La sclérose en plaques vous met-elle en colère ?

La sclérose en plaques vous met-elle en colère ?

Les patients atteints de sclérose en plaques présentent divers changements d’humeur. La colère est une complication connue chez les patients souffrant de sclérose en plaques. La raison de cette variation de l’humeur n’est pas encore connue, mais selon des recherches, il s’avère que la variation de l’humeur est le résultat de divers changements pathologiques qui se produisent lorsqu’il y a une réaction auto-immune dans le corps.(1)

Comme nous le savons, la sclérose en plaques est une maladie démyélinisante dans laquelle une réponse immunitaire est conférée contre la gaine de myéline du cerveau et de la moelle épinière. Selon la localisation de la lésion, une association peut être découverte entre la colère et la sclérose en plaques. Puisqu’il n’y a aucune preuve, ces études se sont néanmoins révélées utiles dans la pratique clinique. Faisant appel aux connaissances physiologiques et pathologiques, il est bien connu que le centre de l’émotion se trouve dans l’amygdale, l’hippocampe, tout ce qui constitue le système limbique.

Le lobe frontal est le maître qui régule le comportement social d’une personne. Il est bien connu que si le lobe frontal est endommagé, le patient peut développer un comportement antisocial et a tendance à se comporter de manière agressive.

Ainsi, lorsque la démyélinisation du lobe frontal, de l’amygdale et des noyaux gris centraux se produit, des changements d’humeur se produisent. La colère est l’une des manifestations majeures observées. Souvent, le patient semble irrité et stressé. Ce ne sont pas des signes sains car ils peuvent précipiter de nouvelles attaques. Le stress est un facteur de risque important pour la précipitation des crises.

Le patient a donc besoin de conseils appropriés. Souvent, le patient est en colère et irrité car il peut être extrêmement stressé par sa maladie. Si un état pathologique se prolonge pendant une longue période, le patient a tendance à être dérangé et irrité. Il a commencé à se désintéresser de ses activités quotidiennes. Parfois, le patient peut devenir déprimé en raison de son état.

Diverses modalités de test de la colère ont été développées. L’une de ces modalités est l’expression d’un trait d’État et d’une colère. Chez ce patient est noté de 1 à 4. Plus le score est élevé, plus le niveau de stress et de colère est élevé. Quatre de ces échelles sont les suivantes :

  • Trait Anger– cela permet de déterminer si une personne a réellement une personnalité colérique ou si elle a tendance à réagir de cette manière lorsqu’elle est grondée ou découragée.
  • Colère de l’État– si le patient se sent actuellement en colère ou non. Il ou elle a envie d’exprimer sa colère ou non.
  • Expression de la colère– si le patient exprime sa colère en se faisant du mal, en criant à haute voix ou en jetant des objets de valeur. Il peut même exprimer sa colère en se cognant la tête contre le mur.
  • Expression de colère– il mesure si une personne réprime ou non ses sentiments.

De nombreuses études de contrôle ont été réalisées et, en conclusion, il est ressorti que les patients atteints de sclérose en plaques sont plus agressifs que les personnes du même âge n’ayant aucune maladie. Ainsi, sur la base de ces études, divers traitements psychologiques sont initiés pour améliorer la condition de ces patients.

Parmi les quatre scores, le dernier dans lequel l’expression de la colère – est considéré comme le pire type de score. Le patient n’est pas capable d’exprimer ses émotions et a la pire qualité de vie.

Peu de cliniciens ont suggéré qu’il devait y avoir une corrélation entre la dépression, l’anxiété et la colère, mais après des années de travail, ils ont finalement conclu qu’il n’y avait aucune relation entre la colère et l’anxiété ou la dépression. La colère est une entité entièrement individuelle.

La seule façon de soutenir le patient est de le conseiller et de prévenir les activités qui le mettaient en colère. Diverses thérapies telles que les thérapies stabilisatrices de l’humeur ont vu le jour. La méditation est même recommandée car elle aide à entretenir la pièce intérieure.

Des thérapies par la parole sont même initiées et une option auprès d’un psychiatre expert doit être prise. Les exercices de relaxation sont favorisés. Les promenades matinales et les exercices légers peuvent aider à améliorer l’état du patient. Ces patients deviennent facilement agressifs lorsqu’ils sont critiqués, alors assurez-vous qu’aucune dispute ne soit initiée avec ces personnes. Cela peut avoir tendance à précipiter les attaques.

Donc, dans l’ensemble, c’est un fait que les patients atteints de sclérose en plaques ont tendance à se mettre facilement en colère et la seule façon de traiter cela est de conseiller et de méditer avec des médicaments.

Références-

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2706287/

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