L’hypertension artérielle pulmonaire peut-elle être inversée ?
Oui, l’hypertension artérielle pulmonaire peut être facilement inversée si une prise en charge appropriée est effectuée et le temps est le facteur le plus crucial pour décider du pronostic de la maladie. Si le patient est amené à l’hôpital à temps, il y a de fortes chances que cela puisse être inversé, mais dans des conditions où la fonction pulmonaire se détériore déjà à un point tel que l’inversion est difficile, alors une personne peut sûrement même mourir d’hypertension artérielle pulmonaire.
La personne qui a progressé vers la classe fonctionnelle 4 de la New York Heart Association, il y a de fortes chances qu’une personne décède dans les 6 mois. Un protocole approprié doit être suivi lors de l’établissement d’un diagnostic.
Le patient doit subir un cathétérisme cardiaque avant de commencer le traitement. Les inhibiteurs calciques sont le médicament de choix, mais il existe un critère selon lequel après le cathétérisme, il doit y avoir au moins une baisse de la pression artérielle moyenne de plus de 10 mm Hg et, parallèlement, la pression finale doit être inférieure à 40 mm Hg. Si cette condition est satisfaite, seul un inhibiteur calcique doit être administré. Ces patients ont besoin d’une dose élevée d’amlopidine et de nifédipine. L’inhibiteur des canaux calciques provoque une diminution rapide de la résistance.
Un autre médicament utilisé est l’antagoniste des récepteurs de l’endothéline. Le bosentan et l’ambrisentan constituent la deuxième intention de traiter l’hypertension artérielle pulmonaire. Les précautions à prendre incluent la surveillance des tests de la fonction hépatique.
Inhibiteur de la phosphodiestérase pour l’hypertension pulmonaire
Outre ces 2 médicaments, un autre médicament pouvant être utilisé contre l’hypertension artérielle pulmonaire comprend un inhibiteur de la phosphodiestérase, qui comprend le sildénafil et le tadalafil. Le mécanisme d’action est qu’ils hydrolysent le GMP cyclique dans les muscles lisses vasculaires pulmonaires. Ainsi, le NO augmente et une vasodilatation se produit. Le seul effet secondaire principal est un mal de tête qu’il convient de garder à l’esprit. De même, il existe de nombreux autres médicaments qui aident à inverser la maladie, notamment la prostacycline et l’iloprost. Ceci est pris par voie d’inhalation. Les effets secondaires courants de ce médicament sont les bouffées vasomotrices et la toux. Le problème majeur rencontré par le clinicien lors de sa prescription est sa demi-vie. Sa demi-vie est de seulement 30 minutes et une administration régulière après 2 heures doit donc être effectuée pour maintenir le niveau de base.
L’époprosténol pour l’hypertension artérielle pulmonaire est administré par voie IV. Il doit être administré par une veine centrale et la mise en place du cathéter permanent est donc nécessaire pour maintenir l’effet souhaité. Les effets secondaires comprennent des douleurs à la mâchoire, de la diarrhée et des bouffées vasomotrices, mais ces effets secondaires sont facilement tolérés par le patient.
Le tréprostinil est un analogue du médicament époprosténol et peut être administré par voie IV, sous-cutanée ou par inhalation. Grâce à cette propriété, ce médicament peut être utilisé en conséquence. Mais la plupart du temps, l’injection sous-cutanée est évitée car elle provoque beaucoup de douleur chez le patient.
La prostacycline intraveineuse est administrée uniquement lorsque le patient n’a pas répondu à tous les traitements. En plus de cela, ils sont très efficaces.
Quelle est la propriété souhaitée pour les médicaments contre l’hypertension artérielle pulmonaire ?
- Vasodilatation
- Inhibition plaquettaire
- Effet inotrope
- Diminution de la croissance vasculaire
Le médicament qui répond à tous ces critères est considéré comme le médicament idéal à utiliser. Les prostacyclines remplissent les critères et sont donc prescrites pendant des mois. La posologie varie de 20 à 40 ng/kg par minute pour l’époprosténol. Le seul problème est que le cathétérisme intraveineux nécessite beaucoup de surveillance et donc le patient souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire et le médecin doivent tous deux être vigilants pendant le traitement. Et parfois, un patient non instruit peut avoir des difficultés à manipuler le cathéter. Une chose à garder à l’esprit est qu’un arrêt brutal ne doit pas être effectué car cela pourrait provoquer un rebond d’hypertension.
Plusieurs médicaments ont été essayés, mais il y a encore un débat sur le choix du premier régime à base de citron vert. Si un patient ne répond pas pendant 2 mois, c’est le moment d’agir pour un autre traitement.
Le dernier recours pour le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire est la transplantation pulmonaire lorsqu’un patient sous prostacycline présente le symptôme d’une insuffisance cardiaque droite. Ainsi, lorsque tous les recours échouent, le dernier recours est choisi pour inverser l’hypertension artérielle pulmonaire. Mais il faut toujours garder à l’esprit le facteur temps pour éviter la progression de la maladie.
