Qu’est-ce que l’hémorragie sous-chorionique et comment est-elle traitée ? | Causes, symptômes, diagnostic de l’hémorragie sous-chorionique

Qu’est-ce que l’hémorragie sous-chorionique ?

Tout type de saignement pendant la grossesse a tendance à être très inquiétant pour la mère ainsi que pour la famille. En effet, la grossesse ne provoque aucun saignement vaginal. Les médecins affirment qu’une certaine forme de saignement survient pendant la grossesse dans près de 50 % des cas de grossesse. Bien que cela puisse être bénin dans de nombreux cas, il existe des cas où cela tend à être grave. Le saignement sous-chorial se produit lorsqu’il y a une accumulation de sang entre l’utérus et les membranes gestationnelles lorsque la femme est enceinte. C’est une cause assez fréquente de saignements pendant la grossesse. Elle survient généralement au cours du premier et du deuxième trimestre.[1]

Une étude menée auprès d’environ 60 000 femmes a montré qu’environ 2 % des femmes ont souffert d’un saignement sous-chorial pendant leur grossesse. Bien que dans la majorité des cas, l’hémorragie sous-chorionique soit bénigne et ne constitue aucune menace pour la grossesse, des médecins ont observé certaines complications pouvant parfois survenir en raison d’une hémorragie sous-chorionique. Il existe également d’autres raisons pour lesquelles des saignements surviennent pendant la grossesse. Ces causes incluent les rapports sexuels pendant la grossesse, les infections ou tout changement au niveau du col de l’utérus.[1]

Quelles sont les causes des saignements sous-chorioniques ?

En ce qui concerne l’hémorragie sous-chorionique, aucune cause n’a été identifiée pour l’instant et des recherches sont toujours en cours pour déterminer pourquoi elle survient chez certains et pas chez d’autres. Les saignements sous-chorioniques ont parfois tendance à créer des caillots sanguins entre l’utérus et les membranes gestationnelles. Ceux-ci sont appelés hématomes sous-chorioniques. Cela peut parfois provoquer des saignements vaginaux.[2]

Quels sont les symptômes de l’hémorragie sous-chorionique ?

Outre les saignements vaginaux, certains des autres symptômes pouvant être observés à la suite d’un saignement sous-chorionique comprennent des douleurs autour du bassin et des crampes. Dans certains cas, l’hématome sous-chorial n’est observé que surultrason.[2]

Comment diagnostique-t-on l’hémorragie sous-chorionique ?

Il est essentiel pour toute femme enceinte de consulter un gynécologue en cas de saignement vaginal. Pour établir un diagnostic, le médecin procédera à un examen physique détaillé et des analyses de sang seront prescrites. Le médecin peut également prescrire une échographie pour rechercher d’éventuelles anomalies.

L’échographie donnera une image claire du fœtus et toute anomalie pourra être visualisée grâce à l’échographie. En cas d’hémorragie sous-choriale, une zone claire de sang sera observée dans l’utérus à l’échographie, ce qui confirmera le diagnostic.[1]

Comment traite-t-on l’hémorragie sous-chorionique ?

L’hémorragie sous-choriale ne nécessite dans la majorité des cas aucun traitement. Le médecin recommandera beaucoup de repos et conseillera de s’abstenir de toute activité sexuelle jusqu’à l’accouchement. Dans la plupart des cas, l’hématome sous-chorionique disparaît de lui-même et le saignement s’arrête. Jusque-là, la patiente sera surveillée régulièrement par le médecin pour s’assurer qu’aucune complication indésirable ne se développe qui pourrait constituer une menace pour la santé de la femme ainsi que celle du fœtus.[1]

En ce qui concerne le pronostic, les saignements sous-chorioniques sont assez fréquents chez les femmes au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse. Cependant, il est toujours recommandé de consulter un médecin pour identifier toute autre cause pouvant être à l’origine de saignements vaginaux pendant la grossesse. En dehors de cela, l’hémorragie sous-chorionique est une affection totalement bénigne avec des cas extrêmement rares de complications qui peuvent être prises en charge par le médecin lors d’examens de routine.[1]

Références :

  1. https://www.medicalnewstoday.com/articles/323307