L’exercice peut-il aider à la péricardite ?

L’exercice peut-il aider à la péricardite ?

L’exercice, en général, est bon pour le bien-être général d’une personne. L’exercice régulier présente plusieurs avantages pour la santé, tels que l’amélioration de l’activité cardiovasculaire, l’augmentation de l’énergie, la réduction du stress, l’augmentation de l’immunité et la prolongation de la vie en général. L’exercice aide à maintenir un corps sain, mais que se passe-t-il si notre corps n’est pas en bonne santé et apte à faire de l’exercice ? L’exercice aidera-t-il alors la personne ? La réponse est parfois oui et parfois non.

La péricardite, comme nous le savons tous, est « l’inflammation du péricarde », la couche qui entoure notre cœur. L’inflammation présente cinq signes cardinaux, à savoir rubor (rougeur), tumeur (gonflement), calor (chaleur), dolor (douleur) et functio laesa (perte de fonction). Cela signifie que notre corps combat une infection et indique que le corps est dans un état malade. Lorsqu’il est malade, le corps a besoin de repos, de temps pour guérir, ce qui signifie éviter l’exercice.

Cela signifie simplement qu’en cas de péricardite active, il est préférable de se reposer. Si nous continuons à faire de l’exercice et à épuiser notre corps ; Si nous ne prêtons pas attention aux signaux de notre corps, les symptômes pourraient s’exacerber et la péricardite pourrait s’aggraver.

La péricardite se présente comme aiguë (les symptômes disparaissent en un mois), incessante (les symptômes durent plus de 4 à 6 semaines, mais moins de 3 mois), chronique (les symptômes durent plus de 3 mois et/ou récurrente (les symptômes réapparaissent après la disparition de l’infection).

La péricardite est principalement de nature idiopathique ou virale et certains cas sont de nature bactérienne ou fongique et ceux-ci sont traités en conséquence. Il est principalement traité avecmédicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)comme l’ibuprofène pour réduire l’inflammation et l’enflure. Certains cas peuvent nécessiter un traitement à la colchicine ou à des stéroïdes, ainsi qu’une intervention chirurgicale en cas de gravité. Le traitement non pharmacologique consiste à se reposer et à restreindre l’activité physique.

Et si vous continuiez à faire de l’exercice en cas de péricardite ?

Il existe essentiellement deux réactions métaboliques dans notre corps : la réaction anabolique et la réaction catabolique. La réaction anabolique est celle dans laquelle il y a accumulation de molécules dans notre corps et restauration de l’énergie, tandis que la réaction catabolique est la dégradation des molécules pour libérer de l’énergie. L’exercice exige une réaction catabolique dans notre corps, tout comme la péricardite. L’exercice peut exacerber la réponse inflammatoire et, ce faisant, prolonger l’inflammation. Dans la péricardite, le corps guérit et si nous ne nous reposons pas et ne limitons pas l’activité physique, notre corps aura besoin de plus de temps pour guérir. Nous devons restreindre l’activité physique afin de guérir plus rapidement. La poursuite de l’exercice peut également entraîner une progression des symptômes et les rendre réfractaires (résistants au traitement).

L’impact de l’exercice continu sur la péricardite peut être grave. Cela peut entraîner des complications telles qu’une myocardite (inflammation du myocarde), qui augmente le risque de mort subite d’origine cardiaque. Il existe également d’autres complications telles qu’une aggravation de l’épanchement péricardique, une tamponnade cardiaque, une péricardite constrictive ou une péricardite réfractaire/récidivante. Ces complications peuvent nécessiter un traitement prolongé ou une intervention chirurgicale. Il est donc préférable d’éviter ces complications en se reposant et en limitant l’activité physique jusqu’à ce que la péricardite active soit complètement résolue.

Il est préférable de vérifier si la péricardite est résolue ou non. Une fois résolu, il n’y aura aucun symptôme de douleur thoracique, de fièvre, d’essoufflement et d’autres symptômes de fatigue et d’épuisement. De plus, le diagnostic exclura un épanchement péricardique avec une VS (vitesse de sédimentation des érythrocytes) de base et normale, une CBC (formule sanguine complète) et/ou une CRP (protéine C réactive).

Conclusion

La péricardite est elle-même une affection inflammatoire courante qui affecte le péricarde et qui a de nombreuses causes infectieuses et non infectieuses. Il est recommandé d’éviter toute activité physique intense pour guérir plus rapidement et éviter la progression de l’inflammation ainsi que d’autres complications. L’exercice aide à maintenir un corps sain, mais l’éviter en cas de péricardite active est le bon choix de santé à faire. Des études sont en cours sur ce sujet, et toutes visent à éviter une activité physique intense en cas de péricardite. Les preuves à l’appui de cette recommandation sont : Cependant, des preuves et des études limitées et plus approfondies aideront à mieux comprendre l’impact de l’exercice sur la péricardite, mais d’ici là, il est préférable d’éviter les exercices intenses en cas de péricardite et de reposer le corps.

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