Comment contracte-t-on le syndrome des antiphospholipides ?

À propos du syndrome des antiphospholipides

Le syndrome des antiphospholipides est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire de l’organisme commence à produire des anticorps, ce qui augmente le risque de formation de caillots sanguins. Le syndrome des antiphospholipides est également connu sous le nom deSyndrome de Hughes.

Une personne atteinte du syndrome des antiphospholipides présente un risque accru de développer une TVP, une thrombose artérielle et des caillots dans le cerveau, ce qui peut mettre sa vie en danger. Le syndrome des antiphospholipides est plus grave chez les femmes enceintes, car il augmente le risque de fausses couches fréquentes, même plus tard au cours de la grossesse. Le rôle que joue le syndrome des antiphospholipides dans ces fausses couches n’est toujours pas clair.

Le syndrome des antiphospholipides ne présente pas de symptômes visibles, mais certaines personnes se plaignent de symptômes de fatigue générale chronique et d’une sensation de nausée. Certaines personnes présentent également des symptômes similaires àSclérose en plaquescomme des douleurs, des problèmes de vision ou des problèmes de marche.

Comment contracte-t-on le syndrome des antiphospholipides ?

Une maladie auto-immune est une condition médicale dans laquelle le système immunitaire du corps attaque par erreur les tissus sains en fabriquant des anticorps. Le syndrome des antiphospholipides est l’un de ces troubles dans lequel les anticorps produits par le système immunitaire augmentent le risque qu’une personne développe des caillots sanguins fréquents. Une personne peut contracter le syndrome des antiphospholipides à la suite d’infections ou de médicaments.

Il existe également certains facteurs de risque qui rendent une personne sujette à une maladie telle que le syndrome des antiphospholipides. Cette condition est plus répandue chez les femmes que chez les hommes. Les personnes atteintes de maladies telles que le syndrome de Sjögren ou le lupus courent également un plus grand risque de souffrir du syndrome des antiphospholipides. Des infections comme l’hépatite C, le VIH et la maladie de Lyme rendent également une personne vulnérable au syndrome des antiphospholipides.

Les médicaments contre l’hypertension comme l’hydralazine, les médicaments contre la dysrythmie comme la quinidine et la phénytoïne, un médicament administré pour les troubles épileptiques, sont des classes de médicaments par lesquels une personne peut contracter le syndrome des antiphospholipides. Des études suggèrent également que les personnes ayant des antécédents familiaux de syndrome des antiphospholipides ont un risque accru de développer cette maladie.

Dans certains cas, une personne peut avoir des anticorps antiphospholipides mais ne présenter aucun symptôme. Ces personnes courent un risque accru de développer un caillot si elles tombent enceintes ou ne peuvent pas bouger pendant une période prolongée, par exemple lors de la convalescence après une intervention chirurgicale majeure ou après un accident grave. Les risques de développer des caillots sanguins augmentent considérablement chez les fumeuses et les femmes qui prennent des contraceptifs oraux.

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