Le syndrome néphrotique peut être dû à diverses raisons. Cependant, la cause la plus fréquente est l’endommagement des vaisseaux sanguins. Divers facteurs augmentent le risque de syndrome néphrotique. Ceux-ci incluent les maladies sous-jacentes, les médicaments et certaines infections. Un test sanguin peut être utilisé pour déterminer le syndrome néphrotique.
Qui est à risque de syndrome néphrotique ?
Certains facteurs peuvent augmenter le risque de syndrome néphrotique :
Maladies pouvant endommager les reins :
Certaines maladies et conditions médicales augmentent le risque de syndrome néphrotique. Certaines des maladies sont :
Diabète: Un taux élevé de sucre dans le sang peut endommager les vaisseaux sanguins des reins. Lorsque les vaisseaux sanguins sont endommagés, ils ne fonctionnent pas correctement. Les patients diabétiques ont également un problème d’hypertension artérielle qui peut provoquer une maladie rénale.
Néphrite lupique: La néphrite lupique provoque un gonflement des petits vaisseaux sanguins du rein. Pour cette raison, le rein ne filtre pas correctement les déchets et est incapable de contrôler la quantité de liquide dans le corps.(1).
Certains médicaments :
Les reins peuvent être endommagés lorsque les gens prennent beaucoup de médicaments comme l’aspirine, la vancomycine, des analgésiques, des diurétiques, des inhibiteurs de l’ECA, des antibiotiques aminosides et des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINSpeut réduire le flux plasmatique rénal en diminuant les prostaglandines et réguler la vasodilatation au niveau de la filtration et inhiber les prostaglandines. L’inhibition des prostaglandines peut entraîner une détérioration de la fonction rénale.
Vancomycine :Les patients présentant une infection grave à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline sont traités avec des antibiotiques IV. La vancomycine peut provoquer des lésions rénales et également provoquer une néphrite interstitielle aiguë.
Inhibiteurs de l’ECA :Les inhibiteurs de l’ECA sont utilisés pour traiter l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. Les inhibiteurs de l’ECA sont métabolisés dans le foie mais présentent également un risque de lésions rénales.
Antibiotiques aminosides :Ceux-ci provoquent de graves lésions rénales à faibles doses. Les aminosides les plus toxiques sont la néomycine, la gentamicine, la tobramycine et la streptomycine.
Certaines infections :
Les infections peuvent également augmenter le risque de syndrome néphrotique, par exempleVIH,hépatite Bet C, etpaludisme.
- VIH:Il peut attaquer les petits vaisseaux sanguins du rein et endommager la fonction rénale.
- Paludisme:Le paludisme provoque une insuffisance rénale par vasoconstriction et séquestration corticale rénale.
Existe-t-il une prise de sang pour cela ?
Un test sanguin peut également être utilisé pour évaluer la présence et l’étendue du syndrome néphrotique. Le test sanguin peut montrer le niveau de protéine albumine ou le niveau de protéines sanguines dans le corps. La protéine albumine régule la pression osmotique dans le plasma sanguin pour empêcher l’eau de s’échapper des vaisseaux sanguins. Le niveau normal de protéines dans le sang est de 6 à 8 grammes par décilitre et le niveau d’albumine est de 3,5 à 5,0 grammes par décilitre. Lorsque le taux d’albumine diminue, le taux de cholestérol sanguin et le taux de triglycérides sanguins augmentent. Les taux d’urée sérique et sanguine sont également déterminés par ce test(3).
De nombreux autres tests et techniques sont disponibles pour le diagnostic du syndrome rénal.
Test urinaire : Test d’urineest utilisé pour détecter le niveau de protéines dans le corps. L’urine est collectée pendant 24 heures pour une mesure précise des protéines.
Biopsie rénale :Dans cette procédure de test, un petit échantillon de tissu rénal est prélevé du corps. Pour cette procédure, une aiguille spéciale est insérée dans le rein à travers la peau et l’échantillon est prélevé. L’échantillon collecté est envoyé au laboratoire pour analyse. Après ce test, les patients doivent s’allonger sur le dos pendant quelques heures et éviter toute activité intense pendant les 2 à 3 jours suivants.
Effets secondaires de la biopsie rénale :
- Le sang vient avec l’urine après les premières 24 heures.
- Augmentation de la température corporelle
- Rougeur, inflammation et saignement au site de biopsie.
- Se sentir faible.
- Rare risque de cancer.
- Incapacité à uriner.
- Douleur accrue au site de biopsie(2).
Conclusion
Les maladies sous-jacentes, les médicaments et les infections sont la cause fréquente du syndrome néphrotique. Diverses analyses de sang sont utilisées pour évaluer la fonction rénale en cas de syndrome néphrotique. Ces tests incluent les taux de protéines, en particulier d’albumine, et d’urée sérique.
Références :
- https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/nephrotic-syndrome/symptoms-causes/syc-20375608
- https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/nephrotic-syndrome/diagnosis-treatment/drc-20375613
- https://www.healthline.com/health/total-protein
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