Symptômes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC) ou de la dystrophie sympathique réflexe (RSD)
Syndrome douloureux régional complexe ou dystrophie sympathique réflexe La douleur est caractérisée par une allodynie, une hyperalgésie et une hyperpathie (voir physiopathologie). La douleur causée par le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe est grave et intense ainsi que généralisée.
Syndrome douloureux régional complexe ou dystrophie sympathique réflexe La douleur est secondaire à
- Inflammation neurogène
- Sensibilisation Nociceptive
- Dysfonctionnement vasomoteur
- Neuroplasticité inadaptée
Caractère du syndrome douloureux régional complexe ou de la douleur due à la dystrophie sympathique réflexe
- Sensations de brûlure.
- Douleur lancinante.
- Douleur grinçante.
- Fortes sensations de picotements et électriques.
- Peau hypersensible- Bouger ou toucher le membre est souvent intolérable (allodynie et hyperalgésie).
- Douleur largement répandue suite à un toucher ou à des stimuli douloureux (hyperpathie).
- Spasmes musculaires – Le patient peut également ressentir des spasmes musculaires.
Œdème dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- L’œdème provoque un gonflement des tissus mous par rétention de liquide dans les tissus inflammatoires et environnants.
Symptômes de transpiration associés au syndrome douloureux régional complexe ou à la dystrophie sympathique réflexe
- Il y a une augmentation anormale de la transpiration sur les tissus enflammés.
Symptômes de température cutanée dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Phase initiale– La température de la peau est chaude ou tiède.
- Phase ultérieure– La phase ischémique et vasoconstriction réduit la température cutanée.
Symptômes de changement de couleur de la peau dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Phase initiale– La peau est rouge vif en raison d’une circulation capillaire accrue résultant d’une inflammation des tissus mous.
- Phase ultérieure– La peau devient bleue ou violette. Les vaisseaux sanguins sont rétrécis, ce qui entraîne une hypoxie tissulaire (moins d’apport d’oxygène) et une cyanose (décoloration bleutée des tissus mous).
Symptômes de douleurs articulaires dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
Les patients se plaignent de raideur, de sensibilité et de gonflement des articulations associés à des douleurs articulaires chroniques intenses.
Symptômes de syncope chez les patients SDRC ou RSD
Les symptômes de présyncope et de syncope sont rarement rapportés chez les patients souffrant du syndrome douloureux régional complexe ou de la douleur due à la dystrophie sympathique réflexe.
Symptômes de stress émotionnel ou physique associés au syndrome douloureux régional complexe ou à la dystrophie sympathique réflexe
- Anxiété
- Dépression
- Phobie
Signes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC) ou de la dystrophie sympathique réflexe (RSD)
Signes cutanés dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Allodynie
- Hyperalgésie
- Changements dans la couleur de la peau– Souvent tachetée, violette, pâle ou rouge.
- Modifications de la texture de la peau– Brillant et mince, et parfois excessivement en sueur.
Les signes de douleurs articulaires chez les patients souffrant du syndrome douloureux régional complexe ou de dystrophie sympathique réflexe sont associés à :
- Rigidité– L’atrophie du tendon entourant l’articulation peut rendre l’articulation raide.
- Mobilité restreinte– L’intensité accrue de la douleur chronique liée aux mouvements articulaires encourage le patient à immobiliser l’articulation douloureuse. Les activités articulaires restreintes continues provoquent une atrophie des muscles et des tendons, ce qui entraîne une articulation restreinte et raide.
Signes d’anomalies musculaires dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Spasme– Des spasmes musculaires sont observés dans les muscles entourant l’articulation. Les spasmes musculaires sont secondaires à une contraction musculaire continue, qui peut entraîner une fatigue et des douleurs musculaires.
- Atrophie musculaire– Provoque des raideurs articulaires et des contractions musculaires douloureuses.
- Disparité motrice– Les muscles ischémiques et atrophiques provoquent une contraction inappropriée entraînant une disparité motrice et une chute.
Signes d’anomalies de la croissance des cheveux dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe :
- Phase initiale– Les poils sur la peau présentent une croissance supplémentaire.
- Phase ultérieure– La pousse des poils cutanés est diminuée et la chute des cheveux devient prédominante.
Signes d’anomalies des ongles dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Phase initiale-Les ongles poussent plus vite et parfois de manière disproportionnée.
- Phase ultérieure– L’ongle devient cassant, fissuré, rainuré ou tacheté.
Signes de vasospasme périphérique secondaires au syndrome douloureux régional complexe ou à la dystrophie sympathique réflexe
- Modifications ischémiques– Les modifications ischémiques consécutives à un vasospasme provoquent une décoloration de la peau et une augmentation de la douleur.
Signes d’hyperhidrose associés au syndrome douloureux régional complexe ou à la dystrophie sympathique réflexe
- Une transpiration accrue est observée au cours de la phase initiale.
Signes d’œdème périphérique ou d’enflure dans le syndrome douloureux régional complexe ou la dystrophie sympathique réflexe
- Phase initiale– Le gonflement est secondaire à un œdème inflammatoire.
- Phase ultérieure– Le gonflement est secondaire à une hypertrophie des tissus mous résultant d’une inflammation continue et d’un œdème persistant.
Lire aussi :
- Quelles sont les causes courantes de DSR ou de SDRC de type 1 ?
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