les plus épicés, appelé Caroline Reaper, serait lié à certaines conditions médicales potentiellement graves, notamment des lésions cérébrales importantes. À titre d’exemple, un individu aux États-Unis a mangé cette épice dans le cadre d’un pari et s’est retrouvé avec une réaction atroce.mal de têtequi a dû être soigné aux urgences. Dans la plupart des études, la consommation de piments a été associée à divers bienfaits pour la santé, comme indiqué ci-dessus. On pense que la capsaïcine présente dans les poivrons, qui les rend épicés, est liée à la santé d’un individu.[2]
Diverses études ont été menées sur les bienfaits des piments pour la santé, mais très peu de données sont disponibles sur la probabilité que le piment provoque un déclin cognitif. Ainsi, la dernière étude réalisée sur la population chinoise montrant un déclin cognitif lié à l’utilisation de piments est une surprise, incitant les chercheurs à se pencher davantage sur les propriétés des épices. L’étude mentionne que la consommation constante de piments pendant un certain temps accélère le processus de déclin cognitif et augmente le risque de démence chez les personnes sensibles.[2]
L’étude a porté sur 4 500 participants âgés en moyenne de 55 ans. Le médecin qui dirige l’équipe mentionne que toutes les études réalisées jusqu’à présent sur les épices ont suggéré des bienfaits pour la santé, notamment une diminution du risque d’hypertension et de diabète. Cependant, la présente étude a montré que la consommation régulière de poivrons chez les personnes de plus de 50 ans avait des effets néfastes sur la santé. L’étude a montré que les personnes qui mangeaient plus de 50 g de piment par jour couraient deux fois plus de risques de développer une démence que la population normale.[2]
L’apport comprenait des piments secs et frais. L’étude n’incluait pas le poivre noir et ses effets ne sont donc pas encore connus. Il a également été noté au cours de l’étude que les personnes ayant subi les effets indésirables des piments appartenaient pour la plupart à des personnes à faible revenu et à un faible indice de masse corporelle. L’activité physique de ces individus était également discutable par rapport à celle des individus qui mangeaient moins d’épices.[2]
Les personnes ayant un indice de masse corporelle moyen ont tendance à être excessivement sensibles à la capsaïcine que les personnes en surpoids et c’est la raison pour laquelle ces personnes sont plus sujettes au déclin cognitif suite à une consommation excessive d’épices. L’étude a également révélé que les personnes qui mangeaient trop de piment étaient plus jeunes que celles qui en mangeaient moins. De plus, les études n’ont pas encore identifié de lien entre la consommation de piment et l’indice de masse corporelle d’un individu.[2]
Cela soulève la possibilité que la population âgée ait tendance à manger moins de piment que ses homologues plus jeunes en raison d’autres maladies chroniques. L’étude a conclu qu’il existait une différence significative dans les niveaux d’éducation des personnes qui mangeaient plus de piment que celles qui n’en consommaient pas.[2]
Il est donc possible que le niveau d’éducation d’un individu contribue au lien entre les piments et la fonction cognitive d’un individu. C’est la raison pour laquelle les chercheurs souhaitent mener d’autres essais pour identifier le lien entre l’éducation, la consommation de piment et l’effet du piment sur la fonction cognitive d’un individu.[2]
Références :
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5222470/
- https://www.medicalnewstoday.com/articles/325841.php
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