Le syndrome des antiphospholipides peut-il être guéri ?

Le syndrome des antiphospholipides, également connu sous le nom de syndrome de Hughes, est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire du corps produit des anticorps qui augmentent les risques de formation de caillots sanguins. Les personnes atteintes du syndrome des antiphospholipides courent un risque accru de développer une TVP, un thrombus artériel qui peut provoquer uneaccident vasculaire cérébral, et même des caillots sanguins dans le cerveau provoquant divers problèmes comme des difficultés à marcher, des problèmes de vision ouperte de mémoire.

Le syndrome des antiphospholipides est normalement asymptomatique, mais certaines personnes se plaignent de symptômes assez similaires à ceux du syndrome des antiphospholipides.sclérose en plaques.

Le syndrome des antiphospholipides touche le plus les femmes, en particulier celles en âge de procréer. Cette condition peut provoquer de fréquentes fausses couches, bien que la relation exacte entre le syndrome des antiphospholipides et la grossesse reste à déterminer.

Le syndrome des antiphospholipides peut-il être guéri ?

À l’heure actuelle, il n’existe aucun remède contre le syndrome des antiphospholipides. Cependant, il existe des médicaments qui aident à prévenir les complications pouvant survenir en raison de cette maladie. L’objectif principal du traitement des personnes atteintes du syndrome des antiphospholipides est de prévenir la formation de caillots sanguins. Les médicaments aident également à dissoudre les caillots existants qui pourraient s’être déjà formés en raison du syndrome des antiphospholipides.

Si le syndrome des antiphospholipides est dû à une maladie auto-immune concomitante, le traitement de cette affection est également nécessaire pour prévenir l’aggravation du syndrome des antiphospholipides. Les anticoagulants sont le moyen le plus privilégié pour prévenir la formation de caillots sanguins chez les personnes atteintes du syndrome des antiphospholipides. Ceux-ci peuvent être administrés par voie orale ou intraveineuse. Le Coumadin est le médicament couramment utilisé pour traiter le syndrome des antiphospholipides.

Certains prestataires traitent le syndrome des antiphospholipides avec une combinaison de warfarine et d’héparine. L’aspirine est un autre médicament utilisé pour traiter le syndrome des antiphospholipides. Il convient de noter ici que le traitement par anticoagulants est à long terme et que le patient peut devoir prendre ce médicament pendant une période prolongée. Au fil du temps, avec l’utilisation constante d’anticoagulants, il existe un profil d’effets secondaires de saignement facile. Ainsi, les personnes prenant des anticoagulants à long terme doivent subir des analyses de sang fréquentes pour vérifier si le sang coagule normalement ou non.

Pour les femmes enceintes atteintes du syndrome des antiphospholipides, le traitement consiste en l’administration d’héparine. L’aspirine n’est utilisée qu’à des doses extrêmement faibles. La warfarine n’est pas recommandée chez les femmes enceintes atteintes du syndrome des antiphospholipides car elle peut causer des dommages au bébé. Ces femelles ont également besoin de soins supplémentaires et sont considérées comme des grossesses à haut risque.

Ces femelles sont surveillées par des échographies régulières pour vérifier la croissance globale du bébé. Les personnes atteintes du syndrome des antiphospholipides ont également une faible numération plaquettaire. Cette condition est appelée thrombocytopénie. Le traitement de cette maladie est également indispensable, ainsi que le traitement du syndrome des antiphospholipides.

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