Aperçu du sujet
De nombreuses études ont déjà été réalisées qui ont établi un lien clair entre la goutte et la fonction rénale. En travaillant sur ces résultats, des études plus récentes et plus récentes ont montré qu’en fait, le fait d’avoir un diagnostic de goutte augmente considérablement le risque de développer une maladie rénale. L’étude met également en évidence différentes manières de réduire ce risque.[1]
On dit qu’une personne souffre d’une maladie rénale chronique si sa fonction rénale est diminuée pendant une période prolongée. Des études estiment qu’environ 15 % de la population américaine souffre d’une maladie rénale chronique. Il existe des facteurs de risque bien connus de maladie rénale chronique, notammenthypertension,diabèteet l’abus de nicotine.[1]
Cependant, certains nouveaux facteurs de risque sont apparus au cours des dernières années et peuvent également affecter le fonctionnement du rein. Parmi les différentes études publiées, la dernière parue dans le BMJ Open a mis en évidence le rôle de la goutte comme facteur de risque potentiel de développement d’une maladie rénale chronique. Cet article explique en détail comment la goutte augmente le risque de maladie rénale chronique.[1]
La goutte peut-elle augmenter le risque de maladie rénale ?
La goutte est une affection extrêmement douloureuse qui touche les articulations. Il se développe en raison de l’augmentation des niveaux d’acide urique dans le corps. Cette condition est assez courante partout dans le monde. L’augmentation du niveau d’acide urique dans le corps est médicalement appelée hyperuricémie. Cette condition se développe lorsque l’acide urique commence à s’accumuler pour former des cristaux dans les articulations. Le gros orteil est la zone la plus courante où l’on constate une accumulation de cristaux d’acide urique. Avec l’accumulation de plus en plus importante de cristaux d’acide urique, cela commence à provoquer des douleurs et une restriction des mouvements de l’articulation.[1]
La goutte est une forme de inflammatoirel’arthrite touche environ 8 millions de personnes aux États-Unis. Des études réalisées précédemment ont établi un lien clair entre la goutte et le fonctionnement des reins. Une étude réalisée en 2012 a prouvé qu’un dysfonctionnement rénal était un facteur de risque majeur de goutte. D’autres études réalisées sur des animaux ont montré que l’augmentation des niveaux d’acide urique dans le corps pouvait endommager les reins.[1]
Des études antérieures ont également mis en évidence la relation entre l’hyperuricémie et la fonction rénale. À cet égard, une étude réalisée auprès de personnes souffrant d’hyperuricémie a montré que la prise de médicaments pour diminuer les niveaux de uriquel’acide a également diminué la gravité de leurs problèmes rénaux. Puisqu’il existe de nombreux points communs entre la goutte et la maladie rénale, une meilleure compréhension de ces deux affections est importante et, malgré l’établissement d’un lien clair entre la goutte et la maladie rénale, il n’existe aucune preuve concluante qu’une personne souffrant de goutte finira toujours par souffrir d’un dysfonctionnement rénal.[1]
Pour enquêter sur cela, les chercheurs ont pris des informations sur environ 70 000 personnes de plus de 18 ans au Royaume-Uni ayant reçu un diagnostic de goutte et les ont comparées à environ 500 000 personnes appariées qui ne souffraient pas de cette maladie. Les deux groupes ont été suivis pendant environ trois ans et demi. Pour cette étude, ils ont défini reindysfonctionnement comme étant lorsque le rein fonctionne en dessous de 10 % de la normale, des antécédents de transplantation rénale ou de dialyse, un décès associé à une maladie rénale et un taux de créatinine sérique deux fois supérieur à la plage normale.[1]
D’autres facteurs comme l’hypertension, le diabète et les antécédents de maladie cardiaque, les antécédents de toxicomanie et les médicaments qui affectent le fonctionnement des reins ont également été pris en compte. Malgré tout, les résultats de l’étude ont été extrêmement surprenants. Alors que tous les membres de l’équipe de recherche étaient d’avis que l’hyperuricémie était mauvaise pour les reins et que les personnes souffrant de goutte couraient un risque accru de dysfonctionnement rénal, c’est l’ampleur du risque révélée dans l’étude qui était surprenante.[1]
L’étude a révélé que les personnes souffrant de goutte couraient 30 % plus de risques de développer une maladie rénale que les personnes non atteintes de cette maladie. Le risque était à son maximum pour l’insuffisance rénale terminale chez les personnes atteintes de goutte, où le risque était presque deux fois supérieur à celui des personnes non atteintes de goutte. L’équipe de recherche a donc estimé que la goutte était donc un facteur de risque indépendant de maladie rénale et, à terme, d’insuffisance rénale.[1]
Cette découverte est importante car elle amène la compréhension de l’insuffisance rénale chronique à un niveau absolument nouveau. Cela leur permet également de mieux comprendre ce qu’il faut viser lorsqu’on parle de contrôle du facteur de risque de maladie rénale chronique, à savoir le contrôle des niveaux d’acide urique. Même si la nature de l’étude était assez vaste en termes de nombre de patients impliqués, elle présente encore des limites selon les chercheurs.[1]
L’une des limites était qu’en raison du grand nombre de cas, les chercheurs devaient se fier au diagnostic de goutte des médecins et ne pouvaient pas procéder à un examen indépendant des participants. Cependant, dans de nombreux cas, la goutte n’est pas diagnostiquée, il est donc fort possible que ce diagnostic ait été manqué chez de nombreux participants.[1]
De plus, même si tous les facteurs chroniqueLes maladies rénales, y compris les antécédents d’hypertension, les problèmes cardiaques, le diabète et la toxicomanie, ont tous été pris en compte dans l’étude. Certains facteurs ont peut-être été oubliés et pourraient avoir un rôle majeur à jouer, citent certains chercheurs. Cela est dû à la nature observationnelle de l’étude.[1]
En conclusion, l’étude menée permet d’affirmer avec certitude qu’il existe un lien évident entre les niveaux d’acide urique, la goutte et les maladies rénales. Cependant, des recherches supplémentaires doivent être menées pour déterminer si le contrôle des taux de goutte ou d’acide urique peut réellement ralentir la progression de la maladie rénale chronique et empêcher le patient de souffrir d’insuffisance rénale.[1]
Références :
- https://www.medicalnewstoday.com/articles/326192.php
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