Pourquoi les patients contractent-ils une pneumonie en soins intensifs ?

Quelle est la signification de la pneumonie nosocomiale ?

Hôpital acquis Pneumonieest une condition médicale potentiellement grave et parfois mortelle qu’un patient développe alors qu’il est admis à l’hôpital pour le traitement d’une autre condition médicale. Cette condition se développe normalement quelques jours après l’admission à l’hôpital. Cette condition est principalement causée par des bactéries qui infiltrent le mécanisme corporel déjà compromis, dont les agents pathogènes les plus courants sont les bacilles à Gram négatif et Staphylococcus aureus. Au cours des premières phases de cette affection, le patient peut se plaindre de malaise ou de léthargie. Le patient peut également présenter des changements dans son état mental. Le patient peut également avoir de la fièvre, des frissons, des frissons, de la toux, un essoufflement et des douleurs thoraciques. Si le patient est intubé ou sous ventilation mécanique, cela est dû à une mauvaise oxygénation et à des sécrétions trachéales toujours croissantes. Cette condition est plus fréquente chez les personnes qui se trouvent en unité de soins intensifs ou en soins intensifs, car leur système immunitaire est déjà gravement compromis et sont facilement attaquées par les agents pathogènes. Le diagnostic de pneumonie nosocomiale peut être posé sur la base des symptômes observés, d’une radiographie pulmonaire et d’analyses sanguines. Comme indiqué ci-dessus, la pneumonie nosocomiale est le plus souvent une maladie grave et le pronostic global est assez sombre.

Pourquoi les patients contractent-ils une pneumonie en soins intensifs ?

Si un patient est en soins intensifs, il peut développer une pneumonie pour les raisons suivantes :

  • Avoir un système immunitaire gravement compromis, incapable de lutter contre les agents pathogènes
  • Les germes et bactéries présents dans les environs de l’unité de soins intensifs sont plus mortels et dangereux que ceux présents dans l’environnement extérieur.
  • Les patients en soins intensifs qui sont sous respirateur ou sous respirateur mécanique sont plus à risque de développer une pneumonie.
  • Les germes peuvent également être transmis par les vêtements ou les mains des infirmières, des médecins ou des proches du patient qui leur rendent visite en soins intensifs, même si toutes les précautions sont prises pour éviter de telles situations.
  • De plus, les personnes qui ont des antécédents d’abus d’alcool, qui ont subi une intervention chirurgicale à la poitrine ou à tout autre organe vital du corps sont susceptibles de contracter une pneumonie pendant leur convalescence aux soins intensifs.
  • Les populations âgées courent également un risque de pneumonie lorsqu’elles sont en soins intensifs.

Quand la pneumonie est-elle plus susceptible de survenir chez un patient admis en soins intensifs ?

On constate que la pneumonie est plus susceptible de survenir chez les patients en soins intensifs qui sont intubés ou qui utilisent un ventilateur mécanique, le pourcentage étant d’environ 80 %. Cela se produit parce que l’intubation brise les défenses des voies respiratoires, permet d’éliminer la toux et les muqueuses, permettant ainsi en quelque sorte une accumulation de bactéries au-dessus du manchon du tube du ventilateur. Ces bactéries forment un film à l’intérieur du tube qui leur confère une protection supplémentaire contre tout type d’antibiotiques, les rendant ainsi encore plus dangereuses. Lorsqu’il s’agit de patients qui ne sont pas sous respirateur mécanique ou qui, en d’autres termes, ne sont pas intubés, une pneumonie peut se développer en raison de traitements antibiotiques antérieurs, de dysfonctionnements cardiaques, pulmonaires ou rénaux existants.

Quels sont les symptômes pouvant indiquer le développement d’une pneumonie chez un patient en soins intensifs ?

Pour les patients qui ne sont pas intubés, les symptômes et signes de pneumonie comprennent des malaises, de la fièvre, des frissons, des frissons, de la toux,essoufflement, etdouleur thoracique. Pour les patients critiques et intubés, on note de la fièvre et des modifications des mesures respiratoires ainsi qu’une hypoxémie.

Que peut-on faire pour diagnostiquer une pneumonie chez un patient en soins intensifs ?

Certains des tests permettant de confirmer la présence d’une pneumonie chez un patient admis en USI sont :

  • ABG pour la mesure du niveau d’oxygène dans le sang
  • Des hémocultures pour s’assurer que l’infection ne s’est pas propagée
  • Radiographie pulmonaire
  • Radio-Canada
  • Oxymétrie de pouls
  • Culture d’expectorations pour identifier l’agent pathogène responsable de la pneumonie.

Comment traite-t-on la pneumonie nosocomiale ?

Voici les stratégies de traitement adoptées pour traiter la pneumonie chez les patients admis en soins intensifs ou la pneumonie nosocomiale :

Utilisation empirique d’antibiotiques qui peuvent être puissants contre les organismes résistants. L’antibiotique est choisi en fonction des éléments suivants :

  • Modèle de sensibilité locale
  • Facteurs de risque du patient pour les agents pathogènes résistants aux antibiotiques.

Certains des médicaments utilisés pour traiter la pneumonie chez les patients qui ne présentent pas d’autres facteurs de risque sont :

  • Céftriaxone
  • Lévofloxacine
  • Ampicilline
  • Ertapénème.

Les médicaments utilisés pour traiter la pneumonie chez les patients présentant d’autres facteurs de risque sont la céphalosporine, le carbapénème, la pipéracilline, la fluoroquinolone et la vancomycine.

Il convient de noter ici qu’une utilisation excessive d’antibiotiques peut entraîner une résistance aux antimicrobiens, mais que si les doses empiriques initiales d’antibiotiques sont administrées de manière adéquate, les résultats peuvent alors être plus favorables. Il est donc essentiel que le traitement commence initialement par des antibiotiques à large spectre, puis se concentre sur le meilleur antibiotique qui peut aider le patient en fonction de sa réponse.

Quel est le pronostic global des patients ayant développé une pneumonie en soins intensifs ou une pneumonie nosocomiale ?

Comme indiqué ci-dessus, si un patient admis en soins intensifs développe une pneumonie, cela peut constituer un phénomène potentiellement mortel et le plus souvent, le pronostic est mauvais, en particulier pour les patients intubés. Même si le patient se remet de la pneumonie, il peut subir des dommages importants aux poumons dus à la pneumonie.

Lire aussi :

  • Pneumonie virale : causes, facteurs de risque, symptômes, investigations, traitement
  • Pneumonie bactérienne : causes, signes, symptômes, investigations, traitement
  • Pneumonie : causes, types, risques, symptômes, diagnostic, traitement, remèdes maison, prévention
  • Perte d’appétit après une pneumonie : causes, remèdes maison, période de récupération, effets
  • Qu’est-ce que la pneumonie atypique zoonotique, connaître ses causes, ses symptômes, son traitement et ses types. Pronostic, Épidémiologie
  • Pneumonie organisée cryptogénique, causes, symptômes, traitement, pronostic, guérison
  • Qu’est-ce que la pneumonie à pied : combien de temps dure-t-elle et est-elle contagieuse ?