Comment diagnostiquer l’arthrose et quel est le meilleur médicament contre cela ?

L’affection chronique des articulations ouarthriteévolue au fil des années de manière plus ou moins rapide selon les patients. Cette pathologie peut induire un handicap important lorsqu’elle est localisée au niveau du genou ou de la hanche. Pour diagnostiquer la maladie chronique, le patient doit essentiellement subir un examen clinique.(1)

Comment diagnostiquer l’arthrose ?

Le diagnostic de l’arthrose commence par la remise en question des symptômes. Cet état consiste à obtenir de précieuses informations sur la nature et l’intensité de la douleur ressentie par le patient et la présence d’un gène articulaire.Arthroseest diagnostiqué après un examen attentif du patient.

Le médecin approfondira également l’analyse de la maladie en déterminant le déclenchement de la douleur. L’inconfort est-il déclenché par une pression ou lors du mouvement du membre affecté ? Le diagnostic d’arthrose se fait également en évaluant l’importance de la raideur articulaire en détectant un signe tel qu’un gonflement d’une articulation.

La plupart des patients souffrant d’arthrose ressentent des douleurs arthritiques déclenchées par l’effort. Les points de suture violents se calment lorsque le membre ankylosé est au repos. A noter que certaines arthrites peuvent s’accompagner de poussées inflammatoires douloureuses capables de réveiller le patient pendant la nuit. Les poussées inflammatoires génèrent de la rouille matinale.(2)

Signes radiologiques confirmant le diagnostic d’arthrose

Lorsque l’arthrose a beaucoup évolué, la radiographie de la zone touchée peut montrer une érosion de laos sous-chondral. Ce phénomène s’observe dans la partie où le cartilage a disparu. Les principaux signes radiologiques permettant de diagnostiquer l’affection chronique sont – un pincement de l’interligne articulaire, la présence deostéophytesqui sont des excroissances osseuses situées autour de l’articulation. La condensation osseuse et la présence de géodes sont autant de signes radiologiques qui confirment le diagnostic d’arthrose.

Il n’existe aucun signe biologique particulier permettant de confirmer le diagnostic de l’articulation. Généralement, la radiographie est le seul examen capable de confirmer la présence d’une arthrose et de garantir le suivi de la pathologie. Des examens complémentaires peuvent également être effectués. Citons par exemple la tomodensitométrie, la scintigraphie osseuse, l’arthrographie, l’IRM, l’échographie ou l’arthroscopie.(3)

Résumé des procédures pour un diagnostic de l’arthrose

Le diagnostic de l’arthrose se déroule en plusieurs étapes. Les médecins commencent par interroger la douleur et l’inconfort de l’articulation apparus progressivement. L’examen clinique permet de détecter plus en détail l’évolution de la maladie. La confirmation du diagnostic se fait par de simples examens complémentaires. La radiographie permet de détecter les principales caractéristiques de l’arthrose.(2)

Quel est le meilleur médicament contre l’arthrose ?

Les médicaments contenant du paracétamol sont recommandés en priorité. Dans le traitement de l’arthrose, le paracétamol peut être pris à la dose de 1 gramme, quatre fois par jour, mais uniquement sur prescription médicale. Le paracétamol est généralement bien toléré. Cependant, un surdosage peut être toxique pour le foie. Il faut veiller à ne pas dépasser les doses prescrites et à ne pas associer plusieurs médicaments contenant du paracétamol. Si vous suivez un traitement anticoagulant oral et prenez une dose de quatre grammes de paracétamol par jour pendant quatre jours ou plus, une surveillance accrue du traitement anticoagulant peut être nécessaire.

Anti-inflammatoires oraux non stéroïdiens :Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène etkétoprofène, ou de l’aspirine peuvent être obtenues sans ordonnance pour soulager la douleur, mais elles ne doivent pas être utilisées plus de quelques jours sans préavis.

Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens sous forme de gel :Certains anti-inflammatoires (AINS) sous forme de gel pour application locale peuvent être utilisés pour soulager les douleurs arthritiques des petites articulations (doigts, genoux, etc.). Ils n’exposent pas aux effets secondaires digestifs des AINS oraux. Les gels contenant du kétoprofène sont néanmoins susceptibles de provoquer des réactions de photosensibilité. Les zones traitées avec le gel doivent être recouvertes d’un vêtement afin de ne pas être exposées au soleil, même voilées, pendant toute la durée du traitement et pendant les 15 jours suivant son arrêt.

Analgésiques opiacés et morphiniques :Le médecin peut prescrire des analgésiques plus puissants : des dérivés opiacés (codéine, tramadol) seuls ou en association avec du paracétamol, ou en dernier recours, de la morphine et ses dérivés.

Injections intra-articulaires de corticostéroïdes :Les glucocorticoïdes, ou corticostéroïdes, sont des produits synthétiques dérivés de la cortisone, une hormone sécrétée par les glandes surrénales. Les glucocorticoïdes sont également appeléscorticostéroïdes. Ils réduisent les signes caractéristiques de la réaction inflammatoire (chaleur, rougeur et gonflement). Les glucocorticoïdes sont des médicaments délivrés sur ordonnance.

Antiarthritiques à action lente et autres médicaments :D’autres médicaments sont parfois prescrits pour préserver le cartilage : sulfate de chondroïtine, glucosamine, diacéréine, avocat et soja. Suite à la réévaluation de leur prestation médicale rendue par les autorités sanitaires, ils ne sont plus remboursés par l’Assurance Maladie. Certaines de ces substances (glucosamine, chondroïtine…) sont également présentes dans les compléments alimentaires.(4) (5)

Références :

  1. Guan VX, Mobasheri A, Probst YC. Une revue systématique de la prévention et de la gestion de l’arthrose avec des composés phytochimiques alimentaires provenant des aliments. Maturités. 2019;122 : 35-43.
  2. Iolascon G, Gimigliano F, Moretti A et al. Arthrose précoce : comment définir, diagnostiquer et gérer. Une revue systématique. Médecine gériatrique européenne. 2017;8(5-6):383-396.
  3. Thomson J, O’Neill T, Felson D, Cootes T. Détection des ostéophytes sur les radiographies du genou pour diagnostiquer l’arthrose. Article présenté à : Atelier international sur l’apprentissage automatique en imagerie médicale 2016.
  4. Newberry SJ, FitzGerald J, SooHoo NF et coll. Traitement de l’arthrose du genou : une mise à jour. 2017.
  5. de Meneses SF, Rannou F, Hunter DJ. Lignes directrices sur l’arthrose : obstacles à la mise en œuvre et solutions. Annales de médecine physique et de réadaptation. 2016;59(3):170-173.

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