Qu’est-ce que la spasticité ? Ses causes, symptômes et options de traitement

Qu’est-ce que la spasticité ?

La spasticité est un trouble musculaire dans lequel un individu n’est pas capable de contrôler ses muscles et se sent constamment tendu ou raide.1Parallèlement à cela, le patient peut également souffrir de réflexes hyperactifs, par exemple un homme/une femme peut tenir fermement un stylo ou une cuillère, etc.

La douleur ressentie avec la spasticité peut être légère ou très intense, parfois si intense qu’elle se traduit par des spasmes douloureux dans les extrémités, notamment dans les jambes. La spasticité peut également provoquer des douleurs dans le bas du dos accompagnées de douleurs ou de tiraillements autour des articulations. Cette condition peut être traitée avec des médicaments, des injections administrées localement pour détendre les muscles, une rééducation, une physiothérapie et une intervention chirurgicale.

Causes de la spasticité

Dans un corps humain, le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière, envoie des signaux aux muscles et tout déséquilibre de ces signaux entraîne ce trouble du contrôle musculaire, appelé spasticité. Les personnes souffrant d’un traumatisme crânien,paralysie cérébrale2,sclérose en plaques, un accident vasculaire cérébral etlésion de la moelle épinièreprésentent généralement ces déséquilibres.

Signe et symptômes de la spasticité

  • Le patient ressent une augmentation du tonus musculaire.
  • Le patient éprouve des réflexes hyperactifs.
  • Le patient éprouve des mouvements involontaires tels que des spasmes ou des clonus, qui sont une série de contractions involontaires rapides.
  • La douleur est également ressentie.
  • Il existe une capacité fonctionnelle réduite avec un développement moteur entravé.
  • Le patient n’est pas en mesure de maintenir des soins et une hygiène personnelle appropriés.
  • Le patient adopte une posture anormale.
  • Le patient présente des contractures où les muscles sont contractés pendant des périodes prolongées en raison d’une raideur et de spasmes extrêmes et persistants.
  • Il existe des déformations des articulations et des os.

Tests pour diagnostiquer la spasticité

  • Les antécédents médicaux et familiaux sont pris en compte pour évaluer les antécédents de troubles neurologiques ou musculaires pouvant être héréditaires.
  • Pour évaluer les mouvements des bras et des jambes du patient, l’activité des muscles, l’amplitude des mouvements, etc., les tests de diagnostic suivants sont effectués :
    1. Radiographies de la colonne vertébrale et des hanches
    2. La physiothérapie et l’ergothérapie aident à déterminer les schémas de mouvement et l’amplitude de mouvement passive des membres supérieurs et inférieurs.
    3. Des blocs de diagnostic sont administrés sous anesthésie locale pour connaître l’utilité des traitements potentiels.
    4. Des études de conduction nerveuse sont effectuées pour évaluer les dommages causés au nerf et au muscle.
    5. L’électromyogramme (EMG) aide à détecter toute activité électrique anormale dans les muscles.
    6. Des études de conduction nerveuse peuvent être réalisées avec l’électromyogramme (EMG).

Traitement de la spasticité

  • Le traitement de la spasticité comprend l’utilisation de médicaments tels que le baclofène, la tizanidine, le dantrolène, le diazépam et le clonazépam.
  • Professionnel etphysiothérapiesont également effectués pour étirer les muscles et augmenter l’amplitude des mouvements grâce à des exercices d’amplitude de mouvement.
  • Parfois, des appareils orthodontiques sont utilisés pour empêcher le raccourcissement des tendons.
  • La rééducation aide également à stabiliser les symptômes et à améliorer les performances fonctionnelles.
  • Des injections de phénol ou de toxine botulique peuvent être administrées localement pour détendre certains muscles.
  • La chirurgie peut être pratiquée pour libérer le tendon ou pour couper le trajet nerf-muscle.
  • Le traitement intrathécal au baclofène est effectué lorsque le baclofène est implanté chirurgicalement.

Références : 

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK507869/
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4339555/