Un fibrome est une tumeur bénigne et non cancéreuse qui se développe dans le tissu musculaire de l’utérus ou du myomètre chez la femme. Seulement 0,5 % des fibromes évoluent en tumeurs malignes (sarcomes) chez la femme. On estime qu’environ une femme sur quatre à cinq de plus de 35 ans souffre de myome.
Combien de types de cancer de l’utérus existe-t-il ?
Le type de cancer de l’utérus le plus courant est appelé cancer de l’endomètre (adénocarcinome). Ce type de cancer peut survenir lorsqu’il se forme dans la muqueuse duutérus. Il existe deux principaux types de cancer de l’utérus :
-Adénocarcinome :Il constitue près de 80 % des cancers de l’utérus. Il se développe à partir des cellules du tissu qui tapisse l’utérus appelé endomètre.
-Sarcome utérin :Il s’agit d’un type de cancer très rare qui prend naissance dans la paroi musculaire de l’utérus.
Les fibromes utérins peuvent-ils se transformer en cancer ?
Le cancer de l’utérus est une maladie dans laquelle les cellules de l’utérus changent et se multiplient de manière incontrôlable, formant une masse de tissu appelée « tumeur », qui peut être maligne ou bénigne. Dans de rares cas seulement, les fibromes utérins, qui sont des tumeurs bénignes, peuvent se transformer en cancer, mais ils ne peuvent pas se propager à d’autres parties du corps.
Les symptômes varient fréquemment en fonction de la localisation et de la tendance du développement, de l’état évolutif, de la rapidité de croissance et de l’état anatomique de la tumeur. Avec la circonstance aggravante qu’à ses débuts le diagnostic est très difficile, d’autant plus que les signes et symptômes sont communs à de nombreuses entités gynécologiques, tant bénignes que malignes. Selon leur pathogénie, les symptômes peuvent être divisés en trois catégories :
A – Symptômes qui montrent l’existence d’une tumeur intra-muros d’évolution plus ou moins rapide, mais présentant la muqueuse utérine ou le péritoine.
B – Symptômes dus à un envahissement de la périmétrie ou de l’endomètre.
C – Symptômes dus à une complication locale (hémorragie, nécrose, infection…).
De manière générale, on peut dire que dans la première de ces catégories, la symptomatologie ne diffère pas beaucoup de celle d’une femme porteuse d’un myome compliqué d’évolution plus ou moins rapide. Le diagnostic différentiel est donc difficile, alors que dans le second, les symptômes d’une lésion muqueuse ou les symptômes de réaction péritonéale dominent. Les symptômes locaux de la troisième catégorie sont évidents et nous y ferons référence immédiatement.
Les plus importants par ordre de fréquence sont : les hémorragies, utérinsymptômes d’écoulement, de douleur et de compression.
Dans la période initiale de la maladie, des métrorragies sont observées dans plus de la moitié des cas. Elle peut être abondante ou rare, continue ou discontinue, douloureuse ou indolore, mais elle peut être absente lorsque l’endomètre n’est pas lésé. En revanche, elle revêt une grande importance lorsqu’elle survient après la ménopause et en particulier lorsque, dans ces cas postménopausiques, l’utérus est le siège de croissances myomateuses. Chez les jeunes femmes, il peut y avoir des saignements menstruels excessifs, ou intermenstruels, ou les deux. L’hémorragie n’est nécessairement qu’évocatrice d’une éventuelle malignité et peut être retrouvée plus fréquemment dans le carcinome que dans le sarcome.
Le flux utérin semble être un symptôme moins frappant que la métrorragie. Au début, il semble aqueux, mais tôt ou tard, il devient séro-sanguin. Plus tard, à la suite d’une nécrose et d’une ulcération, il peut devenir puant et même contenir des particules nécrotiques ou des fragments de tissus. La croissance rapide d’une tumeur myomateuse, surtout lorsqu’elle est associée à une hémorragie, doit faire suspecter aux médecins la présence d’un sarcome.
La douleur est un symptôme tardif et variable dans son intensité et ses caractéristiques sémiologiques, souvent présente dans les états infiltrants avancés de la maladie.
Dans les états avancés, outre la cachexie (perte de poids, atrophie musculaire, fatigue, faiblesse et perte importante d’appétit), il existe une anémie directement liée au volume de perte de sang au cours de la maladie et au degré d’intoxication produit par l’absorption de protéines étrangères provenant de la même tumeur.
Pour ce même mécanisme, des augmentations thermiques variables se produisent, auxquelles s’ajoute l’infection surajoutée.
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