7 types courants de chirurgies du cou, période de récupération et risques liés à la chirurgie du cou

De nombreuses affections du cou peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour être traitées. La chirurgie du cou est le dernier recours lorsque l’autre traitement conservateur ne parvient pas à réduire l’inconfort du cou dû à une affection particulière.

Les affections courantes pouvant nécessiter une chirurgie du cou sont les suivantes :

  1. Un nerf pincé (radiculopathie cervicale) :Dans cette condition, une pression excessive est exercée sur l’une des racines nerveuses du cou.
  2. Compression de la moelle épinière (myélopathie cervicale) :Cette condition est due à la compression et à l’irritation de la moelle épinière.
  3. Col cassé ou fracture du cou :Une fracture d’un ou plusieurs os du cou entraîne une fracture du cou.

7 types courants de chirurgies du cou

Il existe différents types de chirurgies du cou. Celui dont vous avez besoin dépend de l’affection du cou dont vous souffrez.

Fusion vertébrale cervicale

  • Cette chirurgie implique la jonction de deux vertèbres en un seul morceau d’os stable. Il est utilisé dans le cas où une zone du cou est instable et où des douleurs surviennent lors du mouvement du cou.
  • La fusion vertébrale cervicale est utilisée en cas de fractures sévères du cou, de pincement du nerf et de compression de la moelle épinière.
  • Selon la pathologie, une incision est pratiquée à la nuque. Une greffe osseuse est placée dans la zone touchée. Les deux vertèbres sont maintenues ensemble à l’aide de greffons et de plaques métalliques.
  • Il peut y avoir une diminution du mouvement et de la flexibilité en raison de la fusion.

Diskectomie cervicale antérieure et fusion (ACDF)

  • L’ACDF est un type de chirurgie du cou pratiqué pour traiter la compression d’un nerf pincé ou de la moelle épinière.
  • Au cours de la procédure, une incision est pratiquée à l’avant du cou. Le disque supprimant la moelle épinière est retiré. Cela aide à soulager la pression sur le nerf oumoelle épinière.
  • Fusion vertébraleest effectué par la suite pour assurer la stabilité de la zone.

Fusion de corpectomie cervicale antérieure (ACCF)

  • Ce type de chirurgie du cou est similaire à l’ACDF et constitue une bonne option lorsque des éperons osseux en sont la cause et ne peuvent pas être retirés par l’ACDF.
  • Comme dans la procédure ACDF, une incision est pratiquée à l’avant du cou et un disque est retiré. Dans l’ACCF, toute la partie avant de la vertèbre et tous les éperons osseux environnants sont retirés.
  • L’espace laissé est comblé à l’aide d’un petit morceau d’os et de fusion vertébrale. Cette procédure implique un temps de récupération plus long que l’ACDF.

Laminectomie

  • La laminectomie vise à soulager la pression exercée sur la moelle épinière et les nerfs.
  • L’incision lors de la chirurgie du cou est pratiquée à la nuque. Après l’incision, la zone osseuse et rigide à l’arrière du cou, appelée lame, est retirée. S’il y a des éperons osseux, des disques ou des ligaments provoquant une compression, ils sont également retirés.
  • Cela laisse plus d’espace pour la moelle épinière. Cette procédure rend la colonne vertébrale moins stable. Chez certaines personnes qui subissent une laminectomie, une fusion vertébrale est également réalisée.

Laminoplastie

  • La laminoplastie est une procédure alternative à la laminectomie. Il soulage également la pression exercée sur la moelle épinière et les nerfs associés.
  • Dans ce type, au lieu de retirer la lame, une porte semblable à une charnière est créée. La porte est utilisée pour ouvrir la lame et réduire la compression sur la moelle épinière. Pour maintenir les charnières en place, des implants métalliques sont insérés.
  • L’avantage de cette procédure est qu’elle préserve une certaine amplitude de mouvement et que le chirurgien est capable de traiter plusieurs zones de compression.

Remplacement de disque artificiel (ADR)

Le remplacement d’un disque artificiel est effectué pour traiter un nerf pincé dans le cou.

Il s’agit d’une incision à l’avant du cou. Après une incision, le chirurgien retire le disque qui exerce une pression sur le nerf. Un implant artificiel est placé dans la zone vide où se trouvait le disque.

Cette chirurgie, contrairement à l’ACDF, permet de conserver dans une certaine mesure l’amplitude des mouvements et la flexibilité.

Le remplacement artificiel du disque n’est pas recommandé si les facteurs suivants sont présents.(1)

  • Instabilité existante de la colonne vertébrale
  • Allergie au matériau de l’implant ;
  • Ostéoporose
  • Spondylose ankylosante
  • Arthrite du cou
  • Cancer
  • Polyarthrite rhumatoïde

Laminoforaminotomie cervicale postérieure

  • Cette chirurgie est une autre option pour le traitement du nerf pincé et est peu invasive.
  • L’incision se fait à la nuque. Avec un outil spécial, une partie de la lame, tout os ou tissu supplémentaire, appuyant sur le nerf, est retiré.
  • Cette chirurgie ne nécessite pas de fusion vertébrale et conserve également plus de flexibilité du cou.

La période de récupération de la chirurgie du cou

  • En fonction du type d’intervention chirurgicale pratiquée, la durée d’hospitalisation peut être estimée.
  • La plupart des opérations du cou impliquent un séjour d’une nuit à l’hôpital. Le patient sort après un jour ou deux.
  • Il existe des douleurs et de légers inconforts qui peuvent être soulagés avec les analgésiques prescrits. La plupart des gens peuvent marcher et manger le lendemain de l’opération.
  • Certains exercices et activités légères sont conseillés par le médecin mais soulever des poids lourds, conduire et travailler n’est pas recommandé.
  • Le collier cervical est conseillé pour stabiliser et protéger le cou. La physiothérapie est également conseillée pour restaurer la force et l’amplitude des mouvements.
  • Le temps de récupération dépend du type de chirurgie impliquée pour traiter la maladie.

Risques liés à la chirurgie du cou

Comme pour tout type de chirurgie, la chirurgie du cou comporte également certains risques, notamment :

  • Saignement au site de l’incision
  • Infection au site de l’incision
  • Lésion du nerf et de la moelle épinière
  • Fuite de liquide céphalo-rachidien
  • Douleur et raideur après la chirurgie
  • Pieux C5
  • Fusion vertébrale incomplète
  • Desserrage ou délogement des vis et plaques

Dans un tel cas, une intervention chirurgicale supplémentaire serait nécessaire.