Adopter la neutralité corporelle : un chemin vers une image de soi positive

La neutralité corporelle est un concept qui déplace l’attention de la positivité et de l’acceptation vers l’idée qu’un individu peut exister dans son corps sans se soucier davantage de son apparence. Dans une société obsédée par l’apparence, comment entretenir un rapport à son corps sans jugement ? Pour cela, il nous faut en savoir plus sur la neutralité corporelle.

Au fur et à mesure de notre lecture, nous serons plus conscients de ce concept de neutralité corporelle et apprendrons comment il peut contribuer à conduire à une image corporelle plus positive.

Qu’est-ce que la neutralité corporelle ?

La neutralité corporelle se concentre principalement sur l’idée que notre corps n’est que la structure physique qui nous aide à nous déplacer dans le monde. La neutralité corporelle est l’acte d’adopter une position neutre envers notre corps, tant physiquement qu’émotionnellement. Cela signifie que l’on peut simplement être en paix avec son corps.

Le terme « neutralité corporelle » est apparu pour la première fois vers 2015 lorsqu’une coach en image corporelle nommée Anne Poirier, dans son livre « The Body Joyful », a expliqué que la neutralité corporelle est quelque chose qui donne la priorité à la fonction du corps et à ce que le corps peut faire, plutôt que simplement son apparence. Il n’est pas nécessaire de le détester ou de l’aimer. Tout le monde devrait se sentir neutre à son égard.(1)Anne a commencé à animer plusieurs ateliers visant à aider les participants à comprendre qu’aimer leur corps n’est pas toujours un objectif réaliste. La neutralité corporelle est plus qu’un juste milieu entre se détester et s’aimer soi-même. Ainsi, en 2016, le terme a gagné en popularité.

La neutralité corporelle est davantage une question d’acceptation, d’acceptation de son corps tel qu’il est, sans aucun jugement ni opinion arrêtée sur son apparence. Quels que soient votre taille, votre forme, votre sexe, votre couleur, vos capacités physiques ou vos capacités, l’objectif principal de la neutralité corporelle est de vous aider à accepter votre corps tel qu’il est. Être neutre à propos de votre corps vous permet de creuser profondément et de vous interroger sur les choses qui déclenchent vos idéaux concernant votre image corporelle.

Comment peut-il contribuer à une image corporelle plus positive ?

La neutralité corporelle encouragepleine conscience, dont les recherches montrent qu’elles peuvent aider à réduire la rumination,stresser, et la réactivité émotionnelle.(2)Certains chercheurs affirment que la neutralité corporelle peut contribuer à une image corporelle plus positive.

La neutralité corporelle est la première étape majeure vers l’acceptation du corps, car elle nous éloigne des pensées et des sentiments négatifs et critiques que nous pourrions avoir à l’égard de notre corps. Cela nous invite d’abord à nous comprendre en tant qu’êtres humains à part entière et nous permet d’accepter notre valeur, notre valeur et notre identité. Ainsi, la neutralité corporelle nous amène lentement vers le développement d’une image corporelle positive.

Une image corporelle positive implique généralement de prendre soin de son propre corps, de l’accepter tel qu’il est et d’être à l’aise avec lui.(3)Il met également l’accent sur l’appréciation du corps pour ce qu’il est capable de faire, plutôt que pour ce à quoi il ressemble ou à quoi il ressemble.

Bien que la neutralité corporelle et l’image corporelle positive soient toutes deux très similaires et mettent l’accent sur l’appréciation de ce que notre corps fait pour nous, la dernière implique un soin, un respect et une appréciation plus actifs de notre corps.

Des éléments de preuve montrent qu’une image corporelle positive est associée à plusieurs avantages.(4)Par exemple, les personnes qui apprécient leur corps sont plus susceptibles d’adopter des comportements favorables à la santé et d’adopter de saines habitudes alimentaires.

Lorsque nous apprécions notre corps ou avons une neutralité corporelle, cela conduit finalement à une image corporelle positive. La recherche montre que la participation à des activités d’incarnation peut promouvoir une image corporelle positive. Par exemple, une étude a montré que, comparé aux non-participants au yoga,yogales pratiquants avaient une image corporelle plus positive.(5)

Prendre des mesures vers la neutralité corporelle

Certaines des étapes pour commencer peuvent être :

  • Acceptez et appréciez votre corps, restez à l’écart de tout discours négatif ou positif et permettez-vous simplement d’exister.
  • Essayez quelques affirmations liées à la neutralité corporelle qui vous aideraient à faire la paix avec votre corps. Vous pouvez écrire ces affirmations ou les dire à voix haute.
  • Concentrez-vous sur diverses forces corporelles, telles que vos talents uniques ou les compliments que d’autres auraient pu vous faire.
  • Bloquer toute sorte dediscours intérieur négatifou des discussions ouvertement positives sur votre corps.
  • Ne soyez pas trop soucieux de votre alimentation. Il est normal de manger quand on a faim et d’arrêter de manger quand on se sent rassasié.
  • Choisissez des aliments faciles à digérer. Ayez également des aliments que vous appréciez.
  • Portez des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l’aise.
  • Faites de l’exercice pour atteindre une santé physique et mentale globale et pas seulement pour perdre du poids ou avoir une apparence spécifique.

Derniers mots

Abandonner certaines manières de penser notre corps peut s’avérer assez difficile pour nous et changer cet état d’esprit pourrait prendre du temps. Cependant, pratiquer l’affirmation corporellement neutre et accepter le concept de neutralité corporelle en premier lieu nous aidera à regarder nous-mêmes et les autres d’une nouvelle manière.

Références :

  1. Le corps joyeux de Anne Poirier | Bonnes lectures
  2. http://www.apa.org/monitor/2012/07-08/ce-corner.aspx
  3. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1740144520300474
  4. https://doi.org/10.1016/j.bodyim.2022.07.003
  5. https://doi.org/10.1016/j.bodyim.2016.06.008