Tant dans la narcolepsie que dans la fatigue, la personne se sent somnolente. Ainsi, pour évaluer si la personne est réellement fatiguée ou si elle souffre de narcolepsie, diverses techniques sont disponibles.
Est-ce que je souffre de narcolepsie ou suis-je simplement fatigué ?
La narcolepsie et la fatigue ont un symptôme commun. Dans les deux cas, le patient se sent somnolent. Il est donc important de savoir si vous souffrez de narcolepsie ou si vous êtes simplement fatigué si vous dormez fréquemment pendant la journée. Vous devriez consulter votre médecin pour éviter tout souci. Avec un diagnostic approprié, le médecin pourra peut-être déterminer s’il s’agit réellement de narcolepsie ou si votre corps a besoin de repos. Diverses techniques sont utilisées pour diagnostiquer la narcolepsie. Certaines des techniques généralement utilisées sont :
Histoire familiale :Bien que la plupart des cas de narcolepsie soient sporadiques, les patients atteints de narcolepsie n’ont aucun parent proche souffrant de cette maladie. Cependant, dans près de 10 % des cas, les patients souffrant de narcolepsie et de faiblesse musculaire ont des parents proches qui souffrent de cette pathologie.1.
Actigraphie :Des enregistrements de sommeil sont générés pour le patient qui se plaint d’un sommeil excessif pendant la journée. Il est demandé au patient de tenir un journal et de noter ses habitudes de sommeil.2. En plus de cela, il est également demandé au patient de porter le bracelet qui mesure les habitudes de sommeil, le temps de sommeil et l’heure de réveil.
Polysomnographie :La polysomnographie est la méthode d’analyse du sommeil dans un centre particulier. Dans cette technique, le patient doit passer la nuit au centre pour analyser ses habitudes de sommeil.3. Différents capteurs sont fixés sur le corps du patient pour réaliser les tests. Les autres instruments attachés aux patients sont l’électroencéphalogramme, l’électromyogramme, l’électrooculogramme et l’oxymètre de pouls.
Mesure des niveaux d’hypocrétine (Orexine) :Un produit chimique appelé hypocrétine ou orexine est présent dans le liquide céphalo-rachidien. Les patients atteints de narcolepsie ont généralement un faible taux d’hypocrétine. Cette technique de diagnostic est fréquemment utilisée par les médecins lors du diagnostic de la narcolepsie. Une petite quantité de liquide céphalo-rachidien est prélevée grâce à une méthode appelée ponction lombaire.3et la quantité de produit chimique est mesurée.
Test de latence de sommeil multiple :Cette technique est également connue sous le nom d’étude de la sieste. Il est utilisé pour analyser la somnolence diurne chez le patient4. Il est utilisé pour mesurer le temps nécessaire pour dormir pendant la journée. Il est conseillé au patient de s’allonger sur le lit dans une pièce sombre et de noter l’heure d’endormissement. En moyenne, une personne souffrant de narcolepsie s’endort en trois minutes.
Échelle de somnolence d’Epworth :Cette technique de diagnostic se présente sous la forme d’un questionnaire. Il est utilisé pour évaluer le temps nécessaire pour s’endormir tout en pratiquant d’autres activités. Vous devrez répondre à des questions telles que dans quelles conditions vous avez le plus de chances de vous endormir, par exemple en lisant ou en voyageant. Les scores normaux se situent entre 0 et 10 tandis que les scores supérieurs à 10 indiquent un problème5.
La narcolepsie est une anomalie neurologique caractérisée par un cycle de ruelle et d’éveil anormal. Le patient atteint de narcolepsie a un sommeil diurne excessif et involontaire. Le patient a besoin de près de 10 à 20 minutes de sommeil toutes les 3 à 4 heures. S’il n’est pas pris en charge correctement par des médicaments, le patient est incapable d’effectuer une tâche nécessitant une concentration continue à long terme. La maladie affecte également le sexe et les symptômes commencent normalement pendant l’enfance ou l’adolescence, bien que la maladie puisse se développer à tout âge.1. La condition peut être avec ou sans faiblesse musculaire. La narcolepsie avec faiblesse musculaire est appelée narcolepsie de type 1, tandis que sans faiblesse musculaire, elle est appelée narcolepsie de type II. Les agents responsables de cette condition comprennent auto-immunetroubles, lésion cérébraleou antécédents familiaux1.
Conclusion
Le diagnostic de narcolepsie se fait grâce à l’évaluation du sommeil. Ces techniques permettent de différencier le sommeil dû à la fatigue et la narcolepsie. Les techniques utilisées sont plusieurs tests de latence du sommeil, l’échelle de somnolence d’Epworth, la mesure des niveaux d’hypocrétine (orexine), les antécédents familiaux, la polysomnographie et l’actigraphie.
Références :
- https://www.ninds.nih.gov/disorders/patient-caregiver-education/fact-sheets/narcolepsy-fact-sheet
- https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/narcolepsy/diagnosis-treatment/drc-20375503
- https://www.nhs.uk/conditions/narcolepsy/diagnosis/
- http://sleepeducation.org/essentials-in-sleep/narcolepsy/self-tests-diagnosis
- https://www.mdedge.com/ccjm/article/189517/sleep-medicine/narcolepsy-diagnosis-and-management/page/0/1
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